Test Raspberry Pi Zero 2 W : le Raspberry au format mini gagne nettement en puissance

Nerces
Spécialiste Hardware et Gaming
16 février 2022 à 18h15
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© Fondation Raspberry Pi
© Fondation Raspberry Pi

En fin d’année dernière, la fondation Raspberry Pi a décidé de compléter le renouvellement de ses gammes avec la commercialisation d’un nouveau Pi Zero. Modèle le plus compact de son catalogue – hors carte Pico, plus confidentielle – le Raspberry Pi Zero 2 W aspire à plus de polyvalence que son ancêtre, mais avec une surface de 20 centimètres carrés a-t-il les moyens de ses ambitions ?

Raspberry Pi Zero 2 W
  • Performances surprenantes
  • Encombrement minimal
  • Compatibilité étendue
  • Alimentation microUSB
  • Format identique au Pi Zero
  • Seulement 512 Mo de RAM
  • Attention à la chauffe

Après la sortie du Raspberry Pi 4 Model B en juin 2019 et celle du Compute Model 4 un peu plus d’un an plus tard, il ne manquait plus que l’évolution du Pi Zero pour que la refonte soit complète. La fondation Raspberry n’a donc pas traîné et en novembre dernier, le Pi Zero 2 W est arrivé dans le commerce. Hélas, et c’est pour cela que nous avons un peu attendu pour tester la bête, le produit est d’approvisionnement très difficile. Espérons que la situation évolue rapidement dans le bon sens pour une carte qui se distingue par son coût modique, moins de 18 euros.

Plus petit le Raspberry, plus petit le tarif

Cette distribution à « prix plancher » est la marque de fabrique des Raspberry dans leur ensemble, mais les Pi Zero sont encore plus accessibles que les modèles classiques. Lancé en novembre 2015, le premier des Raspberry Pi Zero venait considérablement réduire les dimensions des cartes traditionnelles : on passe effectivement de 85 x 54 x 17 millimètres à 65 x 31 x 13 mm, une taille que la fondation a bien sûr conservée pour ce modèle Pi Zero 2 W.

Comparaison Raspberry Pi Zero W et Raspberry Pi Zero 2 W © Fondation Raspberry Pi
Comparaison Raspberry Pi Zero W et Raspberry Pi Zero 2 W © Fondation Raspberry Pi

L’idée reste bien sûr d’en faire un modèle aussi compact que possible afin le lui ouvrir un maximum de portes. Si vous n’êtes pas familier des Pi Zero, sachez qu’ils sont particulièrement indiqués pour tout ce qui a trait au bidouillage électronique, la création de modules d’apprentissage, le domaine éducatif, la domotique et bien sûr d’autres choses encore. Seule ombre au tableau, la puissance embarquée très limitée ne permettait guère d’applications « lourdes ». Mais ça, c’était avant.

Dans les entrailles de la bête

Si les dimensions de tous les Pi Zero sont identiques, il en va autrement des composants embarqués et la fondation insiste sur le surcroît de puissance offerts. Ainsi, le processeur des trois précédents modèles de la gamme Zero – un SoC Broadcom BCM2835 – cède ici la place à un Broadcom BCM2710A1 plus ambitieux. Côté CPU, on profite d’un quadricœur ARM Cortex A53 cadencé à 1 GHz gage d’une puissance renouvelée, mais pour le reste c’est plus classique.

Attention, le fameux GPIO doit encore être soudé au Raspberry Pi Zero 2 W © Nerces
Attention, le fameux GPIO doit encore être soudé au Raspberry Pi Zero 2 W © Nerces

Fiche technique Raspberry Pi Zero 2 W

Résumé

Processeur
Arm Cortex-A53
Taille de la mémoire
512Mo
Carte graphique
VideoCore IV
Bluetooth
Oui
Wi-Fi
Oui

Informations générales

Système d'exploitation
Aucun

Processeur

Processeur
Arm Cortex-A53
Type de processeur
quad-core 64-bit SoC
Fréquence du processeur
1GHz

Mémoire vive

Taille de la mémoire
512Mo

Graphismes

Carte graphique
VideoCore IV
VR Ready (réalité virtuelle)
Non

Réseau sans-fil

Bluetooth
Oui
Version Bluetooth
4.2
Wi-Fi
Oui
Version Wi-Fi
4.1

Caractéristiques physiques

Hauteur
30mm
Largeur
65mm
Profondeur
13mm

Le Broadcom intègre effectivement dans un cas comme dans l’autre, un GPU VideoCore IV donc strictement identique sur tous les Pi Zero. Il en va de même pour la mémoire vive, de la SDRAM intégrée au SoC pour un total de 512 Mo… « seulement » serions-nous tentés de dire que la puissance de calcul du CPU aurait logiquement pu conduire à un doublement de cette capacité. Pas plus de changement sur les sorties vidéo (Mini-HDMI) ou la présence d’un lecteur de MicroSD, celle d’un GPIO header à souder et une interface caméra CSI.

Le SoC Broadcom BCM2710A1 intègre CPU, GPU et mémoire vive notamment © Nerces
Le SoC Broadcom BCM2710A1 intègre CPU, GPU et mémoire vive notamment © Nerces

Petite déception aussi du côté du module radio. La fondation Raspberry emploie ici une puce Synaptics BCM43436/8 un peu plus récente que sur les précédents Pi Zero et celle-ci évolue bien vers le Bluetooth 4.2 BLE, mais il n’est par exemple pas question de Bluetooth 5. Plus « gênant », la partie Wi-Fi n’évolue guère et on reste scotchés sur du 802.11 b/g/n, du WiFi 4 donc, limité à la seule bande des 2,4 GHz. Dommage.

Les deux ports USB 2.0 OTG : celui de droite est lié à l'alimentation © Nerces
Les deux ports USB 2.0 OTG : celui de droite est lié à l'alimentation © Nerces

Compte tenu de l’épaisseur minimale d’un Pi Zero, il n’était pas question d’avoir un port Ethernet. En revanche, deux USB OTG sont de la partie. Aucune chance de disposer de l’USB 3.0, on se contentera du 2.0, mais il est intéressant de noter que l’un des ports est utilisé pour l’alimentation de la bête. Le Rapsberry Pi Zero 2 W se contente, comme ses ancêtres de 5 V / 180 mA. Enfin, impossible de ne pas évoquer la présence du fameux GPIO 40 broches, mais comme sur les autres Pi Zero, les broches doivent être soudées pour que la chose soit fonctionnelle, à moins de prendre la version 'H' laquelle est déjà équipée.

Attention à la chauffe

À la sortie du Raspberry Pi 4 Model B, la fondation avait rencontré pas mal de critiques pour évoquer une chauffe difficilement contenue. Nous ne sommes pas tout à fait dans les mêmes ordres de grandeur avec le Pi Zero 2 W, mais avant d’aborder la question de la puissance du nouveau SoC, il nous semble utile de parler de son échauffement.

Un aperçu photographique de l'échauffement du Raspberry Pi Zero 2 W © Gareth Halfacree
Un aperçu photographique de l'échauffement du Raspberry Pi Zero 2 W © Gareth Halfacree

À l’aide d’une caméra thermique, Gareth Halfacree a pu vérifier la chauffe des composants et nous a partagé son travail. Il n’y a rien de catastrophique bien sûr, mais en pleine charge dans un boîtier fermé sans aucun système de refroidissement, le SoC grimpe à 72°C. Il ne s’agit évidemment pas d’un usage « normal », mais pour plus de sécurité, il convient d’associer un petit ventilateur au Pi Zero 2 W et le boîtier officiel de la fondation Raspberry ne nous paraît pas le plus adapté.

Évolution de la température et réduction de la fréquence du SoC © Gareth Halfacree
Évolution de la température et réduction de la fréquence du SoC © Gareth Halfacree

En plaçant le Raspberry Pi Zero 2 W à l’air libre, Gareth Halfacree n’a jamais été en mesure d’atteindre le seuil des 70°C, mais quoiqu’en dise notre confrère, il semble pourtant que la fréquence de son unité ait été réduite passant de 1 GHz à 600 - 700 MHz. Nous avons pu le vérifier avec la nôtre et prudence donc sur des tâches exigeantes.

Plus de puissance, plus de polyvalence

Des tâches exigeantes qui n’ont jamais été le cœur de cible des solutions Pi Zero, mais que l’on pourrait avoir envie d’essayer alors que la fondation Raspberry met en avant le potentiel de son nouveau produit. Rappelons effectivement que le Broadcom BCM2835 utilisé autrefois était un simple cœur quand le BCM2710A1 d’aujourd’hui est un quadruple-cœur.

Pour évaluer les performances de la bête, nous n’avons pas multiplié les tests, mais nous avons tout de même cherché à en savoir un peu plus en réalisant deux séries de mesures : la première implique de la compression de fichiers et la seconde un court encodage vidéo H.264.

Performances en compression de fichiers et encodage H.264 : le plus petit score est le meilleur © Nerces
Performances en compression de fichiers et encodage H.264 : le plus petit score est le meilleur © Nerces

Dans un cas comme dans l’autre, on voit nettement la phénoménale progression du Pi Zero 2 W par rapport au Pi Zero W. Sur l’encodage vidéo, il est ainsi un peu plus de 5 fois plus rapide que son prédécesseur avec 43 secondes sur notre séquence test. En compression de fichiers, il est encore un peu plus de 2 fois plus rapide.

Les choses sont encore plus impressionnantes si on compare le nouveau Pi Zero 2 W aux anciens modèles « classiques » de la fondation Raspberry. En effet, le Pi Zero 2 W fait pour ainsi dire jeu égal avec le Pi 3 Model A+ sorti il n’y a pourtant pas si longtemps, en novembre 2018. Logiquement, il est en revanche assez loin du Pi 4 Model B. Il ne faut pas pousser.

Raspberry Pi OS tourne plutôt bien, même s'il ne faut pas être trop exigeant © Nerces
Raspberry Pi OS tourne plutôt bien, même s'il ne faut pas être trop exigeant © Nerces

En toute logique, ce surcroît de « pêche » permet d’envisager bien d’autres usages pour le Pi Zero 2 W qui, même si ce n’est pas ce qu’il y a plus confortable, pourra ainsi constituer une petite station bureautique d’appoint via le système Raspberry Pi OS basé sur la distribution Linux Debian. Il faudra simplement envisager l’achat d’adaptateurs microUSB pour brancher clavier et souris.

Les temps de chargement sont bien plus courts : moins de 30 secondes pour arriver sur le bureau avec le Pi Zero 2 W contre un peu plus de 90 secondes sur le Pi Zero W. L’utilisation de LibreOffice devient quelque chose de crédible sur cette solution et un test sous GiMP permet de voir combien les performances progressent : le même filtre nécessite un tout petit peu plus de 3 minutes sur le Pi Zero 2 W quand il en faut près de 15 sur le Pi Zero W.

Débits obtenus en WiFi © Nerces
Débits obtenus en WiFi © Nerces

Même la gestion du sans-fil progresse sensiblement. Bien sûr, nous l’avons dit, il est un peu décevant d’être limité à la seule bande des 2,4 GHz en Wi-Fi, mais la fondation autorise tout de même un quasi doublement des débits à plus ou moins 45 Mbps contre à peine 25 Mbps sur l’ancien modèle.

Consommation électrique au repos et en charge © Nerces
Consommation électrique au repos et en charge © Nerces

Enfin, nous terminons cette rapide partie « performances » par un petit tour du côté de la consommation relevée sur le Pi Zero 2 W. Sans surprise, il se montre sensiblement plus gourmand que son ancêtre, mais conserve des valeurs bien inférieures à celles d’un Pi 3 Model A+. Rassurant.

Une idée d’intégration : le GPi Case de Retroflag

S’il ne s’agit pas nécessairement de l’usage premier d’un produit comme le Pi Zero 2 W, nous ne pouvions clore cet article sans évoquer ce qui, à titre strictement personnel, nous a poussé vers cette solution Raspberry : son intégration au sein d’un GPi Case signé Retroflag. Ledit boîtier est sorti alors que seul le Pi Zero W était disponible. Forcément, nous étions un peu limités côté émulation.

Le montage au sein du GPi Case ne pose aucun problème © Nerces
Le montage au sein du GPi Case ne pose aucun problème © Nerces

Reprenant le design d’un Gameboy, le GPi Case ne dispose que d'un faible espace pour intégrer une solution Raspberry et les modèles classiques sont trop encombrants. En revanche, de même taille que le Pi Zero W, le Pi Zero 2 W offre une solution autrement plus musclée pour émuler sans difficulté aucune toutes les machines 8 / 16 bits des années 80-90.

Avec Recalbox 8, l'émulation atteint un niveau assez remarquable © Recalbox
Avec Recalbox 8, l'émulation atteint un niveau assez remarquable © Recalbox

Plusieurs distributions rétrogaming sont aujourd’hui compatibles avec le Pi Zero 2 W et nous avons testé Batocera et Recalbox. Sur les deux, on peut pousser jusqu’à l’émulation Neo-Geo – intégrale – et même les PSOne / Dreamcast pourvu que l'on contente de jeux légers. Indiscutablement, l’émulation est plus confortable que sur Pi Zero W sans que la chauffe ne pose de problème. L’émulation de multiples générations dans la poche.

Une nouvelle réussite à l'actif de la fondation Raspberry Pi © Nerces
Une nouvelle réussite à l'actif de la fondation Raspberry Pi © Nerces

Raspberry Pi 2 Zero W, l’avis de Clubic

Il va sans dire que les aficionados de la fondation Raspberry ne nous ont pas attendus pour se tourner vers le Pi Zero 2 W et ils ont eu raison ! Tout en gardant le format extrêmement compact du précédent modèle, la fondation Raspberry nous offre les performances d’un Pi 3 Model A+ ouvrant la voie à des usages bien plus variés.

Solution de bureautique d’appoint ou rétrogaming ne font clairement pas peur à cette petite machine qui, bien sûr, ravira les bidouilleurs de tout poil qui auront également le bonheur de pouvoir employer toutes les extensions, tout ce qu’il avait conçu pour les précédents Pi Zero.

Impossible de ne pas regretter la limitation à 512 Mo de RAM et pour être complet, il faut aussi mettre en garde contre un échauffement (relatif) du SoC. Une solution diablement séduisante et très bon marché, mais qui souffre aujourd’hui d’une disponibilité erratique.

Raspberry Pi Zero 2 W

8

La Fondation Raspberry fait progresser à grands pas son Pi Zero avec des performances en nets progrès, mais un encombrement toujours aussi réduit. La compatibilité avec tous les accessoires du précédent modèle est un atout indéniable tandis que le prix reste contenu.

Les plus

  • Performances surprenantes
  • Encombrement minimal
  • Compatibilité étendue
  • Alimentation microUSB
  • Format identique au Pi Zero

Les moins

  • Seulement 512 Mo de RAM
  • Attention à la chauffe
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Nerces

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Commentaires (28)

sebstein
regretter la limitation à 512 Go de RAM<br /> C’est pourtant déjà pas mal…
Nerces
Tout à fait et suffisant pour bien des usages, mais alors que le Pi Zero 2 W se rapproche clairement du Pi 3 Model A, il n’a que la moitié de sa RAM.
sebstein
512 Go
kyosho62
C’est corrigé depuis 30mins.
sebstein
Oui, et ? Quand j’ai ironisé à ce sujet, ça ne l’était pas…<br /> Vous êtes susceptibles chez Clubic ces derniers temps…
kyosho62
sebstein:<br /> Quand j’ai ironisé à ce sujet, ça ne l’était pas…<br /> J’ai remonté l’info grâce à vous.
sshenron
J’étais bien tenté par cette mise à jour du Raspberry Pi Zero. Mais impossible d’en trouer à un prix décent. Je me suis rabattu sur un Raspberry Pi Pico, rien à voir mais tout aussi intéressant
Zimt
Dans les années 80, personne ne vous aurait cru si vous lui disiez « J’ai un ordinateur d’une puissance de 1541 MIPS muni de 512 Mo de RAM, dans la poche de ma chemise. »
Nerces
Et moi, je ne tilte même pas… Fatigué Merci à tous.
juju251
C’est certain, mais ce n’est pas le même usage non plus.
asbeste
Pour moi le plus gros défaut de la bête est l’absence du Mipi DSI… Parce qu’en utilisation sur un écran externe un pi de taille classique ne gênera pas… La où la taille prends tout son sens c’est dans l’intégration et la le DSI peut être sacrément utile…
Ccts
Ça faisait longtemps que j’avais pas vu la gpi case. Ils ont sorti une v2 avec un dock sympa mais seulement pour le compute module. Seule la version 1 tourne avec le pi zéro. Ils vont ptet faire une mise à jour.<br /> C’est tellement bien le rpi pour le retro gaming.
gamez
le Pi Zero 2 W offre une solution autrement plus musclée pour émuler sans difficulté aucune toutes les machines 8 / 16 bits des années 80-90.<br /> c’était déjà facilement le cas avec les versions précedentes depuis longtemps il me semble
davidly
Dommage pour la chauffe, car j’aurais bien remplacé mon Zero W qui tourne 24h/24 comme caméra de sécurité.<br /> Pour chercher les séquences enregistrées, c’est très lent, donc le surplus de puissance est intéressant. Alors oui on peut coller un ventilo, mais du coup faut changer le boîtier…
Nerces
La chauffe reste mesurée : si le Pi Zero 2 W ne tourne pas à fond, il n’atteint jamais les 70°C.
Nerces
Le Pi Zero était quand même assez limité. Là, on dispsoe d’à peu près la même puissance qu’un Pi 3 Model A. C’est plus confortable pour tous les émulateurs.
Voigt-Kampf
C’est un peu ce que je trouve dommage, 80% des Raspberry Pi c’est pour les transformer en émulateur…
chicour
Voulant réaliser une dmdclock j’ai pensé à ce w2<br /> La soudure doit être précise ?<br /> Car les pi 2 et 3 sur leboncoin en occaz sont introuvable et le pi 4 bien trop cher
Gmp13000
La grenouille qui voulait être plus grosse que le bœuf…<br /> Ca sert à quoi d’avoir un pin’s qui chauffe autant qu’un thermoplongeur bientôt???<br /> La philosophie de base de cette petite carte à tout faire, c’est cramée toute seule…<br />
Bombing_Basta
Y’a pas de soudure « précise » y’a juste bonne soudure et collage…<br /> Faire des bonnes soudures, c’est tout ce qui compte, après bien sûr faut éviter de souder deux pins entre elles, donc un peu de précision avec la panne.
jeanlain
« Enfin, impossible de ne pas évoquer la présence du fameux GPIO 40 broches, mais comme sur les autres Pi Zero, les broches doivent être soudées pour que la chose soit fonctionnelle. »<br /> Euh, c’est pas un défaut ça. Ca permet au raspberry de prendre moins d’espace pour ceux qui n’ont pas besoin des ports GPIO.<br /> Et ceux qui en ont besoin, et ne veulent pas les souder … peuvent acheter un Raspberry pi zero 2 WH : Raspberry Pi Zero WH - KUBII<br /> Et c’est pas nouveau, les anciens modèles étaient aussi proposés en version « WH »…
Bombing_Basta
Et puis donner en défaut le fait qu’on puisse avoir à faire de la soudure sur l’incarnation du DIY…
Nerces
Vous avez raison, plus qu’un « défaut », je voulais le souligner de manière très claire : je vais modifier.
KlingonBrain
Dans les années 80, personne ne vous aurait cru si vous lui disiez « J’ai un ordinateur d’une puissance de 1541 MIPS muni de 512 Mo de RAM, dans la poche de ma chemise. »<br /> C’est clair.<br /> Au début des années 80, on était déjà très content d’avoir un ordinateur avec 16Ko de RAM sur sa table.<br /> [mode vieux con]<br /> Mais à l’époque, beaucoup de gens savaient programmer et apprenaient a faire vraiment de l’informatique. Contrairement aux millions d’utilisateurs de smartphones-minitels d’aujourd’hui. Je trouve que l’évolution est franchement décevante.<br /> Euh, c’est pas un défaut ça. Ca permet au raspberry de prendre moins d’espace pour ceux qui n’ont pas besoin des ports GPIO.<br /> D’ailleurs ça n’est pas idiot, pour des débutants, il est bien plus facile de souder que de dessouder.<br /> @Bombing_Basta<br /> Et puis donner en défaut le fait qu’on puisse avoir à faire de la soudure sur l’incarnation du DIY…<br /> Oui, hélas la mode de cette époque, c’est la friandise marketing de la facilité « faites tout sans rien apprendre ». Et surtout, sans rien faire de ses mains…<br /> Mais il faut avoir le courage de dire aux gens qu’il y a des limites à cette logique. Et qu’ils feront tellement de choses intéressantes en apprenant un peu.<br /> Par exemple, apprendre à souder, ce n’est pas très difficile. Et c’est quand même la base pour faire quoi que ce soit en électronique.<br /> Sans quoi l’usage des GPIO sera de toute façon très limitée…<br /> @Voigt-Kampf<br /> C’est un peu ce que je trouve dommage, 80% des Raspberry Pi c’est pour les transformer en émulateur…<br /> Il faut se méfier des apparences.<br /> Comme on dit, la majorité est parfois silencieuse.<br /> @Gmp13000<br /> La grenouille qui voulait être plus grosse que le bœuf…<br /> Ca sert à quoi d’avoir un pin’s qui chauffe autant qu’un thermoplongeur bientôt???<br /> La philosophie de base de cette petite carte à tout faire, c’est cramée toute seule…<br /> Non, car il est tout à fait possible de baisser la fréquence, le voltage et l’usage des cœurs pour limiter la dissipation thermique. Je pense qu’il n’est pas impossible de revenir au niveau d’un PI V1 tout en gardant quand même de meilleurs perfs.<br /> Et partout ou plus de dissipation thermique est possible, ce surcroît de puissance sera utile.<br /> Il faut bien comprendre que personne ne peut outrepasser les loi de la physique. C’est pourquoi de nombreux smartphones ont aujourd’hui recours à des dispositifs de dissipation par caloducs. En comparaison, la puce du PI 3 qui est utilisée ici se contentera d’un peu d’air autour, ce qui peut être fait avec quelques trous dans le boitier.<br /> Pour finir, demandez vous qui est prioritaire sur les processus de gravure les plus récents et les moins consommateurs. La fondation à l’origine du PI ? ou une grande marque de smartphone ?<br /> @davidly<br /> Dommage pour la chauffe, car j’aurais bien remplacé mon Zero W qui tourne 24h/24 comme caméra de sécurité.<br /> Pour chercher les séquences enregistrées, c’est très lent, donc le surplus de puissance est intéressant. Alors oui on peut coller un ventilo, mais du coup faut changer le boîtier…<br /> Si tu ne veux pas changer de boitier, il y a toujours la solution de percer des trous d’aération dedans.
Zimt
@KlingonBrain Il y a deux mois au boulot, un développeur Java, sérieusement, me dit « Si j’ai pas un i7 avec au moins 8Go de RAM je peux pas bosser ».<br /> Je précise que c’est juste pour faire une appli client/serveur passe-plat toute simple
benben99
C’est le problème quand tu engages des types qui ne sont jamais allé à l’université et qui se pensent capable d’être des programmeurs… Tu te retrouve avec du code plein de bogues et pas optimisé<br /> Pas la peine d’essayer de leur parler de complexité. Ca passe par une oreille et sort par l’autre.
benben99
Le gros problème du Pi est qu’ils mettent des composantes de mauvaise qualité pour baisser le prix de quelques dollars…<br /> Cela a toujours été le problème avec les Pi…<br /> Au pire faites, une version pour les pauvres et une autre pour les gens normaux qui coûte un peu plus cher et avec du bon matos
_Ludo
Et moi j’ai trouvé cela tout à fait exact et proportionné à la relecture :'D tout va bien !
Zimt
@benben99 Des fois ça m’arrive des les charrier avec la même vanne : "Ah mais oui sinon sur papier, elle marche très bien ton application "<br />
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