MegaUpload : Kim Schmitz "Dotcom" est libéré sous caution

22 février 2012 à 08h57
0
La justice vient d'accorder au fondateur de MegaUpload le droit de séjourner hors de prison. Kim Schmitz (« Dotcom ») est donc libéré sous caution mais est assigné à résidence et portera un bracelet électronique. Quant à son procès, il reste maintenu.

00FA000004971812-photo-06df3-2960386.jpg
L'Allemand de 38 ans, fondateur de MegaUpload a obtenu de la justice néo-zélandaise d'être libéré sous caution. Le tribunal a considéré que le dirigeant ne quittera pas le pays sans y être autorisé et se tiendra à la disposition de la Cour. Les accusations prononcées à l'encontre de Kim Schmitz n'ont pas été levées mais il pourra désormais séjourner dans sa résidence, auprès de sa famille. Par contre, le montant de la caution n'a pas été dévoilé.

Le juge Nevin Dawson a assorti cette libération de plusieurs conditions. Kim Schmitz sera assigné à résidence dans sa propriété (interdiction de s'éloigner de plus de 80 km) et ne devra pas consulter Internet ni réserver de vols par hélicoptère (sauf en cas d'urgence médicale). Il portera également un bracelet électronique qui justifiera de sa présence sur le territoire.

Kim Schmitz s'est déclaré soulagé de cette décision et a salué la décision du tribunal. Toutefois, les charges contre lui ne sont pas abandonnées et les Etats-Unis demandent toujours à ce que le fondateur de MegaUpload soit extradé. Selon l'AFP, cette demande devrait d'ailleurs être étudiée par la justice néo-zélandaise aux alentours du 20 août prochain.

Pour rappel, la Cour de Virginie (Etats-Unis) reproche à l'ensemble des responsables des sites de la galaxie Mega d'avoir permis de consulter illégalement des contenus protégés par le droit d'auteur. Selon les chefs d'accusation, la justice a qualifié les faits en racket, violation du droit d'auteur, blanchiment d'argent et utilisation d'un réseau informatique de distribution de contenus sous copyright sans autorisation. S'il est reconnu coupable de ces faits, Kim Schmitz encours une peine pouvant aller jusqu'à 20 ans de prison.

Olivier Robillart

Mêler informatique, politique et journalisme tu essaieras ! Voilà ce que m'a demandé un jour un monsieur ridé tout vert qui traînait dans un square en bas de mon immeuble. J'essaie désormais de rempli...

Lire d'autres articles

Mêler informatique, politique et journalisme tu essaieras ! Voilà ce que m'a demandé un jour un monsieur ridé tout vert qui traînait dans un square en bas de mon immeuble. J'essaie désormais de remplir cette mission en tant que rédacteur pour Clubic. Je traite principalement de politique numérique tout comme de sécurité informatique et d’e-Business. Passionné de Star Wars, de Monster Hunter, d’Heroic Fantasy et de loisirs numériques, je collabore régulièrement à de multiples projets vidéo de la rédaction. J’ai également pris la fâcheuse habitude de distribuer aux lecteurs leur dose hebdomadaire de troll via la Clubic Week.

Lire d'autres articles
Avertissement :

Bien que le téléchargement (direct ou en P2P) ne soit pas illégal en soi, il est interdit de télécharger des œuvres protégées par le droit d'auteur ou d’autres droits de propriété intellectuelle sans l’autorisation des titulaires de ces droits. Clubic recommande expressément aux utilisateurs de son site et aux tiers de respecter scrupuleusement ces droits ; étant rappelé qu’en France la violation des droits d’auteurs est constitutive du délit de contrefaçon puni d’une peine de 300 000 euros d’amende et de 3 ans d'emprisonnement (art. L. 335-2 s. CPI) et qu’il existe également des sanctions spécifiques en cas de contournement de mesures techniques de protection (art. L. 335-3-1 et L.335-3-2 CPI). En outre, le titulaire de l’abonnement à internet doit veiller à l’usage licite de sa connexion, sauf à s’exposer au risque de contravention de négligence caractérisée sanctionnée par une peine d’amende de 1 500 € pour les personnes physiques. En cas d’utilisation d’un logiciel P2P pour télécharger ou mettre à disposition des œuvres protégées par le droit d’auteur, sans autorisation, le titulaire de la connexion à internet pourra être destinataire de recommandations de l’Arcom et, en cas de constats répétés, être poursuivi sur le fondement de la contravention de négligence caractérisée. Plus d'informations sur le téléchargement illégal
Vous êtes un utilisateur de Google Actualités ou de WhatsApp ? Suivez-nous pour ne rien rater de l'actu tech !
google-news

A découvrir en vidéo

Rejoignez la communauté Clubic S'inscrire

Rejoignez la communauté des passionnés de nouvelles technologies. Venez partager votre passion et débattre de l’actualité avec nos membres qui s’entraident et partagent leur expertise quotidiennement.

S'inscrire

Commentaires

Haut de page

Sur le même sujet