Réagissant au choix de Vivendi d'entrer en négociations exclusives avec Numericable, le gouvernement rappelle qu'il demeurera vigilant sur l'emploi. Malgré tout, son pouvoir restera limité.
Vivendi a finalement préféré l'offre d'Altice (propriétaire de Numericable) plutôt que celle de Bouygues pour céder sa filiale SFR. Des négociations exclusives vont être conduites dans les 3 prochaines semaines, les deux parties pouvant alors décider de la vente du groupe pour 11,75 milliards d'euros.
Avant même cette annonce, une partie du gouvernement a sévèrement critiqué Numericable, en particulier sa structure et son capital. Arnaud Montebourg a en effet rappelé que le groupe Altice est immatriculé au Luxembourg. Le ministre a donc fait comprendre qu'il serait compliqué pour lui de dialoguer avec cette société si elle désire à l'avenir supprimer des emplois.
De son côté, le ministre de la Consommation dit avoir pris acte de cette décision. Benoît Hamon ajoute qu'il restera « particulièrement vigilant à la question de l'emploi, de l'investissement ainsi qu'aux tarifs et services offerts aux consommateurs ».
Pour rappel, Numericable avait formulé plusieurs garanties en matière d'emploi. Il s'engageait ainsi à conserver les « 8 500 emplois chez SFR et les 2 400 emplois chez Numericable ». Il ajoutait même à ne procéder à aucune « suppression d'emploi sous quelque forme que ce soit » et entendait même recruter des commerciaux.
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