Le trésor d'un britannique tombé dans une décharge n'en sera finalement jamais sorti. Car après 12 ans de tribulations judiciaires, l'homme abandonne son combat.

L'équivalent de centaines de millions d'euros en Bitcoin resteront à jamais à la poubelle © Kanchanara / Unsplas
L'équivalent de centaines de millions d'euros en Bitcoin resteront à jamais à la poubelle © Kanchanara / Unsplas

Au fil des années, beaucoup ont entendu parler de cet homme - James Howells - qui avait malheureusement mis à la décharge en 2013 un disque dur contenant quelque 8000 bitcoins. Avec la hausse entretemps folle du cours de la crypto, il a cherché à récupérer cet objet incroyablement précieux. Malheureusement, après plus d'une décennie de combat, la justice a définitivement douché ses espoirs. Ce qui a poussé James Howells a enfin abandonner son combat !

12 ans de combat, puis finalement l'abandon pour James Howells

Il abandonne, finalement. James Howells laisse derrière lui un combat de 12 ans pour récupérer le disque dur valant près de 740 millions d'euros et qui se trouve encore dans une décharge du Pays de Galles, à Newport. « Je ne dormirai plus devant ces camions-poubelles » a-t-il essayé de se consoler.

Pour l'homme qui aurait pu devenir très riche, cette histoire doit au moins servir de conte incitant à la prudence les investisseurs cryptos. « Sauvegardez. Triple vérification. Et surtout… ne nettoyez jamais votre bureau à la va-vite ! » conseille-t-il ainsi.

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Une loi de 1974 a bloqué tous les efforts

Le problème des actions judiciaires de James Howells, c'est qu'elles se sont heurtées à la loi britannique sur le contrôle des déchets en date de 1974. Selon celle-ci, une fois qu'un objet a été déposé dans une décharge, il n'appartient plus à son désormais ex-propriétaire. « Le Bitcoin n'existe pas juridiquement ici, c'est juste un disque rouillé » avait expliqué l'avocat de la ville.

Pour rappel, au fil des années, James Howells avait multiplié les propositions pour obtenir le droit de chercher son disque dur, comme utiliser des robots chiens, des drones, ou même de partager la somme folle qui dort dans les ordures avec la municipalité. Mais aucune de ses propositions n'a plu semble-t-il à l'administration publique.

Source : SFSD

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