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Après Pau ou les Hauts-de-Seine, c'est au tour de Paris d'afficher ses ambitions dans la fibre optique en promettant une couverture de 80% d'ici 2010
Le très haut débit sera au cœur des prochaines élections municipales. Après la ville de Pau ou le département des Hauts-de-Seine, c'est au tour de la ville de Paris d'afficher ses ambitions dans la fibre optique en promettant une couverture FTTB de 80% des immeubles d'ici 2010 .
Bien que la ville estime que 650 000 foyers parisiens soient déjà raccordés à l'ADSL (moyenne de 60% contre 40% au niveau national), la municipalité entend favoriser le développement de réseaux en fibre optique, dont le débit atteint les 100 Mb/s en symétrique.
La ville ne sera pas propriétaire de ce réseau mais entend simplifier l'accès à ses infrastructures (égouts, mobilier urbains, immeubles sociaux,...) et baisser les prix des redevances aux opérateurs privés afin de faire passer le réseau de 1800 km à plus de 10 000 km et mieux couvrir les derniers 400 mètres voir l'équipement interne des immeubles.
"Nous souhaitons que les Parisiens puissent accéder en totalité au haut débit. Cette ambition sera source de progrès et de croissance pour la ville du 21e siècle. C'est également un acte de justice social en permettant à terme l'accès à tous à la culture ou à l'éducation" explique Bertrand Delanoë, Maire de Paris.
Inspiré par son voyage à San Francisco, aiguillonné par la concurrence avec le département des Hauts-de-Seine, cet "investissement" de Bertrand Delanoë évalué à 18 millions d'euros de manque à gagner sur les redevances, devrait en tout cas faire le bonheur de CitéFibre ou Erenis, deux pionniers parisiens de la fibre optique, et certainement accélérer les projets de dans ce domaine.
Le très haut débit sera au cœur des prochaines élections municipales. Après la ville de Pau ou le département des Hauts-de-Seine, c'est au tour de la ville de Paris d'afficher ses ambitions dans la fibre optique en promettant une couverture FTTB de 80% des immeubles d'ici 2010 .
Bien que la ville estime que 650 000 foyers parisiens soient déjà raccordés à l'ADSL (moyenne de 60% contre 40% au niveau national), la municipalité entend favoriser le développement de réseaux en fibre optique, dont le débit atteint les 100 Mb/s en symétrique.
La ville ne sera pas propriétaire de ce réseau mais entend simplifier l'accès à ses infrastructures (égouts, mobilier urbains, immeubles sociaux,...) et baisser les prix des redevances aux opérateurs privés afin de faire passer le réseau de 1800 km à plus de 10 000 km et mieux couvrir les derniers 400 mètres voir l'équipement interne des immeubles.
"Nous souhaitons que les Parisiens puissent accéder en totalité au haut débit. Cette ambition sera source de progrès et de croissance pour la ville du 21e siècle. C'est également un acte de justice social en permettant à terme l'accès à tous à la culture ou à l'éducation" explique Bertrand Delanoë, Maire de Paris.
Inspiré par son voyage à San Francisco, aiguillonné par la concurrence avec le département des Hauts-de-Seine, cet "investissement" de Bertrand Delanoë évalué à 18 millions d'euros de manque à gagner sur les redevances, devrait en tout cas faire le bonheur de CitéFibre ou Erenis, deux pionniers parisiens de la fibre optique, et certainement accélérer les projets de dans ce domaine.
