Comment les passeports vaccinaux pourraient entériner l'adoption massive des blockchains

Cyril Fiévet
Cyberculture
01 juillet 2021 à 11h07
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European Travel Commission
European Travel Commission

Alors que l'Europe a annoncé des « certificats verts » pour cet été, une multitude de « passeports COVID numériques » sont déjà opérationnels, et beaucoup fonctionnent sur des blockchains. Un cas d'usage qui pourrait précipiter la généralisation de cette technologie. Qu’est-ce que ça change ?

Prévus pour le 15 juin prochain, les « certificats verts numériques » pour « faciliter la sécurité et la libre circulation pendant la pandémie COVID-19 au sein de l'Union européenne » marquent une nouvelle étape dans la lutte contre la crise sanitaire et le retour à une vie normale. Mais la Commission européenne semble en retard sur le sujet, puisqu’il existe déjà une multitude de passeports vaccinaux et autres certificats numériques de santé, déjà opérationnels ou faisant l’objets de tests avancés.

Or, beaucoup de ces solutions ont un point commun : elles fonctionnent sur des blockchains et privilégient ainsi un stockage et une validation décentralisés des informations.

NFT © Rokas Tenys / Shutterstock.com

On ne parle (presque) plus que de ça. De titres racoleurs en ventes aux enchères, médias et néophytes constatent, abasourdis, qu’un simple GIF animé peut se vendre plusieurs millions de dollars. Pas si vite : les NFT ne sont ni une mode, ni une folie passagère. Lire la suite

Des blockchains partout ?

Début mars 2021, New York a été le premier Etat américain à adopter une application mobile « pour confirmer la vaccination d'un individu ou un test COVID-19 négatif récent via un transfert de données confidentielles, afin d’aider à accélérer la réouverture des théâtres, stades et commerces ». L’outil s’appuie sur la solution Digital Health Pass d’IBM, basée sur la blockchain semi-privée Hyperledger Fabric.

Depuis plusieurs mois, une vingtaine de compagnies aériennes, dont Nippon Airways, Quantas, Thai Airways ou Virgin Atlantic, testent le Travel Pass mis au point par l’Association internationale du transport aérien (IATA), et le lancement public de l’application semble imminent. La solution est développée par Evernym et repose également sur la blockchain Hyperledger.

IBM Digital Health Pass
IBM Digital Health Pass

D’autres compagnies aériennes ont choisi d’expérimenter la solution AOK Pass. Parmi elles, Alitalia, Singapore Airlines ou Etihad Airways, mais aussi de Air France, qui l’a d’abord testé sur des vols vers les Antilles puis, depuis mars 2021, sur des routes vers les Etats-Unis. Soutenue par plusieurs organismes de premier plan, dont la Chambre de commerce internationale (ICC), la solution est développée à Singapour par deux start-up et s’appuie sur la blockchain publique Ethereum.

En Estonie, Guardtime a mis au point VaccineGuard, « une plateforme numérique pour connecter entre eux tous les participants de l’écosystème de la vaccination » (y compris les citoyens). La solution est développée avec le soutien des gouvernements estonien, islandais et hongrois, en partenariat avec AstraZeneca, et s’appuie sur la blockchain privée KSI, déjà utilisée de longue date en Estonie par différents services gouvernementaux.

VaccineGuard
VaccineGuard

Appel d’air

Bien sûr, d’autres solutions, comme le fameux « passeport vert » en Israël ou le CommonPass poussé par le Forum économique mondial (WEF) et testé par plusieurs compagnies aériennes (United Airlines, Lufthansa, JetBlue et d’autres), n’utilisent pas de blockchains. Mais, outre les projets très avancés mentionnés ci-dessus, l’intérêt que suscite cette technologie est bien réel, et même perceptible un peu partout dans le monde.

En Malaisie, un système de passeports vaccinaux reposant sur des blockchains serait la clé pour relancer le tourisme, y compris le tourisme médical, estime par exemple Kuljit Singh, médecin et président de l’Association des hôpitaux privés de Malaisie (APHM). « La technologie blockchain serait une solution idéale pour mettre en œuvre un système de passeports vaccinaux numériques, qui assurerait l'anonymat, l'immuabilité et, plus important encore, la transparence. Nous enjoignons fortement le gouvernement de commencer à mettre en œuvre un tel système immédiatement », écrit-il en mars 2021.

CommonPass
CommonPass

Le sujet a d’ailleurs fait l’objet de travaux académiques. En août dernier, des chercheurs de l’Université Khalifa, à Abou Dabi (Émirats Arabes Unis) avaient proposé une « solution basée sur une blockchain pour des passeports médicaux numériques et des certificats d'immunité COVID-19 ». S’appuyant sur Ethereum et les smart contracts (contrats automatisés) qui peuvent y être déployés, la solution a été mise en accès libre, dans une logique FOSS. « Nous pensons que notre design ouvre la voie à des solutions efficaces pour aider à arrêter la transmission des infections, en particulier de la COVID-19, grâce à l’enregistrement précis et approprié des événements d'une manière infalsifiable », concluaient les scientifiques.

Dans tout ça, la décision de la Commission européenne de généraliser les certificats numériques agit comme un catalyseur. Le principe retenu est que chaque Etat membre européen développe sa propre solution de gestion nationale des passeports de santé, la Commission se chargeant pour sa part de mettre en place « une passerelle » pour faire communiquer entre eux ces systèmes potentiellement hétérogènes.

Certus MyHealthPass
Certus MyHealthPass

Même si le mot « blockchain » n’apparaît jamais dans la documentation officielle relative aux certificats verts, la démarche européenne a quoi susciter des velléités de la part des fournisseurs de solutions, à commencer par ceux ayant misé sur les blockchains. En Suisse, Sicpa s’est positionné dès l’annonce de la Commission européenne pour proposer sa solution maison. L’entreprise séculaire, initialement spécialisée dans l’impression de billets de banque, a développé Certus MyHealthPass, un « dispositif de vérification des informations de santé universel, indépendant et sécurisé » qui s’appuie notamment sur son partenaire Guardtime et la blockchain estonienne KSI.

En Allemagne, le gouvernement fédéral a signé début mars un contrat public, d’un budget de 2,7 millions d’euros, portant sur la fourniture d’une solution de « certificats de vaccination électroniques ». Si le choix d’une architecture finale n’a pas été officiellement précisé, le marché a été attribué à un consortium mené par IBM (qui devrait, en toute logique, pousser sa solution blockchain) et incluant Ubirch, une entreprise allemande spécialisée dans les technologies blockchain, notamment en connexion avec l’Internet des objets (IoT). La start-up a d’ailleurs développé son propre « certificat de vaccination numérique », utilisant la blockchain privée Govdigital, opérée par une quinzaine de fournisseurs fédéraux et municipaux sous l’égide du gouvernement fédéral. Il paraît donc très probable que l’Allemagne misera partiellement ou entièrement sur des blockchains pour gérer ses passeports vaccinaux.

Digital green certificate (Commission européenne)
Digital green certificate (Commission européenne)

Les atouts de la décentralisation

Quels que soient les choix européens (et français) en la matière, il paraît donc vraisemblable que, dès cette année, des dizaines de millions de personnes dans le monde utiliseront des blockchains, parfois sans le savoir, pour circuler et reprendre une vie normale. Reste à mesurer ce que la généralisation des blockchains implique, tant au plan industriel que pour l’usager.

À tout le moins, on assiste sans doute là une forme de reconnaissance d’un ensemble de technologies qui n’ont pas toujours fait l’unanimité ces dernières années. « Toute la beauté de la technologie que nous utilisons est de donner au passager le contrôle total de ses données. Il n’existe pas de base de données centrale et personne ne peut donc la pirater. Le passager reste propriétaire de ses données et les partage avec la compagnie aérienne. C'est vraiment puissant et c'est probablement l'un des tout premiers exemples de technologie blockchain mise en œuvre d'une manière qui bénéfice aux citoyens », résume Alan Murray Hayden, responsable des produits de sécurité aéroports et passagers au sein de IATA.

Blockchain

Alors que beaucoup des plus fervents partisans des crypto-monnaies ont souvent rejeté l’idée de blockchains, privées ou publiques, utilisées à d’autres fins que les crypto-monnaies elles-mêmes, on peut penser que la crise COVID aura été révélatrice. « Je crois fermement que les fonctionnalités des technologies blockchains vont au-delà des paiements et de l'échange de valeur. Les blockchains ont le potentiel d'englober toutes les facettes de notre vie quotidienne — même celles que nous tenons pour acquises », note Brad Yasar, dans une tribune intitulée Comment les blockchains peuvent aider à suivre les vaccins COVID-19. Même si le sujet n’est pas directement celui des passeports vaccinaux, le propos est édifiant, venant du co-fondateur du Blockchain Investors Consortium, un regroupement d’investisseurs dans des projets blockchain et crypto-monnaies qui pèse 5 milliards de dollars.

Sans surprise, les fournisseurs de solutions blockchain mettent en avant les atouts du principe de décentralisation, tout en insistant sur le respect de la vie privée. « Enregistrer tous les dossiers médicaux sur une seule plateforme, puis utiliser ces informations pour vérifier qu’une personne a été vaccinée avant de la laisser entrer dans un bâtiment, un avion ou un stade — c'est bien [...] mais pour moi, cela ressemble à Big Brother. L'opportunité que nous avons avec les blockchains est de fournir le même résultat sans centraliser les données. C'est vraiment ce qu’apporte la technologie blockchain : des informations d'identification vérifiées de manière décentralisée. Je ne pense pas que nous ayons une autre façon de le faire », estime Eric Piscini, vice-président des marchés émergents chez IBM, dans Forbes.

Tout le monde n’est bien sûr pas de cet avis. « La blockchain est une technologie très difficile à mettre en œuvre et aussi très nouvelle. Elle n’est pas largement reconnue par de nombreux gouvernements comme une solution appropriée et fiable », rétorque, dans le même article, JP Pollak, co-fondateur du Commons Project (qui développe le passeport vaccinal CommonPass, sans blockchain donc).

CommonPass
CommonPass

Et l’usager, dans tout ça ?

Pour les utilisateurs des certificats numériques de santé et autres passeports vaccinaux, l’usage des blockchains ne change pas grand-chose en apparence. La plupart des applications existantes fonctionnent sur des principes similaires : l’usager se fait tester ou vacciner auprès d’un centre médical agréé, puis scanne le résultat qui apparaît sur son mobile sous la forme d’un code QR, dont la validité sera ensuite vérifiable par une autorité tierce. Mais ce qui se passe « en coulisses », à commencer par la façon dont sont stockées et échangées les informations, diffère selon les solutions retenues.

Pour les adeptes de solutions blockchain, l’idée maîtresse est de dissocier données de santé et identité numérique, tout en conservant les données sur l’appareil de l’usager. En somme, un individu peut prouver qu’il est vacciné ou non malade, sans pour autant fournir son identité ni aucune autre donnée personnelle. Seuls s’échangent des jetons cryptographiques, réputés inviolables.

Digital Green Certificate / Evernym
Digital Green Certificate / Evernym

Dès la publication par la Commission européenne des grandes lignes des certificats, le camp blockchain a fait entendre ses réserves. Même si chaque pays européen développera sa solution, l’architecture globale retenue présente des inconvénients et des lacunes, estime par exemple Evernym (solution blockchain retenue par IATA). Si le dispositif européen va permettre le scan rapide et efficace des preuves de vaccination et de test, « il n’offrira pas la confidentialité, la sécurité et la flexibilité d'une solution complète à base d’identifiants vérifiables », assure-t-elle. « Il y aura du clonage, de la photocopie et des captures d'écran de ces certificats verts européens, tandis que des tiers seront susceptibles de lire des détails personnels à partir des codes QR », avertit Evernym, qui pointe aussi l’absence de quelques choix techniques importants, remis à une date ultérieure.

Un autre point — potentiellement problématique – concerne l’interopérabilité de toutes ces solutions. Si la Commission européenne a bien précisé que les certificats devront être compatibles « tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Europe », on voit mal comment cela pourrait être le cas à court terme. Avec ou sans blockchains (qui ne sont d’ailleurs pas compatibles entre elles), les solutions testées ou déjà déployées, en particulier hors de l’Europe, reposent sur des architectures bien distinctes et les tentatives de standardisation en la matière sont très récentes. Good Health Pass, une initiative regroupant 80 acteurs industriels et fournisseurs de solutions blockchain, vient d’ailleurs de se fendre d’une « Lettre ouverte à la Maison Blanche », invitant les autorités de santé américaines à accélérer la normalisation des passeports sanitaires numériques, via des standards ouverts et pleinement interopérables.

Ajoutez à cela un zeste de géopolitique, avec par exemple la décision européenne de ne pas inclure dans son dispositif les vaccins non agréés par l'Europe (donc, à ce jour, les vaccins russe et chinois), et vous comprendrez qu’à court terme... ça risque d’être compliqué. Si des pays européens adoptent de façon isolée le vaccin russe Sputnik V, leurs concitoyens pourraient voir leur certificat de vaccination rejeté par les applications, y compris au sein de l’Europe (ce qui réduit un peu le concept de « passeport »). En l’état, on peut s’attendre à une sorte de « balkanisation » des applications COVID, forçant un voyageur à montrer une preuve de vaccin sur une application, un résultat de test PCR sur une autre, voire à devoir utiliser des services différents selon les destinations — ou les compagnies aériennes utilisées...

Passeport COVID

Une étape majeure

Toujours est-il que, à n’en pas douter, ce qui se joue actuellement relève d’enjeux majeurs — comment sont traitées, stockées, vérifiées des données (très) personnelles –, enjeux qui vont bien au-delà de la pandémie et de la problématique sanitaire proprement dite.

Le choix « blockchain ou non » est pour le moins structurant. Pour IBM, qui n’hésite pas à évoquer une « démocratie de la donnée », la possibilité pour les citoyens de prendre le contrôle de leur statut relatif à la COVID est une « opportunité très significative et très puissante ».

mundissima / Shutterstock.com
mundissima / Shutterstock.com

Mais le débat ne s’arrête pas là. C’est bien d’identité et/ou d’identification numérique (au sens large) dont il s’agit et, pour les partisans des blockchains, la question porte globalement sur la remise en cause d’un modèle. « Le principe de Self-sovereign identity (SSI) [une approche conférant aux individus le contrôle de leur identité numérique] est la killer-application des blockchains. Non seulement ce principe a le potentiel d’affecter toutes les interactions numériques sur cette planète, mais il est aussi l’opportunité de transformer la façon dont nous imaginons le consentement et la sécurité, dans le contexte de partage d’informations personnelles », insiste Evernym. Dit autrement, les certificats COVID ne sont que la partie émergée d’un vaste iceberg, qui pèse depuis longtemps sur les usages du numérique.

Au final, d’un côté on peut considérer que la pandémie booste la créativité, favorise l’adoption de technologies nouvelles et, peut-être, accélère la transition vers des modèles numériques plus décentralisés et plus respectueux de la vie privée. De l’autre, on peut s’inquiéter que cette évolution essentielle des systèmes d’informations mondiaux, qui concerne chaque citoyen, s’effectue dans l’urgence et, pour l’instant, sans grande coordination ou normalisation internationale.

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Commentaires (43)

tangofever
Quelle connerie ce satané passeport, il va se faire pirater en moins de deux pour être perpétuellement valide encore une ânerie attendu de doigts ferme par le dark web, ce passeport sera un vrai passeport à virus informatique, quelle ironie pour lutter contre un virus !
Pierro787
Merci a Clubic pour cet article très intéressant. Oui la blockchain est une bonne idée mais il se pose des questions:<br /> Comment fait on si on doit attendre parfois 2 ou 3 minutes la vérification du passeport pour cause de saturation des nœuds du réseau ? Ca risque de poser de gros problèmes.<br /> Une blockchain doit bénéficier à tous, y compris les mineurs, ceux qui hébergent des nœuds du réseau chez eux. Pour Ethereum, il y a des frais de gas assez important quand on veut inscrire de nouvelles données du genre 200 dollars par moment, selon la charge. Irréaliste si on veut inscrire les données de millions de passeports sanitaires.<br /> Ou se retrouvent stockées les donnes des passeports sanitaires ? Fragmentees Dans les milliers de nœuds du réseau via un système IPFS ? Pourquoi ce serait a des volontaires privés de servir de prestataires pour un service public ?<br /> Bref, bcp de questions en suspend mais le concept est très interessant et montre la voie de ce que sera peut être un jour le Web 3.0
Bombing_Basta
Le covid utilisé à toutes les sauces et notamment imposer le traçage biométrique de masse…<br /> J’en peux plus de cette société bordel…
Pierro787
Non pas de piratage possible si les données des passeports sont stockées de manière fragmentée dans des milliers de nœuds comme le permet le protocole IPFS. Les données sont chiffrées, fragmentees.<br /> Aucun détendeur de nœud ne peut y accéder, même en allant directement sur le SSD de la machine.<br /> Pour imager, tu écris ton passeport sur une feuille de papier A4, tu chiffres le message, puis tu prend ta feuille que tu coupe ensuite en 1000 petits morceaux et que tu donnes à 1000 personnes différentes tout autour du monde. Même en ayant un seul bout de papier, qui est déjà chiffré, rappelons le, tu ne pourras jamais récupérer l entièreté du document car les 999 autres bouts de papier sont ailleurs , parfois à des milliers de kms de la.<br /> fr.m.wikipedia.org<br /> InterPlanetary File System<br /> modifier - modifier le code - voir Wikidata (aide) InterPlanetary File System (ou IPFS, système de fichier inter-planétaire), est un protocole pair à pair de distribution de contenu adressable par hypermédia, conçu à l'origine par Juan Benet. L'implémentation principale d'IPFS est un logiciel libre dirigée par l'Interplanetary Networks.<br />
cirdan
Avec tous les faux résultats de test qui circulent actuellement, ça n’est pas l’adoption d’une blockchain qui empêchera les mêmes magouilles pour le passeport vaccinal. Si le document de départ est un faux, il sera enregistré valide sur la blockchain.<br /> La technologie nous vend encore abusivement de la sécurité en ne se concentrant que sur l’aspect technique de la chose.
Pierro787
@cirdan<br /> Non, ce ne sera pas toi qui contrôlera l enregistrement du document sur la blockchain. Du moins je l’espère sinon ça n a aucun intérêt. Ce sera un tiers, idéalement le laboratoire ou le médecin. Et si le médecin magouille, c est radié de l ordre des medecins, on l a vu avec les faux certificats de vaccination fournis aux écoles a la demande de parents anti vaccin.<br /> Quand tu fais un virement bancaire, ce n est pas toi qui credite l argent sur le compte du destinataire mais sa banque. Quand tu déposes des espèces sur ton compte en banque, ce n est pas toi qui dit combien tu mets mais la machine qui a compté les billets à ta place et tu ne peux pas changer montant. Quand on te verse ton salaire ou tes allocations, ce n est pas toi qui fait l opération mais ton employeur ou la CAF.<br /> Ce sera pareil si on suit la même logique.
carinae
en même temps … il faut bien faire quelque chose, sinon on ne s’en sortira jamais … Les gens ne veulent pas de passeport, ne veulent pas d’attestation, ne veulent pas rester chez eux, ne veulent pas le masque, les gestes barrières, ne se genent pas pour passer d’une région sous restrictions a une avec moins de restrictions, certains ne veulent même pas du vaccin … tout ca, au nom de la sacro-sainte liberté individuelle (accessoire on n’a pas demandé a être contaminé)… bref, il y aura certainement des abus, surtout avec le «&nbsp;tourisme médical&nbsp;», mais ils devraient être minimes au vu de la technologie surtout si ce sont les médecins qui valident (et accessoirement jouent leur carrière).<br /> Quoiqu’il en soit le problème de la sécurité et des données personnelles ne se sera jamais autant posé … il était temps !
cirdan
Je suis bien d’accord avec le fait qu’il faut faire quelque chose, mon propos n’était pas sur ce point.<br /> C’est simplement quelque chose que je trouve assez agaçant quand on essaie de nous vendre une innovation, nous faire croire que c’est la panacée alors que de partout où il y a besoin d’une intervention humaine (comme ici au départ du processus), il reste toujours un risque. Et je ne parle même pas des risques de défaillance du matériel ou de panne du réseau quand tu auras besoin de montrer ce passeport.<br /> En gros, merci de montrer les bienfaits de votre technologie, mais montrez-en aussi les limites !
cirdan
Je ne veux pas m’avancer à parler plus d’une technologie que je ne maitrise pas, mais même cette blockchain ne supprime pas le QR code de départ, ni une intervention humaine avant que ces données ne soient intégrées. Partant de ce principe, on a bien le droit d’avoir des doutes quelle que soit la technologie employée.
Pierro787
@cirdan<br /> Pour simplifier a l’extrême, Il faut voir une blockchain comme une feuille de calcul d un tableur avec chaque ligne qui correspond à une transaction, datée, émetteur, destinataire, méta-données, etc.<br /> Une fois enregistrées, les lignes ne peuvent plus être supprimées, et sont conservées pour toujours.<br /> La blockchain est enregistrée en simultanée sur des milliers de nœuds (ordinateurs) répartis librement tout autour du monde. Pour y écrire de nouvelles lignes, il faut réaliser des operations de calculs , complexes, qui sont réalisées par les mineurs et qui sont rémunérés pour cela.<br /> Une blockchain ne sert pas qu aux cryptomonnaies mais aussi pour d autres objets comme les NFT, les contrats a terme, les noms de domaine, peut être demain les passeports sanitaires.<br /> Contrairement à une idée reçue, on ne stocke pas grand chose comme metadata dans une blockchain. Pour un NFT, c est 256 octets qui pointent en général vers un nom de domaine qui contient le fichier multimédia en question.<br /> Actuellement, des blockchains un peu ancienne comme Bitcoin ou Ethereum font autour de 200 Go et grossissent chaque jour, a chaque nouvelle transaction enregistrée.
cfievet
Juste pour répondre sur quelques points précis :<br /> . Ne pas croire que blockchain est synonyme de lenteur.<br /> Il y a déjà, en fait, des blockchains ultra-rapides (disons plusieurs milliers de transactions par seconde, sans entrer dans les détails). Il y a aussi des moyens d’accélérer les traitements par des solutions dite «&nbsp;Layer 2&nbsp;», qui peuvent prendre de multiples formes. Exemple avec Bitcoin, où Bitcoin Lightning autorise des transactions quasi immédiates (contre quelques minutes sur le réseau principal). Ne pas oublier aussi que certains systèmes tourneront sur des blockchains privées, donc avec des «&nbsp;vérifieurs&nbsp;» triés sur le volet et plus homogènes…<br /> . Ethereum<br /> Ethereum est engorgé, mais n’exagérons rien. En ce moment les frais de transaction sont particulièrement élevés (le «&nbsp;gas&nbsp;» moyen est actuellement de 7/8$, toujours plus près de 10 que de 200) mais les transactions demeurent rapides (&lt; 1 minute). Et le réseau est en train de migrer vers une v2, qui sera plus rapide. En outre, comme je disais, il y a des moyens d’accélérer avec des traitements par batch etc.<br /> Stockage<br /> IPFS est utilisé en effet dans certaines des solutions que j’ai évoqué. Pour ce qui est des prestataires publics/privés, c’est un autre (gros) débat. Mais les blockchains ne seront pas le premier exemple de logiciels, applis ou prestataires privés utilisés par l’administration ou des services publics
carinae
Alors déjà quand tu dis «&nbsp;ils&nbsp;» de qui tu parles ? Parce que c’est bien beau d’accuser mais encore faut il avoir des preuves.<br /> Il s’agit ici d’un passeport numérique…qui n’a rien d’obligatoire et de surcroît basé sur la blockchain… Le simple fait d’être sur un site fait que tu laisses des informations … et ça ne te choque pas…<br /> C’est toujours pareil avec les complotistes de pacotille…ils critiquent le système, élaborent des théories mais ne sont pas les derniers a utiliser ce même système, en l’occurrence ici le système de santé.(Bah oui hein quand on est malade les théories s’envolent)
popernik
De mon humble avis tout système a des failles qu’il y a moyen d’abuser, ici je pense que ce sera plus au niveau humain et validité du test que sur la technologie employée. Eg je suis riche je paye un médecin peu scrupuleux pour validé le passeport COVID de mon joueur de foot car ,il y a match la semaine prochaine pour la finale de la champions-league … Il y déjà des scandales dans le foot d’entraîneur qui ont fait usage de faux …
lefranstalige
Pour réagir sur certains points:<br /> Une blockchain ne repose pas nécessairement sur des mineurs ou des validateurs publics. Les Etats pourraient très bien utiliser une blockchain privée où les validateurs seraient par exemple chacun des Etats participants. Monsieur et Madame tout le monde ne pourrait par exemple ni valider les nouvelles données et les Etats pourraient définir comment on peut lire l’information sur la blockchain. Par exemple via une app dédiée, chacun pourrait connaître son résultat et celui de ses enfants vivants sous le même toit. Chacun pourrait avoir un QR code dédié qu’on pourrait présenter à quelques’un d’autre qui aurait également l’application et en retour de la lecture du QR code, l’autre pourrait connaitre la situation de celui qui l’a présenté.<br /> Une blockchain ne doit pas nécessairement utiliser une puissance de calcul pour valider une transaction. Il existe des blockchains (privées ou publiques) qui ne se basent ni sur la preuve de travail (Proof Of Work) ni sur la preuve d’enjeu (Proof Of Stake) pour valider une écriture dans la base de données distribuer (blockchain) mais une simple publication d’un résultat dans le réseau pourrait suffire.<br /> Une blockchain publique comme Bitcoin ou Ethereum est intéressante pour sa résistance à la censure. Mais ici, il n’y a pas d’intérêt. Ceux qui pourraient censurer le passport sont justement ceux qui le réclament.<br /> Pour ce qui est des failles du système, bien évidemment qu’une telle solution en aurait. Il suffirait d’avoir un accès en écriture sur le logiciel qui écrit de nouvelles entrées dans la blockchain. Par exemple un simple cheval de Troie sur l’ordinateur du Médecin qui valide des vaccinations dans le réseau et c’est réglé.<br /> La technologie blockchain rendra par contre plus difficile une modification d’un résultat.
Babaorum_00
Ce genre de passeport est une honte pour une maladie qui n’est dangereuse que pour à peine 1% de la population
kiwi5
la ou j’habite on est plus ou moins comme avant, meme plus de masque, on a eu un confinement long dont la reponse du gouvernement etait fermez vot’ gueule. On a suivi des protocoles objectifs fait par des universitaires et de maniere pragmatique. On a aussi panique assez tot, enfermant tout le monde des 600 cas.<br /> L’autre qui dit dangerueux pour 1%, ca fait du monde, et a encombrer les soins intensifs c’est d’autres personnes qui n’y ont pas acces (et croyez moi il y a rarement des lits vides). Mourrir d’un truc respiratoire c’est une torture lente, je ne le souhaite qu’a une poignee de gens que je deteste
lefranstalige
Aujourd’hui on a déjà quelques vaccins obligatoires comme:<br /> Diphtérie, tétanos et poliomyélite (DTP)<br /> Coqueluche<br /> Hépatite B<br /> Rougeole, oreillons et rubéole<br /> etc.<br /> Et pourtant, personne n’en fait tout une histoire.
Babaorum_00
Et bien on devrait (mais c’est un autre sujet)<br /> Avant, il y avait 4 vaccins obligatoires, maintenant 11 (donc 8 qui le sont devenus, la maladie en question est elle subitement devenue + dangereuse ? Je ne pense pas)<br /> Et là on parle d’une maladie qui tue 0.2% des contaminés, quasi uniquement des + de 50 ans ou avec comorbidités. Allez demander à la Polio, tétanos, coqueluche etc… leur taux de létalite et qui elles touchent <br /> Vacciner contre une maladie grave est un sujet, vacciner contre une maladie bénigne pour 99% de la population en est un autre !
philouze
Contrairement à ce que la blockchain POW de bitcoin a fait accroire, la logique de blockchain distribuée dans laquelle les mineurs sont en collaboration/vérification plutôt qu’en compétition permet d’imaginer des chaines dont la puissance est une fonction de la taille du réseau (ou même chaque utilisateur est «&nbsp;contraint&nbsp;» de partager une des tâches).<br /> Cardano est par exemple 4 millions de fois plus efficace que la chaine BTC, Tezos serait encore plus performant et le pompon reviendrait à IOTA/Tangle. Ces chaînes sont si efficaces qu’au lieu d’en dépenser, on peut trader de l’énergie au KWh près dessus !<br /> Dans ce dernier cas les accès sont simultanés, il n’y a pas d’attente avec un cycle imposé à la minute.<br /> C’est au contraire un moyen presque low cost de créer une base de données distribuée et fiable.<br /> Utiliser Ethereum (1.0)comme l’a fait abu dhabi est en tout cas une erreur, à moins qu’il n’aient profité du protocole en betatest pour Eth2.0, c’est bien historiquement la première chaine réellement fonctionnelle pour les smart contract mais ça doit être aujourd’hui de loin la moins performante autant en coûts qu’en latence.
lefranstalige
lefranstalige:<br /> ckchain ne doit pas nécessairement utiliser une puissance de calcul pour valider une transaction. Il existe des blockchains (privées ou publiques) qui ne se basent ni sur la preuve de travail (Proof Of Work) ni sur la preuve d’enjeu (Proof Of Stake) pour valider une écriture dans la base de données distribuer (blockchain) mais une simple publication d’un résultat d<br /> Quel est l’intérêt ici d’utiliser une blockchain publique comme Cardano, Ethereum, etc alors qu’une blockchain privée comme HyperLedger, Corda, IBM, OpenLedger, etc serait bien plus efficiente, rapide et moins chère à utiliser?<br /> L’intérêt d’une blockchain publique réside essentiellement dans sa résistance à la censure alors qu’ici, ce sont les Etats (qui peuvent réglementer et donc censurer) qui sont demandeurs.<br /> Un autre intérêt des blockchains publiques tient dans l’immuabilité des données. Je ne vois pas l’intérêt ici non plus car les Etats pourraient très bien décider de changer des règles en fonction de l’avancée des recherches scientifiques.
jvachez
La blockchain n’est pas une bonne solution. Les médecins et hôpitaux ont des PC bureautique donc souvent des cartes graphiques intégrées, quasiment aucun n’a les dernières Geforce pour avoir de bonnes vitesses.
lefranstalige
Il ne faut pas avoir une carte graphique particulière pour utiliser les services d’une blockchain. Une blockchain n’est qu’une base de données décentralisée. N’importe qu’elle smartphone pourrait utiliser une app qui utilise une blockchain. Ca pourrait même fonctionner sur un ordinateur des années 90’ avec un modem 56k.<br /> Il ne faut pas comprendre application reposant sur une blockchain et activité de minage d’une blockchain dont la validation de blocks se fait par une preuve de travail.
kiwi5
non il y a des jeunes parfaitement sains qui en meurent aussi du covid. j’ai en memoire un jeune d’une trentaine d’annees parfaitement normal, il a ete soigne tardivement parce que «&nbsp;c’est un hoax&nbsp;».<br /> A cote les memes meurent du cancer qui touche aussi les jeunes et memes les enfants. parce que le big pharma c’est le mal alors on va se soigner en mangeant des pissenlits et des cristaux<br /> Pourquoi plus de vaccins, on est plus nombreux sur terre, on vit dans des densites plus eleves, et tout le monde n’a pas la chance d’avoir un systeme de sante comme la france. le principe du vaccin ne marche que si tout le monde le fait et comme y’a pas mal de cretins, faut que ce soit obligatoire
tangofever
Des vaccins qui on fait leurs preuves bien avant notre naissance.<br /> Scandales vaccinal<br /> Doctissimo<br /> Vaccin Hépatite B et sclérose en plaques polémique - Doctissimo<br /> Plusieurs cas signalés ont donné à penser que le vaccin contre l’hépatite B pouvait être associé à des cas nouveaux ou à des rechutes de scléroses en plaques. Doctissimo fait le point sur les liens supposés entre les deux.<br /> http://www.generaliste-en-france.fr/index.php?id=32<br /> Allez tous vous faire piquer, vous m’en direz des nouvelles et d’ici deux ans je changerai peut-être d’avis par contre petit conseil mettez à jour le dtp qui lui est efficace et renforce le système immunitaire.<br /> Diphtérie, tétanos et poliomyélite (DTP) Obligatoire dès la naissance.<br /> Les rappels de l’adulte sont recommandés à âges fixes (25, 45, 65 ans puis tous les 10 ans).<br /> Calendrier vaccinal | service-public.fr).
Babaorum_00
Le fameux jeune parfaitement sain, aucune morbidité je suppose ? Et il y en a combien comme ça ? 10 ? 20 ? Aller, 100 ? Soit moins que des personnes faisant une crise cardiaque foudroyante, on arrête le pays pour ça ?<br /> C’est triste pour eux, mais en France on meurt aussi de gastro, c’est pas pour autant que vous irez vous faire piquer la prochaine fois que vous passez la nuit sur le trône <br /> Que ceux qui veulent se faire vacciner le fasse, qu’on fiche la paix aux autres
carinae
Il y a quand même un petit détail qu’on oublié. Les urgences et réanimation sont rarement sous l’eau a cause d’une gastro. Si tu ne veux pas te faire vacciner … Grand bien te fasse… Mais que par contre que tu contamines quelq’un et qu’il reste sur le carreau ça … C’est une autre paire de manche.<br /> C’est quand même fou qu’aujourd’hui avec tout ce qui se passe dans le monde on voit encore ce type de discours… Le confinement, l’économie plombée, les millions de morts dans le monde …et on se pose encore des questions
Blackalf
Mais non, justement, certains ne se posent aucune question et c’est bien là le problème. Que des droits et aucun devoir, profiter de ce que la société a à offrir mais n’y contribuer en rien, liberté d’expression sauf pour ceux qui ont un autre avis, quand il y a un problème c’est toujours la faute de quelqu’un d’autre, etc, etc… <br /> Par contre, si on faisait signer à ceux qui refusent le vaccin une décharge dans laquelle ils renonceraient à être admis dans un hôpital s’ils étaient contaminés, on aurait alors un concert de piaillements sur leurs droits, ils essaieraient instantanément de reporter les conséquences de leur propre décision sur d’autres…c’est comme ça que fonctionnent certaines personnes, ils n’assument rien et n’ont aucun sens des responsabilités.
philouze
«&nbsp;Ce genre de passeport est une honte pour une maladie qui n’est dangereuse que pour à peine 1% de la population&nbsp;»<br /> 1% (au passage c’était déjà 1.5% à la vague précédente et hors variants) c’est déjà énorme. Vu que tu assumes, assumes jusqu’au bout et va toi même débrancher les malades et annoncer la fin à leur familles. Au brésil ils en sont à inaugurer les inhumations nocturnes pour cause d’embouteillage aux cimetières<br /> tu oublies les déprogrammations et la mise à genoux des hopitaux<br /> enfin tu oublies ceux qui ont survécu aux réa, les covid longs, les covid à séquelles temporaires ou définitives.<br /> Merci de réserver tes coms au PMU du coin, dès qu’il rouvrira. FB est déjà suffisant aussi pour diffuser ce genre de fake.<br />
EnLighter
Perso je signe tout de suite ! Par contre, merci de me rembourser ma quote-part de tout le fric que je verse chaque mois pour aller financer toutes ces bêtises, quand il y a des traitements (oui je sais que l’on n’est plus habitué à ce terme, mais cela existe bel et bien) qui ne coûtent pas chers et qui ont fait leur preuve dans le temps (contrairement aux «&nbsp;vaccins&nbsp;» dont il est question ici) ainsi que des mesures simples qui ne coûtent pas à la collectivité autant que l’arrêt pur et simple de l’économie (au hasard, la fermeture des frontières, l’arrêt des fermetures de lits en pleine pandémie, etc.).<br /> Les droits et les devoirs se situent aussi au niveau de nos dirigeants qui n’ont pas fait le job et maintenant, tout le monde est persuadé que le débat se situe au niveau de la vaccination et du passeport numérique qui va avec. Le super package de la loose …<br /> Un vaccin est un produit de prévention destiné a protéger des corps saints. Donc imposer un produit médical sans recule dessus à des personnes en bonne santé, qui ne pourront jamais se retourner contre les laboratoires ou l’Etat en cas de défaillance, revient à commettre un génocide. Donc le minimum est de laisser la décision à celui qui joue sa peau dans la partie.<br /> Le sens des responsabilités ne réside à priori pas chez ceux qui en même temps me disent d’aller me faire vacciner et ne prendront pas soin de mes adorables filles si je me retrouve malade alors que je suis en parfaite santé …
EnLighter
L’état des hôpitaux vient d’où selon toi ? Tu as suivi l’actualité de ces dernières années avant la pandémie ? Tu n’as jamais entendu parlé des centaines de chefs de services qui ont démissionné de leurs fonctions administratives pour dénoncer les manques de moyens ?<br /> Donc si je comprends bien, c’est normal de faire toute une population modifier sa façon de vivre par rapport à un aspect mal géré par les pouvoirs publics, au risque même de tuer toute une économie ?<br /> Or, il me semble qu’il y a un lien direct entre la santé d’une population et l’état global de son économie (on apprend cela quand on voit l’IDH en Histoire-Géographie).<br /> « Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux » Benjamin Franklin.
kiwi5
non absolument pas de comorbidite, on souriait meme un peu parce qu’il revendiquait etre l’homme le plus sain du monde - tu es sur que tu n’es pas mon pere ou un homme de 79 ans, il me sort la meme chose <br /> c’est pas juste une grippe le covid il y a tout un tas d’em*erdements auto immunes (c’est pourquoi les ennuis avec un des vaccins pose probleme, mais la c’est tellement du court terme que je ne commenterai pas, d’apres ce que je sais une des hypotheses est que l’on developperait des ennuis de coagulation avec le covid fait que ceux qui ont le vaccin on le meme souci)
kiwi5
euh y’a pas que la france hein, dans les pays ou les ICU sont bien geres et personne n’a coupe le robinet des pepettes, les soins intensifs submerges existe malgre cela.<br /> Je pense a la coree du sud.<br /> je ne sais pas si ce que tu as appris en histoire geo peut s’appliquer a un scenario de pandemie, et l’argent ne resoud pas tout, il peut apporter d’autres problemes
EnLighter
On sera d’accord sur le fait que l’argent ne fait pas tout. Mais ce que nous avons appris en HG doit nous faire dire que le vrai enjeu de cette pandémie demeure son modèle de gestion qui aura un impact sur le vrai bilan final de la pandémie.
kiwi5
hmm je dois avouer que mon dernier cours d’histoire geo remonte a quelques annees.<br /> Si on a appris une chose avec la crise economique de 2008 et que face a n’importe quelle crise la meilleure chance de succes est de jeter le plus d’argent possible dessus pour eteindre le feu (pas vraiment un truc naturel chez les francais), cela limite la casse et les pertes et permet un retour a la normale rapidement (je n’ai plus la source dsl), on pourrait faire un paralelle avec le confinement, on a eu un confinement dur des de debut et beau temps ou pas, economie ou pas on est reste dedans jusqu’a zero cas - la majorite des gens jouaient le jeu et souvent ceux qui ont relance le confinement est ceux qui ont enfrient les regles (genre mariage a 90 personnes en douce). Deux autres pays ou j’ai vecu ont eu la meme approche (et pourtant l’un des pays se croit encore au temps du new age)
MqcdupouletBasquez
l’hepatite B est un peu ancien, c’était mon adolescence.<br /> Plus récemment, c’est le vaccin contre la Dengue qui a été en réalité extrémement dangereuse et c’est beaucoup plus récent que ça.<br /> Et en effet Astra Zenecca dont depuis Février l’Afrique du Sud avait alerté sur l’inéfficacité face à leur variant.<br /> ça aurait du alerter. Les médias se foutaient de la gueule des soignants, n’empeche, on avait raison et chaque jour le confirme.<br /> Maintenant, faut bien aussi trouver des solutions et objectivement, à ce stade, Pfizer ou Moderna et le passeport vaccinal sont indispensables.<br /> C’est assez hallucinant que ça ne soit pas d’avantage expliqué et mis en place, ça fait des mois qu’on le sait qu’il s’agit d’une mesure indispensable.<br /> Bayrou avait vendu la mêche en en parlant le premier.<br /> Evidemment que ce n’est pas sympa, évidemment que je suis choqué de voir le logo d’IBM sur des données de santé.<br /> Mais objectivement, tous les pays du monde vont être amené à le faire, et plus on attend, plus on aura l’air d’un pays du tiers monde.<br /> Astra Zenecca, c’était évident qu’il y allait avoir X problèmes, il a fallu attendre l’Allemagne pour que 15 min après ce soit suspendu.<br /> Là, les cas de thrombose se multiplient. C’est pas sérieux de continuer comme ça pour un vaccin qui a 10% d’efficacité sur le variant Sud Africain et probablement pareil Brésilien…<br /> @kiwi5: à ma connaissance, y’a jamais eu 0 cas et ça n’arrivera d’ailleurs pas avant TRES longtemps. le Royaume Unis, c’est 4-5 mois de gros confinement dur, ils ont toujours beaucoup de cas, chaque jour des décès. Ce n’est pas fini chez eux. les ouvertures de restaurants et bars sont marginaux et absolument pas rentables en l’état. le Royaume Uni n’est pas un vrai exemple à mon avis.
kiwi5
je suis dans un des etats d’australie, il me semble qu’on a zero cas en ce moment.<br /> pour le vaccin AZ je suis d’accord avec l’avis que tu en donnes, de tres loin le probleme est que c’est devenu un show mediatique/politique plutot qu’un probleme de sante, forcement on a les reponses avec les questions qu’on se pose…<br /> de memoire on a ete confine de mars 2020 a novembre 2020 avec tres peu de libertes de sortie, 5km ect, tout etait ferme a part les supermarches et peut etre les fast food. Les restos classiques se sont vite adaptes a faire de la vente a emporter et sortir des menus visibles sur les plateformes sur le web. de maniere similaire pour les autres magasins dans la mesure du possible. quelques gens ont rale, les conneries de la 5g ect, mais la reponse fut globalement «&nbsp;ta gueule&nbsp;» et assez bien soutenu vu que c’etait appuye par des universites du coin.<br /> politiquement le dirigeant de l’etat a du faire quelques mauvaises nuits, mais aujourd hui on lui dit bravo<br /> sur le site du service de sante on aurait 8 cas de personnes en quarantaine arrivant de l’etranger. la plupart de l’iinformation semble diriger plus vers des services de sante mentale (probablement deja debordees)
MqcdupouletBasquez
j’ai regardé plusieurs graphiques, il y’a eu en effet quelques jours à 0 contaminations.<br /> Manifestement, il y’a une différence entre l’Australie et l’Europe quand même ^^<br /> au plus fort, y’a du y avoir 6-7.000 cas, là où on arrive en ce moment en France à 35.000 cas.<br /> Disons que la conception des choses semble assez différentes entre les 2 continents.<br /> Disons qu’en France, c’est qu’aujourd’hui par exemple que des quarentaines sont imposés à 4-5 pays. Avant ,rien, sinon une attestation sur l’honneur que les gens font attention.<br /> Après on a des chiffres particulièrement mauvais niveau contaminations car le confinement est assez soft, 18h au début, 19h depuis mars, rayon de 10km depuis fin mars.<br /> Mais en Angleterre, ils ont beaucoup moins de cas donc, mais avec un confinement très strict et une réouverture assez timide. Et des craintes importantes d’une remontée.<br /> Le truc étant de savoir si ça a un intérêt fondamental de confiner si c’est juste pour que ça redémarre ensuite. y’a pas forcément de bonnes solutions si ce n’est peut etre en effet en Australie, mais qui est connu pour être très très rigoureux niveau immigration et contrôle des frontières. J’approuve, mais ce n’est absolument pas envisageable en Europe et en France.<br /> ça commence vaguement à apparaitre en Allemagne et au Royaume Unis, mais c’est pas comparable avec l’Australie et ne le sera jamais (et c’est dommage car visiblement, y’a un résultat concret)
kiwi5
certes la position geographique de chaque pays joue un role, mais cela voudrait dire que le gouvernement n’a pas de controle sur ses frontieres et la circulation?<br /> par chez nous c’est grand, et il fallait plus qu’un certif sur l’honneur pour passer du metropolitan au regional.<br /> depuis 2008 beaucoup d’etudes ont montre que face a une crise il ne faut pas de demie mesure et les meilleurs resultats sont obtenus lorsqu’on balance la sauce a fond des le debut - les etudes que j’ai lues etaient a propos des feu de forets, catastrophes naturelles, financiers et dans le domaine de la sante. noyer le probleme sous les biffetons est semble t il ce qui permet d’eliminer et avoir un «&nbsp;recovery&nbsp;» plus rapide.<br /> pour le confinement des 500 cas ils disaient attention, puis a 750 je crois qu’ils ont fait allez, fermez tout. il y a quelques cas ou on disait masque pas masque, mais bon ou je bosse le masque est deja recommande. il y a eu une crise des maisons de retraite mais des le debut cela fut addresse (pour une fois qu’on se soucie des vieux - en france c’est devenu un conflit generationnel «&nbsp;le vieux a deja servi et eu sa jeunesse lui&nbsp;» " j’ai droit a ceci, cela, ma liberte blablabla").g nbsa<br /> Si mon employeur super proche de ses sous a fait l’effort c’est qu’il y avait vraiment une volonte derriere <br /> je n’ai pas suivi la tele anglaise depuis un moment, mais sur les infos francaises, interroger des gens comme yannick noah ou tel ou tel chanteur, comedien pffft j’espere que les autres pays ne regardent pas les medias francais
jeanlucesi
Tout le monde rentre en Europe comme dans un moulin mais nous braves citoyens nous aurons notre passeport vert pour remplir les poches des labos.
MqcdupouletBasquez
Ah non, nous n’avons pas le contôle strict de nos frontieres.<br /> A la base, les frontieres ne sont contrôlées qu’aux frontières de l’Europe.<br /> Ce n’est que depuis peu avec l’Allemagne en 1er que les frontières sont rétablies en partie.<br /> En Australie, vous avez un bateau d’illégaux qui arrive d’Afrique, il est renvoyé aussi sec.<br /> Chez nous, ce n’est pas possible car il est considéré que cela ferait débarquer dans un pays où l’esclavage est autorisé et où la sécurité des personnes n’est pas garantie.<br /> Du coup c’est le bordel car ils sont mal accueillis et parqués dans des camps pour être répartis un peu n’importe où en Europe.<br /> Et niveau aérien, jusqu’à il y’a peu, 10-15j maintenant, il n’y avait aucune limitation sinon une attestation sur l’honneur de faire attention, mais 0 contrôle.<br /> Depuis on fait gaffe car y’a eu plusieurs reportages sur des gens venant du Brésil et pas testés ni isolés, vu le machin…<br /> Et y’a que depuis hier que l’Inde est soumis à restrictions. Ce qui peut faire rire…<br /> Et en attendant, on est toujours à vouloir vacciner avec Astra Zenecca en sachant pourtant depuis début Février qu’il est efficace à 10% contre le variant sud Africain et Brésilien.<br /> Mais bon, ça n’inquiète pas plus le Royaume Unis.<br /> Nous y’a eu un couac qu’on parle assez peu, c’est en Octobre, ils ont dit: «&nbsp;objectif 5.000 cas pour Décembre&nbsp;» parce que cela permet de mieux tracer/isoler les individus<br /> Puis de là, tout à déraper car on a jamais déscendu la barre des 15-20.000 cas / jours.<br /> mais c’est pas une question, en Europe, on a pas la main sur le contrôle des frontières et la circulation, c’est contraire aux régles de l’Union Européenne et les pays ne font pas ce qu’ils veulent. Sauf donc depuis quelques jours de façon très très timide parce que l’Allemagne a décidé toute seule de faire ce qu’elle voulait et ça a pas mal gueulé parce qu’il y’a les travailleurs frontaliers.<br /> Mais bon, dès le départ c’était mal barré, en Allemagne ils étaient tous en masque FFP2 quand notre premier ministre disait : «&nbsp;ça sert à rien, faut le laisser aux soignants&nbsp;», même à la frontière, ils avaient pitié les Allemands, ils en filaient aux travailleurs frontaliers.
yam103
L’article date de plusieurs mois, et ressort maintenant dans le fil d’actualité de clubic.<br /> On voit à quel point l’article est à côté de la plaque, par rapport à comment le passeport EU a été implémenté.<br /> Pas besoin de la blockchain que l’on essaie de refourguer partout. Le certificat est lisible avec les informations nécessaires, puis signé avec la clé privée d’une authorité médicale. La vérif est faite sur la base de la centaine de clés publiques reconnues préenregistrées. Et c’est tout, c’est pas plus compliqué de que cela, il n’y a pas d’usine à gaz nécessitant d’interroger des bases externes.
Popoulo
En France, les urgences sont toujours encombrées car elles sont prises pour le médecin du village.<br /> Sont toujours sous l’eau. Pas besoin du covid pour ça. Et on ne parlera même pas du manque de moyens et de la gestion catastrophique des pouvoirs publics.<br /> L’économie… disons que certains ont fait moins d’argent et d’autres beaucoup. Ca équilibre la chose. Ainsi va le monde.<br /> Concernant les chiffres, je ris et suis bien placé pour le savoir.<br /> Les personnes soit disantes saines, en pleine santé qui ont été désintégrées par le virus, j’y crois moyennement voire pas du tout.
bmustang
pas d’annonces windows 11 sur clubic aujourd’hui ? Il me vient à l’instant de rebaptiser windows 11 ! MIRACLE
Blackalf
Quel rapport avec le sujet ?
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