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TomTom a profité le week-end dernier d'un voyage de presse, entre deux annonces de produits, pour faire le point sur son activité de cartographe et annoncer la gratuité à vie du service Map Share.
Mise à jour quotidienne désormais gratuite
Face à la solution de cartographie libre et gratuite OpenStreetMap, récemment adoptée par des acteurs majeurs tels qu'Apple ou Microsoft, TomTom prend des dispositions.
Le principal atout d'OSM, outre sa gratuité, est la grande réactivité de sa communauté. Qu'à cela ne tienne, TomTom rend définitivement gratuit son service Map Share, qui permet pour rappel à sa communauté d'échanger quotidiennement des mises à jour cartographiques, après validation.
Selon TomTom, 15% du réseau routier évolue chaque année, mais 90% de ces évolutions ne sont que des modifications de signalisation (limitations de vitesse, sens de circulation, noms de rue, etc.), que les utilisateurs peuvent rectifier eux-même via Map Share. En 2011, 21 millions de membres ont ainsi signalé 36 000 changements par mois.
Ce service était jusqu'à présent facturé au-delà d'un an, il est désormais gratuit à vie. Les derniers modèles (Via 130 et 135, Start 60) en bénéficient d'origine, les autres en bénéficieront prochainement au travers d'une mise à jour de leur micrologiciel.
Mettre l'accent sur la fiabilité
Les 10% restants d'évolutions structurelles (nouvelles routes, nouveaux ronds points, etc.) restent en revanche réservées aux mises à jours trimestrielles, facturées, à l'exception de la première.
Dans la newsletter publiée ce matin, TomTom revendique une bien meilleure fiabilité que son rival open source.
Il combine pour ce faire une multitude de sources :
Ses dix TomTom Mobile Mapping d'Europe sillonnent pour commencer les routes à longueur d'année. Ces Volkswagen Caddy, prochainement remplacés par des Volkswagen Golf Plus plus confortables, embarquent un équipement semblable à celui de Navteq, filiale de Nokia : un GPS différentiel, une centrale à inertie et un odomètre, tous trois combinés pour déterminer une position absolue avec une grande précision, ainsi que cinq scanners à laser et six caméras de 2 millions de pixels combinés pour obtenir les dimensions des routes et la signalisation.
Toutes les données sont transmises à un serveur embarqué et contrôlées en temps réel puis en fin de parcours par un opérateur assis côté passager, au travers d'un Tablet PC et de logiciels maison, avant d'être transmises au centre d'opérations en Pologne.
La communauté participe enfin à la cartographie de manière passive, en transmettant anonymement ses tracés à TomTom. Chaque jour, cinq milliards de données permettent d'automatiser la détection de changements de sens de circulation, de modifications de limitations de vitesse ou d'apparitions de ronds points par exemple.
Mise à jour quotidienne désormais gratuite
Face à la solution de cartographie libre et gratuite OpenStreetMap, récemment adoptée par des acteurs majeurs tels qu'Apple ou Microsoft, TomTom prend des dispositions.
Le principal atout d'OSM, outre sa gratuité, est la grande réactivité de sa communauté. Qu'à cela ne tienne, TomTom rend définitivement gratuit son service Map Share, qui permet pour rappel à sa communauté d'échanger quotidiennement des mises à jour cartographiques, après validation.
Selon TomTom, 15% du réseau routier évolue chaque année, mais 90% de ces évolutions ne sont que des modifications de signalisation (limitations de vitesse, sens de circulation, noms de rue, etc.), que les utilisateurs peuvent rectifier eux-même via Map Share. En 2011, 21 millions de membres ont ainsi signalé 36 000 changements par mois.
Ce service était jusqu'à présent facturé au-delà d'un an, il est désormais gratuit à vie. Les derniers modèles (Via 130 et 135, Start 60) en bénéficient d'origine, les autres en bénéficieront prochainement au travers d'une mise à jour de leur micrologiciel.
Mettre l'accent sur la fiabilité
Les 10% restants d'évolutions structurelles (nouvelles routes, nouveaux ronds points, etc.) restent en revanche réservées aux mises à jours trimestrielles, facturées, à l'exception de la première.
Dans la newsletter publiée ce matin, TomTom revendique une bien meilleure fiabilité que son rival open source.
Il combine pour ce faire une multitude de sources :
- Les véhicules de cartographie TomTom
- Sa communauté mais cette fois de manière passive
- Des autorités ou partenaires locaux et des agents de terrain
Toutes les données sont transmises à un serveur embarqué et contrôlées en temps réel puis en fin de parcours par un opérateur assis côté passager, au travers d'un Tablet PC et de logiciels maison, avant d'être transmises au centre d'opérations en Pologne.
La communauté participe enfin à la cartographie de manière passive, en transmettant anonymement ses tracés à TomTom. Chaque jour, cinq milliards de données permettent d'automatiser la détection de changements de sens de circulation, de modifications de limitations de vitesse ou d'apparitions de ronds points par exemple.