Iron Maiden met le téléchargement illégal au service de sa tournée

26 décembre 2013 à 18h33
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En se fiant à sa popularité sur BitTorrent dans certains pays inattendus, Iron Maiden a réussi sa dernière tournée mondiale.

Après Radiohead et Moby, c'est maintenant au tour d'Iron Maiden de tourner BitTorrent à son avantage. Non pas en proposant gratuitement de la musique, cette fois, mais d'une manière plus inattendue.

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Alors que l'industrie musicale est en déclin, malgré un récent rebond des revenus des artistes, plusieurs acteurs tels que Shazam sortent du lot selon le classement des « 1000 sociétés pour inspirer la Grande-Bretagne » de la bourse de Londres, repéré par le site Internet Cite World, qui ont en commun une vision innovante du marché.

Parmi eux, deux autres sont désormais étroitement liés : le groupe de rock Iron Maiden, trente ans d'activité, et la start-up Musicmetric, fondée en 2007 par un statisticien. Le premier doit en partie la réussite de sa dernière tournée à la seconde, et indirectement... à BitTorrent.

Le téléchargement illégal au service des artistes

Musicmetric met le big data au service de l'industrie musicale. Comme son nom l'indique, la société effectue sur Internet toutes sortes de mesures liées à la musique : elle relève le nombre de fans sur les réseaux sociaux, le nombre de lectures sur diverses plateformes de diffusion, et n'oublie pas le nombre de téléchargements illégaux sur BitTorrent. Surtout elle étudie la répartition géographique de chacune de ces mesures.

Iron Maiden a ainsi découvert qu'il était particulièrement populaire en Amérique du Sud et plus précisément au Brésil ou au Chili. Contre toute attente le groupe a attiré d'importantes foules à Sao Paulo, à Rio de Janeiro et à Santiago, bien plus qu'il ne l'aurait imaginé s'il ne s'était fié qu'aux ventes de disques. En organisant sa tournée sud américaine en prenant en considération BitTorrent, il a rencontré son public et a même augmenté encore sa popularité.

Grâce aux statistiques et à BitTorrent, « Iron Maiden a plutôt bien réussi à transformer le partage gratuit en fans dépensiers, » conclut le PDG et cofondateur de Musicmetric dans son entretien avec Cite World.

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Romain Heuillard

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C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique. Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit. Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.

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