Google ne devrait pas s'orienter vers une logique de production de véhicules automobiles. Alors que la firme américaine teste des voitures autonomes en Californie, elle a rappelé sa stratégie en la matière, à l'occasion du salon de Francfort.
Interrogé par Reuters, Philipp Justus, directeur général pour l'Europe centrale et orientale a ainsi tenu à préciser : « Ce n'est pas quelque chose que nous pourrions faire seuls. Par ailleurs, Google n'a pas l'intention de devenir un constructeur automobile ». Le groupe va plutôt s'appuyer sur des accords avec des constructeurs ou des services embarqués pour promouvoir ses solutions et ses technologies.
Pour rappel, en matière de voitures autonomes, l'idée de Google est de proposer de nouveaux moyens de déplacement, Google entend permettre aux individus de dégager davantage de temps pour qu'ils utilisent d'autres services du groupe (et accessoirement aient facilement accès à des contenus publicitaires).
Si l'ambition de Google est volontairement hégémonique, le salon de Francfort, lieu dédié au marché européen de l'automobile (et des constructeurs) n'est pas le lieu le plus indiqué pour déclarer une guerre frontale aux constructeurs traditionnels. Google joue au contraire la carte de l'intégration dans les produits d'autres acteurs du marché.
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