Sorti à la fin 2003, le Nokia 1100 fut commercialisé à moins de 100 euros et, vendu à 200 millions d'exemplaires à travers le monde, devint l'un des téléphones les plus populaires de la marque. Pourtant ce sont plus précisément les terminaux fabriqués dans l'usine de Bochum en Allemange qui se vendent particulièrement chers. En effet, le système interne de ces derniers présenterait une faille de sécurité exploitable par les hackers.
Les autorités expliquent que des cybercriminels ont récupéré plusieurs milliers d'informations bancaires en Allemagne ou aux Pays-Bas. Afin de vérifier chacune des transactions monétaires, les banques de ces pays demandent une confirmation par SMS. Or le logiciel interne du Nokia peut être reprogrammé pour utiliser le numéro de téléphone de quelqu'un d'autre et donc intercepter les identifiants nécessaires à la validation d'une transaction. Une enquête a été ouverte par les autorités allemandes.