Smartphone : un quart des utilisateurs fantasment sur l’assistant vocal

22 avril 2017 à 10h13
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Il ou elle s'appelle Siri pour l'Iphone, Alexa pour Amazon, Cortana chez Windows, Home chez Android, il ou elle répond au moindre de vos ordres. Les assistants vocaux s'imposent dans notre quotidien. Une étude révèle que certains ne restent pas de marbre en l'écoutant...

Et l'on ne parle pas d'une poignée de personnes déséquilibrées en grave manque affectif !

Sexy, le silicium ?

Dans l'histoire de la technologie, on a toujours été obligé d'interagir avec un objet pour commander la machine : le clavier, la souris, l'écran... Mais le modèle vole en éclat à mesure que la commande vocale s'impose progressivement. Selon Google, une recherche sur cinq sur Android se fait aujourd'hui à la voix. Mais nos appareils ne se contentent pas de nous écouter : on les a dotés de la capacité de nous répondre !

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Le cabinet britannique Mindshare a justement étudié la relation troublante que certains nouent avec la voix sortie du silicium. Mindshare a surveillé l'activité cérébrale et les réponses émotionnelles de cent utilisateurs lorsqu'ils communiquent avec leur assistant vocal. Première révélation de ce rapport : 26 % confessent avoir nourri des fantasmes sexuels à l'égard de la voix du téléphone.

J'aime ton intelligence... artificielle

Plus étonnant encore, 37 % répondent qu'ils « aiment tellement leur assistant vocal qu'ils aimeraient que ce soit une vraie personne ». Des résultats qui peuvent sembler étonnants, mais ce serait oublier qui nous sommes : les hommes, par nature, sont des animaux de langage ; la voix demeure le moyen le plus intuitif pour communiquer. Grâce à l'intelligence artificielle, la communication homme-machine atteint un tel degré de simplicité que nécessairement, notre empathie naturelle pousse certains d'entre nous à aimer cette voix qui n'a pas de corps, et qui laisse donc toute la place à l'imagination...

Voilà qui ressemble étrangement au scénario du film Her, dans lequel Joaquin Phoenix tombe amoureux de Samantha, l'entité virtuelle douée d'intelligence artificielle qui pilote son ordinateur. Scénario préférable en tout cas à celui de 2001, l'Odyssée de l'Espace, dans lequel Stanley Kubrick voyait en HAL, l'IA sadique, un danger pour l'espèce humaine... La robophilie, on en parle ?




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