Orange annonce finalement le lancement en France de la « Clé TV », une clé HDMI permettant de profiter d'un bouquet de télévision en OTT, sur un second écran à domicile mais aussi en déplacement.
Un bouquet en OTT, mais pas sans l'abonnement à Internet maison
Orange se met à son tour à l'OTT en France, un an après que l'information nous parvienne, trois mois après des débuts en Roumanie, et surtout trois semaines seulement après le lancement du Cube S de Canal+. Mais si techniquement la Clé TV d'Orange peut fonctionner « sans distinction d'opérateur », contrairement à ce dernier elle reste dépendante de l'abonnement à Internet maison, sur le plan commercial.
On ne peut donc pas souscrire au bouquet TV d'Orange sans souscrire aussi une offre d'accès à Internet maison. La Clé TV est plutôt destinée aux détenteurs d'un décodeur Livebox qui veulent recevoir la télévision sur un second téléviseur, dans une chambre par exemple, ou dans une résidence secondaire. Elle est aussi et surtout proposée aux clients Sosh mobile + Livebox double play, chez qui elle peut servir de décodeur principal.
La Clé TV se branche directement derrière un téléviseur et s'alimente en micro USB
Un simili-Chromecast pour l'instant limité à quelques chaînes de TV
Décodeur est toutefois un grand mot. La Clé TV est beaucoup plus proche d'un Google Chromecast, tant sur le plan physique que fonctionnel. Dépourvue de télécommande et de menu, elle est asservie à un téléphone ou à une tablette, sur laquelle on aura installé l'application dédiée « La Clé TV », (bientôt) disponible sur Android et iOS. C'est par ce biais qu'on la télécommande et qu'on lui demande de diffuser des contenus.
Pour l'heure, 48 des 160 chaînes gratuites sont accessibles, dont 14 en rattrapage, ainsi que 50 chaînes optionnelles, dont OCS et beIN Sports.
Et c'est tout ! Du moins officiellement. Les services de vidéo à la demande maison OCS Go et la VOD d'Orange ne seront disponibles que « prochainement ». Mais la clé HDMI exploite le protocole standard DIAL (pour Discovery and Launch), qui repose en partie sur l'UPnP et sur lequel le Chromecast a reposé un temps. C'est ce protocole qui permet par exemple d'envoyer une vidéo YouTube sur certains téléviseurs et décodeurs qui ne sont pourtant pas compatibles Google Cast.
Toutefois la liste des services en ligne compatibles est encore vide, officiellement, si bien que l'appareil ne présente qu'un intérêt limité, par rapport à un Chromecast.
D'autant qu'Orange ne donne pas le minimum syndical en termes d'informations. On n'est même pas sûr que des chaînes comme TF1 ou M6 soient accessibles, on ne sait pas non plus dans quelle qualité les chaînes sont diffusées (codec, définition, débit), et on n'a aucune information sur les évolutions prévues.
Tout ce qu'on sait, on le tire du dernier Mobile World Congress (MWC 2015), où le produit était exposé alors qu'il n'était proposé qu'en Roumanie. Les seuls détails techniques qui concernent les Français c'est que l'appareil est compatible avec le standard DLNA, ce qui permet de diffuser des fichiers multimédias personnels depuis une grande variété d'applications, et qu'il prend en charge le Wi-Fi 802.11n, non seulement sur la bande des 2,4 GHz, comme le Chromecast, mais aussi sur la bande des 5 GHz, qui garantit une bien meilleure fiabilité (ça tombe bien la Livebox Play de l'opérateur supporte la bande des 5 GHz !).
L'interface de l'application aurait beaucoup plus d'intérêt, mais Orange n'était même pas en mesure de nous fournir des captures d'écran
La Clé TV d'Orange est quoi qu'il en soit disponible à partir du 9 juillet en France, sur la boutique en ligne Sosh ou en magasin pour les clients Orange, au prix public de 40 euros, soit pour 5 euros de plus qu'un Google Chromecast.
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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