Le consortium fondé par et Suez-Lyonnaise, seul candidat ne disposant pas d'une license GSM, renonce à devenir le 4e opérateur UMTS en France
On peut désormais parler d'échec pour le gouvernement et l'ART. Le consortium fondé par Telefonica et Suez-Lyonnaise, seul candidat ne disposant pas d'une license GSM, renonce à devenir le 4e opérateur UMTS en France. Considérant que "le prix des licences ne reflètent pas la situation du marché", les deux groupes ont décidé de jeter l'éponge. Avec un ticket d'entrée de 32 milliards pour acquérir la licence, 30 milliards pour construire le réseau et probablement encore quelques milliards supplémentaires en communication pour essayer de rattraper Orange, SFR et Bouygues, l'équation devenait en effet dangereusement suicidaire pour ST3G, consortium mené par Gilles PELISSON, qui tenait, encore à l'automne, un discours nuancé à propos des licences. Le demi-échec du WAP, le démarrage sans cesse repoussé du GPRS mais surtout l'éclatement de la bulle spéculative a donc poussé ST3G à faire preuve de réalisme, à l'inverse d'un gouvernement, soucieux de réduire la fracture numérique avec des licences augmentant le coût global de cette technologie de 100 milliards de francs... hypocrisie ?
ST3G renonce à l'UMTS en France
Par Jérôme Bouteiller.
Publié le 24 janvier 2001 à 00h00
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