À force de polyvalence, le smartphone requiert toujours plus de puissance. La promesse, relativement récente, d'offrir au mobinaute une expérience de navigation complète illustre tout particulièrement ce propos. Si bien qu'en plus d'une guerre de système d'exploitation, le marché de la téléphonie mobile voit naitre une guerre du processeur, comme en témoigne sa place grandissante dans la communication des fabricants.
Samsung annonce ainsi aujourd'hui une puce tout-en-un répondant au nom de code « Orion ». Ce nouveau SoC (system on a chip) est notamment constitué de deux cœurs ARM Cortex A9 à 1 GHz, épaulés par 1 Mo de mémoire cache de second niveau et d'un GPU cinq fois plus performant en 3D que celui du « Samsung Hummingbird ». Ce dernier assure l'encodage et le décodage de la haute définition Full HD 1080p à 30 images par seconde, et offre la prise en charge de trois affichages, dont un par le biais d'une sortie HDMI. Un récepteur GPS est même intégré !
Ce nouveau SoC (system on a chip) marque donc le passage du géant sud-coréen du semi-conducteur au double cœur, en réponse au NVIDIA Tegra 2 qui faisait jusqu'à présent cavalier seul. Il se destine à une large gamme de dispositifs mobiles, des mini portables aux smartphones en passant par les tablettes, sans qu'on connaisse sa consommation.
Le « Samsung Orion » sera livré à une sélection de clients dès le quatrième trimestre 2010, avant d'entrer en production de masse au premier semestre 2011.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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