The Pirate Bay : nouveau nom de domaine péruvien, le 6e en 2013

10 décembre 2013 à 16h57
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C'est reparti pour un tour pour le jeu du chat et de la souris entre The Pirate Bay et l'industrie du divertissement. Le dernier nom de domaine sur lequel le site d'échange de torrents opérait a été saisi aujourd'hui, mais ce dernier en a aussitôt adopté un autre.

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La bataille entre The Pirate Bay et les ayants-droits ou leurs représentants se joue au tour par tour cette année. Faute de parvenir à remonter à la source, le site s'étant blindé accusation après accusation, les industriels du divertissement s'attaquent désormais à l'un des maillons de la chaine : le nom de domaine.

Ils font simplement désactiver par les autorités chargées des domaines nationaux de premier niveau (ccTLD) les différents noms de domaine qu'adopte le site Internet. Mais c'est systématiquement un coup d'épée dans l'eau, puisqu'en quelques minutes le site se rend à nouveau accessible sur un autre nom de domaine.

Six noms de domaine en 2013

Aujourd'hui c'est le nom de domaine thepiratebay.sx qui a été saisi sous la pression de la Brein, la MPAA néerlandaise. Le ccTLD est celui de Saint-Martin mais il est géré par les Pays-Bas, puisque l'île fait partie des anciennes Antilles néerlandaises, c'est-à-dire du Royaume du Pays-Bas.

Le jour-même The Pirate Bay a repris ses activités à l'adresse thepiratebay.ac. Contacté par TorrentFreak, un porte parole du site a expliqué que le ccTLD de l'Île de l'Ascension étant géré par le Royaume-Uni, il n'y fera qu'un passage avant d'adopter l'adresse thepiratebay.pe, sur le domaine national du Pérou.

Le site était précédemment passé par la Suède, par le Groenland puis par l'Islande.

Lorsque The Pirate Bay aura épuisé les 260 ccTLD, il lui restera plus de mille nouveaux domaines de premier niveau génériques (gTLD). Puis il pourra finalement s'abriter sur Tor, sur lequel aucune autorité ne règne.

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À l'heure où nous écrivons ces lignes, The Pirate Bay est à nouveau accessible sur le ccTLD .ac

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Romain Heuillard

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C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique. Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit. Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.

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