Guide crypto : tout comprendre à la blockchain

Communauté Rakoon
Cryptomonnaies
12 février 2021 à 15h58
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Blockchain

Tout le monde en a entendu parler, mais peu parviennent à se faire une idée précise de ce qu’est la blockchain. Et pour cause, beaucoup d’articles qu’on peut trouver sur le sujet sont truffés d’anglicismes et de mots tirés du jargon de la bourse et des informaticiens. De fait, on peut vite avoir l’impression que cette technologie, qui se rattache au Bitcoin et aux crypto-monnaies, ne peut intéresser que les experts.

Cette technologie révolutionnaire permet des échanges rapides de valeurs ou d’informations en pair-à-pair, en toute transparence et sans intermédiaire. Au-delà du Bitcoin et du monde des crypto-monnaies en général, ce concept trouve de nombreuses applications dans notre quotidien et est appelé à prendre de plus en plus d’ampleur dans un avenir proche. C’est pourquoi il n’est pas inutile de comprendre ce dont il s’agit, comment cela fonctionne, quels en sont les avantages et les inconvénients, et quels en sont les usages potentiels.

Minute définition : pair-à-pair

Le pair-à-pair, peer-to-peer en anglais (que l’on croise souvent dans sa forme abrégée “P2P”), signifie que l’échange se fait directement d’un internaute à l’autre. Ici, pas de serveur central : le transfert des données ou des actifs se fera directement de l'émetteur au récepteur.

La blockchain, c'est quoi ?

Pour résumer ce qu’est la blockchain, rien de tel qu’une citation du mathématicien Jean-Paul Delahaye, qui la qualifie de « très grand cahier, que tout le monde peut lire librement et gratuitement, sur lequel tout le monde peut écrire, mais qui est impossible à effacer et indestructible. »

Blockchain

Une définition de la blockchain

La blockchain, chaîne de blocs en français, est une technologie qui permet de réaliser des transactions (comme des paiements) et de transmettre des informations (contrats, ventes) de façon sécurisée et sans intermédiaire (banque, organisme de crédits…). Les informations en découlant sont stockées par ordre chronologique et horodatées. Lorsqu’un ensemble d’opérations est enregistré, le précédent ensemble d'opérations devient inaltérable, et ainsi de suite. Ainsi, toutes les opérations enregistrées sur la blockchain, au fur et à mesure qu’elles sont passées, sont conservées, consultables par tous les participants du réseau, et infalsifiables.

Il existe de nombreux types de blockchains. Deux d’entres eux sont particulièrement plébiscités : celui avec le consensus dit « Proof of Work », et celui avec le consensus dit « Proof of Stake ». Pour fonctionner, les blockchains ont besoin de validateurs, c’est-à-dire d’entités qui vont vérifier le registre des opérations qui sont passées sur le réseau.

Proof of work

Le consensus « Proof of Work » (PoW)

Dans les blockchains qui utilisent le consensus de « Proof of Work », ou preuve de travail, ces validateurs sont appelés des mineurs. Ils devront résoudre une équation mathématique complexe en mobilisant une importante puissance informatique afin de valider les opérations qui seront ajoutées dans la chaîne de blocs. Le mineur qui parvient à résoudre l’équation empoche une récompense en échange de son travail de validation. C’est la technologie utilisée par Bitcoin. Elle implique une puissance informatique importante : plus le matériel informatique du mineur sera puissant, meilleures seront ses chances de résoudre l’équation et d’empocher la récompense, qui constitue en quelque sorte son salaire pour le travail fourni. Ainsi, le travail des mineurs va consister à vérifier les données (transactions ou informations) entrant sur la blockchain, et contribuer à créer les blocs qui la composent.

La difficulté de l’équation mathématique soumise aux mineurs pour arriver à cette fin varie presque en temps réel, afin de respecter le délais de création de chaque bloc. Par exemple, sur le réseau Bitcoin un bloc est créé toutes les 10 minutes environ. La difficulté varie également en fonction du nombre de mineurs participants, de la puissance informatique mobilisée et du nombre d’opérations. Plus la concurrence pour valider ces opérations est élevée, plus la puissance injectée dans le réseau pour résoudre l’équation est importante. Et plus la puissance allouée au réseau est importante, plus celui-ci se trouve sécurisé.

Proof of stake

Le protocole « Proof of Stake » (PoS)

Alors que dans le cadre de la preuve de travail, le mineur doit faire des investissements lourds dans du matériel de minage pour pouvoir avoir une puissance de calcul permettant de résoudre un problème mathématique complexe, le protocole “Proof of Stake” (PoS) nécessite un investissement tout à fait différent.

Pour participer aux opérations de validation et de sécurisation du réseau d'une blockchain PoS, il faut avoir accumulé une quantité minimale et suffisante de jetons de la crypto-monnaie échangée sur le réseau. Le nombre de jetons nécessaires varie d'un réseau à l'autre. Plus une personne ou une entité disposera de jetons d’une crypto-monnaie, plus on considérera que la sécurité du réseau est un enjeu important pour elle. On parle alors de « preuve d’enjeu », ou « Proof of Stake ».

Blockchain

Dans les blockchains qui utilisent le consensus PoS, les validateurs sont appelés forgeurs. Ici, le forgeur devra démontrer qu’il possède une certaine quantité de crypto-monnaies avant de pouvoir valider de nouveaux blocs et toucher la récompense. Dans ce cas, nul besoin de matériel de pointe énergivore ! L’intervention sur la blockchain par le forgeur suppose qu’il mette en dépôt une certaine quantité de crypto-monnaies. C’est ensuite un algorithme qui désignera, au hasard parmi les forgeurs éligibles, celui qui pourra valider le dernier bloc sur la blockchain.

En résumé, il s’agit un peu d’un « tirage au sort » parmi des candidats qui détiennent une certaine quantité d’actifs et qui les mettent en dépôt afin d’avoir le droit de participer aux opérations de validation des transactions. Si le premier candidat sélectionné ne crée pas le bloc dans l’intervalle de temps qui lui est proposé, l’algorithme sélectionnera automatiquement un deuxième candidat validateur à la place du premier. Dans l’environnement PoS, la chaîne la plus longue est celle qui est considérée par défaut comme valide.

Crédit : communauté Rakoon
Crédit : communauté Rakoon

La blockchain, comment ça marche ?

Comme on l’a vu, la blockchain est « un grand cahier » dans lequel est conservé l’historique de tous échanges réalisés. Les mineurs/forgeurs qui interviennent sur le réseau possèdent chacun une copie de ce registre, qui peut être assimilé à une base de données, et doivent le mettre constamment à jour.

Fonctionnement de la blockchain

Tous les échanges qui ont eu lieu depuis la création de la blockchain sont consignés. Chaque opération est enregistrée dans un bloc qui en regroupe plusieurs. Mis bout à bout, les blocs forment une chaîne, d’où le nom blockchain, ou chaîne de blocs en français.

En pratique, lorsqu’une opération intervient sur la blockchain, la véracité des informations inhérentes à cette opération est garantie par une signature numérique qui résulte de l’alliance d’une clé publique et d’une clé privée. Ces clés sont ni plus ni moins qu’une succession de chiffres et de lettres, comme dans l’exemple ci-dessous :

1F5LdL77pB9R4wS3D82HFdAZ4saiuj9p2v

Si, par exemple, Romain souhaite transférer un Bitcoin à Mathieu (ce qui est très généreux de sa part), il va envoyer le Bitcoin sur l’adresse publique de Romain. Les deux adresses, publiques et privées, étant liées, Mathieu pourra prouver qu’il est le propriétaire de ce Bitcoin grâce à sa clé privée.

Crédit : communauté Rakoon
Crédit : communauté Rakoon

Minute définition : crypto-wallet

Un portefeuille de crypto-monnaie, ou crypto-wallet, est un dispositif (sous forme de support physique ou de programme) qui stocke les clés publiques ou privées et peut être utilisé pour suivre la propriété, recevoir ou dépenser des crypto-monnaies. Cependant, la crypto-monnaie elle-même n'est pas dans le wallet : elle est stockée de manière décentralisée, et conservée dans un registre distribué accessible au public (blockchain).

Atouts et limites de la blockchain

Séduisante, cette blockchain, n’est-ce pas ? Elle présente en effet, énormément d’avantages mais aussi quelques inconvénients qui peuvent constituer des freins à son adoption et à son développement.

Des atouts forts : indépendance, sécurité, rapidité

La citation de Jean-Paul Delahaye résume très bien les avantages que présente la blockchain, ce « très grand cahier, que tout le monde peut lire librement et gratuitement, sur lequel tout le monde peut écrire, mais qui est impossible à effacer et indestructible ». Ainsi, chacun peut, en toute transparence, voir ce qui s’y passe. Les opérations passées restent traçables indéfiniment et, la blockchain étant inaltérable, impossible pour quiconque de falsifier ces opérations. Il est important de noter ici que les transactions passées sur la blockchain ne sont pas directement reliées à l’identité des parties concernées mais à leur signature numérique, c’est-à-dire à leurs clés chiffrées. De plus, les opérations effectuées sur la blockchain se font de pair-à-pair, c’est à dire directement entre les personnes concernées, sans intermédiaire : ni banque, ni organisme de crédit ou de contrôle, seules les personnes (physiques ou morales) émettrice et réceptrice de la transaction sont impliquées.

Smart contract

Grâce aux explorateurs de blocs et aux services dédiés offerts par certaines plateformes d'échange, il est possible de suivre une transaction en crypto-monnaie de bout en bout. Contrairement aux banques, où il peut être difficile de trouver des informations sur les détails des transactions en cours de traitement (et sur celles qui ont été finalisées), la blockchain offre des niveaux de transparence particulièrement élevés. Des sites comme Blockchain Explorer permettent de tracer n'importe quelle transaction, totalement gratuitement.

Malgré ces atouts,qui font de la blockchain une alternative sérieuse aux systèmes de paiement et de traitement des données classiques, force est de constater qu’elle présente des limites qui freinent son développement.

Les limites de la blockchain : des freins à son développement

En premier lieu, il faut bien avouer que c’est un monde un peu complexe, qui à première vue ne semble pas très accessible. Effectivement, s’intéresser à la blockchain et aux crypto-monnaies demande un peu d’investissement personnel : se former au vocabulaire et appréhender la technologie ne se fait pas en un jour.

En outre, la technologie blockchain avec le consensus Proof of Work (utilisé notamment par le réseau Bitcoin) est très énergivore en électricité, puisque la puissance de calcul informatique nécessaire à la sécurisation du réseau est colossale. Le coût de minage est donc important : en plus d’une connexion internet très performante, les mineurs, pour être efficaces, doivent posséder un équipement informatique de pointe qui consomme énormément d’électricité.

Blockchain

La décentralisation prônée par la blockchain peut comporter quelques risques si l’on n’est pas très méticuleux. Rappelons en effet que les transactions sur la blockchain se font sans intermédiaires, sont horodatés et inaltérables : si vous faites par erreur une opération d’envoi de monnaie à une mauvaise adresse, il sera impossible de récupérer votre argent si le propriétaire d’adresse de destination ne vous le renvoie pas. Dans le monde de la blockchain, vous n’avez pas le droit à l’erreur quand vous faites des transactions. Vous seul serez tenu entièrement responsable de vos actions.

Enfin, il est déjà arrivé que le réseau soit saturé. En 2017, face à un nombre extrêmement important de transactions Bitcoin, l’enregistrement de ces opérations dans un bloc en un temps donné s’est avéré impossible, entraînant des délais de traitement très longs mais aussi une augmentation importante des frais. Ces frais de traitement sont habituellement anecdotiques, puisqu’en temps normal plusieurs centaines de millions de dollars peuvent être déplacés avec seulement quelques centimes de frais. Cependant, en période de saturation, ces coûts grimpent et peuvent représenter jusqu’à quelques dizaines de dollars. Plus récemment, au cours de l’été 2020, c’est le réseau de l’Ethereum qui a vu rouge.

Bitcoin Ethereum

Aux cotés des mastodontes Bitcoin et Ethereum, il existe des crypto-monnaies qui sont beaucoup plus « scalables ». La scalabilité d’une crypto-monnaie est sa capacité à faire face à une demande croissante tout en conservant ses fonctionnalités. Tezos, Neo et Dash, comme les autres crypto-monnaies basées sur le consensus de Proof of Stake, sont des actifs beaucoup plus scalables, c’est à dire plus à même de faire face à une augmentation significative des transactions sur leur blockchain sans que cela n’ait d’impact sur les délais de traitement ou les frais liés aux opérations.

Malgré ces freins, les domaines d’application dans lesquels la blockchain est susceptible d’intervenir sont nombreux.

D’innombrables domaines d’application possibles

Avant même de lire cet article, vous le saviez sans doute : la blockchain est la technologie sur laquelle repose la plupart des crypto-monnaies. Leur structure et leur développement se fait à travers cette technologie.

Mais l’intérêt de la blockchain est loin de se limiter aux crypto-monnaies. Il existe déjà, dans notre quotidien, des exemples d’utilisation de la blockchain dans différents secteurs d’activité qui nous touchent tous, de près ou de loin. La compagnie d’assurance AXA, par exemple, l’a utilisé pour générer un remboursement automatique des clients victimes de retards de vols aériens. Dès lors que le retard d’un vol est incontestable, la blockchain émet un remboursement automatique et immédiat des clients concernés. Cette technologie permet en effet de mettre en place des smart contracts, ou contrats intelligents, qui permettent de programmer l'exécution d’une action en fonction de la réalisation de conditions préalablement définies (annulation du vol pour tel ou tel motif, retard de plus de tant d’heures, etc.).

Blockchain usages

Elle est également utilisée par la grande distribution, Auchan et Carrefour notamment, dans le cadre de la traçabilité des produits alimentaires. Les distributeurs maîtrisent ainsi leur chaîne d’approvisionnement, peuvent tracer les produits mis en vente et rassurer leurs clients sur la provenance, la fabrication et le transport des marchandises.

Le monde médical s’y intéresse fortement compte tenu de toutes les avancées que la blockchain peut apporter en termes de gestion des dossiers médicaux et d’analyse des données notamment.

Bref, de la relation client à la logistique en passant par la sécurité juridique, les secteurs dans lesquels la blockchain peut apporter une plus-value non négligeable sont innombrables.

Rakoon
  • Cet article a été rédigé par des membres de la communauté française de Rakoon. Composée de passionnés de la finance de marché et de nouvelles technologies, elle œuvre à la démocratisation de la blockchain et des cryptos dans le monde francophone. Grâce à une modération stricte et à la bienveillance de ses membres, la communauté Rakoon propose un espace d’échanges entre curieux de tous niveaux, et bannit les messages commerciaux qui promettent de « doubler vos bitcoins » ou proposent de « passer en message privé » pour vous faire la proposition de votre vie. La communauté est totalement indépendante vis-à-vis des plateformes de trading testées.
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Commentaires (37)

Vanilla
C’est faux. La blockchain était censée tout révolutionner exactement comme vous le dites au début, mais la hype est redescendue très vite depuis quelques mois, en témoigne la débâcle de KODAK en bourse qui a tenté une première fois de se relancer avec leur Kodak coin, puis ensuite avec un prêt de l’état américain pour financer une activité lié au covid (qui finalement a été annulé à cause de pseudo malversations financières des dirigeants) et toutes ces tentatives ont échouées à faire remonter la pente au cours de bourse.<br /> La dernière société en date à vouloir faire du buzz sur une blockchain fut ATARI avec son ATARI COIN.<br /> On se souviendra aussi d’une société qui vendait des boissons et qui a vu sa capitalisation monter en flèche du jour au lendemain, juste parce qu’elle avait rajouté “blockchain” dans son nom. (Et qui depuis a revendu ses activités de boissons entièrement pour devenir une coquille vide)<br /> Bref, bien que bitcoin lui même semble renouer avec un certain attrait dépassant à nouveau les 15000 dollars, les promesses de blockchain partout apparaissent pour l’instant vouées à l’échec. (Et c’est peut être mieux ainsi.)
CommunauteRakoon
Nous ne sommes pas aussi experts que vous dans l’analyse de marchés et de bourse: visiblement vous avez bien plus d’expertise que nous pour vous permettre de dire que tout ça est faux, que la blockchain est vouée à l’échec, que la hype est retombée. On respecte ça mais on aimerait quand même vous faire part de notre maigre apport au débat. Juste au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, la hype est tellement retombée que la plupart des banques centrales emboitent le pas (BCE,Fed, BOJ : la Chine est même entrain de tester son Yuan version Blockchain. Il n’y a tellement plus rien à faire là dedans que mêmes les grandes institutions comme Fidelity ou JPM qui crachaient sur la blockchain et les cryptos il y a encore 3 ans ont fait volte face. N’en parlons pas des banques européennes. Bon après vous allez nous dire oui mais les banques sont cupides et sont partout où il y a de l’argent à se faire…Alors regardons des entreprises comme EDF, Axa ou bien d’autres entreprises qui s’en servent déjà! Vous regardez la blockchain comme une valeur ajoutée en bourse, mais je pense que vous oubliez que c’est avant tout une rupture technologique qui n’a que faire des valos en bourse. C’est un écosystème à part qui évolue en toute indépendance des marchés. D’ailleurs Kodak et Atari ont tenté de surfer sur la vague blockchain alors que ce sont des boites mortes et enterrées depuis longtemps. C’est aussi pour ça que les marchés les sanctionnent. Si vous avez des arguments valables pour dire que la blockchain est morte n’hésitez pas à partager! PS: si vous voulez ramener les arguments écologiques, je vous prie de regarder d’abord les différents consensus qui sont développés en parallèle dans l’industrie de la blockchain.
Vanilla
Comparer les “monnaies numériques de banque centrale” à ce que promettait la blockchain a l’origine est encore plus drôle qu’un sketch de Bigard ou de Muriel Robin.<br /> Cest tellement ridicule que je me passerai même la peine d’expliquer. Car visiblement cela vous est passé complètement à côté.
CommunauteRakoon
Excellent argument! Bonne journée
Akerusan
Merci pour cet article, c’est pas evident d’expliquer tout ce qui se passe en ce moment dans le milieu de la blockchain et des cryptos tellement il y a de choses.<br /> Neanmoins l’article etait interessant et accessible aux novices je pense.<br /> J’espere que ca interessera beaucoup de gens et que vous ferez un article qui rentre encore plus dans les details par la suite.<br /> Pour Vanilla, Kodak et Atari, c’est comme explique dans le commentaire de Communauté Rakoonm des societes sur le declin qui essaient de surfer sur la vague, mais concretement ils ont rien a proposer…A quoi vont servir leur token ?? Donc forcement ce genre de projets, aux oubliettes.<br /> Il y a beaucoup de projet interessant je trouve, j’en citerai qu’un qui me plait beaucoup, c’est Energy Web.<br /> Et je parle pas des tokens et de tout le business speculatif derriere mais bien du projet en lui meme et ce qu’il peut apporter.
CommunauteRakoon
Merci pour vos encouragements On essaie de vulgariser au maximum et continuerons notre effort dans ce sens.
Fata
Sujet et article très intéressants. J’ai toujours entendu parler de blockchains et de bitcoins sans jamais comprendre comment ça marchait. En tant que novice total dans ce domaine c’est très appréciable d’avoir un article aussi bien rédigé qui explique les bases de ce concept simplement. Merci beaucoup pour votre travail !
Akerusan
«&nbsp;la Chine est même entrain de tester son Yuan version Blockchain.&nbsp;»<br /> Sauf erreur de ma part la Chine est en train de creer un Yuan numerique et (forcement) centralise, donc quelque chose de totalement different de ce qu’est la Blockchain.<br /> C’est surement ce qui a irrite Vanilla
CommunauteRakoon
Au fait, je répondais précisément à son affirmation «&nbsp;la hype est redescendue très vite depuis quelques mois, en témoigne la débâcle de KODAK en bourse&nbsp;». Bien sur la blockchain utilisée dans ces monnaies numériques de banques centrales est centralisée. Mais l’exemple banque centrales faisait simplement parti des contre arguments pour dire que la blockchain qu’elle soit sous forme «&nbsp;centralisée&nbsp;» ou «&nbsp;décentralisée&nbsp;» n’est pas morte
caniggia
La blockchain non seulement n’est pas morte, mais elle est surtout immortelle (si on veut filer la métaphore …). J’aime ainsi beaucoup la définition qu’en fait Jean-Pierre Delahaye en disant qu’elle est «&nbsp;impossible à effacer et indestructible&nbsp;». A mon sens, aujourd’hui l’un des enjeux majeurs qui risque de se (re)poser à nouveau, particulièrement pour Bitcoin, c’est l’enjeu de gouvernance. Le consensus actuel entre mineurs et détenteurs est très fragile, comme on a pu le voir par le passé avec les différents forks qu’il a pu subir. C’est à ce titre que j’aime beaucoup les projets comme Decred, par exemple, avec son système hybrid PoW/PoS et son système de gouvernance totalement décentralisé, et qui résolvent beaucoup de problèmes intrinsèques à Bitcoin.
Konohime
Mais alors, quelle est la différence entre une base de donnée sur serveur et une blockchain fermée et centralisée ?<br /> Vanilla marque un point avec sa remarque, c’est extrêmement maladroit de comparer Ethereum / Bitcoin et les MNBC…<br /> Tout l’intérêt d’une blockchain est son aspect public et consultable par toutes et tous. Pourquoi ? Pour que tout à chacun puisse vérifier les informations qui y transitent. A quoi ça sert ? A ne plus faire confiance aux entreprises qui profitent déjà un peu trop de ce système. Ce que font Axa, EDF, Thales et autres dinosaures de l’ancien monde dans leur gestion des données n’est que du «&nbsp;blockchain washing&nbsp;» mais appeler ça une révolution… c’est d’une sacrée naïveté.<br /> Faisons bien la différence entre Hyperledger, solution plebiscitée par énormement d’institutions et les blockchains dont il est question dans cet article. Si demain Thales annule, cache, modifie une transaction et souhaite que personne ne le sache, et bien personne ne le saura et c’est pas Hyperledger qui corrige ça ^^<br /> La direction dans laquelle va l’utilisation de la blockchain s’éloigne de plus en plus de son objectif initial, à savoir se passer de tiers de confiance pour fonctionner…
Nmut
Ne pas confondre crypto-monnaies et blockchain. L’une utilise l’autre.<br /> Certaines crypto-monnaies avaient (peut-être) des objectifs «&nbsp;nobles&nbsp;» (ou pas), le fait que certaines banques s’y intéressent ou même en créent n’a AUCUN rapport. La blockchain est une techno qui a énormément d’avantages et d’intérêts, les crypto-monnaies probablement aussi mais elles ont chacune un objectif DIFFERENT avec des concepts qui n’ont de commun que la blockchain.<br /> Tout mettre dans le même sac et tout jeter me semble assez limité!
Francesccini
Comment et avec qui peut on créer une blockchain
Francesccini
J’aimerais comprendre
ygloo_one
A part pomper les ressources de la terre, tout ce montage mathématique n’est qu’une pyramide de ponzy.<br /> C’est beau?, c’est mystérieux, on y comprend rien. C’est limite de l’art, où la seule règle est la spéculation, au delà du beau anecdotique.<br /> Spéculation sur du rien, du vide. Faire tourner son pc toute l’année pour enregistrer une image mathématique d’un virement virtuel…<br /> C’est du niveau d’une toile de papier toilette où on fait un gros dépôt (je ne vous traduit pas) et qu’on lance une spéculation dessus. Dans une cercle de connaisseur, ça fonctionne, d’une vente à l’autre, le prix flambe. Jusqu’où ??
ygloo_one
Je vous lis et c’est juste ubuesque. On part d’une hypothèse d’un truc diffus, sans intermédiaire nécessaire. C’est partout et nulle part, mais tout le monde peut le voir, peut s’en mêler. On a besoin de personne mais tout le monde peut voir et donc dénoncer un truc illicite.<br /> RIDICULE. C’est juste un mélange de phantasmes, teintés de quelques vérités, enrobé de maths, de calculs sans fin, sans finalité, sans intérêt.<br /> C’est juste une vaste branlette intellectuelle pour une arnaque de type ponzy. La block chain… C’est de l’informatique, c’est plus que piratable, il suffit d’attendre et tous les verrous mathématiques sont caduques.<br /> Ponzy permet à certains de s’enrichir, ça n’a rien d’une preuve d’utilité.<br /> Faire de la fausse monnaie de la fausse valeur, c’est la base de l’arnaque. Faire une monnaie uniquement fausse, mais hyper cryptée.<br /> Les banques s’y intéresse car leur services financiers sont des spécialistes de la spéculation. En plus, quand ça explose en vol, les états paient. Arnaque aux épargnants, arnaque aux états.<br /> Sans parler du fait, que si la légende block chain pouvait valider leurs magouilles. Block chain: sur, secure, vierge, moral : inutile de surveiller.<br /> C’est un peu le principe de l’association humanitaire, qui ne va pas s’abaisser à rendre des comptes.
karmenclubic
As-tu compris le concept de la blockchain ? A quoi ça sert vraiment ?<br /> Le fait qu’on ne puisse pas falsifier des données sur le réseau parce que ces données sont partagées. Que cela peut servir dans beaucoup de domaines.<br /> Comme la vente immobilière (se passer des notaires), un système de vote d’état, un contrôle qualité sur la nourriture, permettre la non censure des journalistes etc…<br /> Tu mélanges crypto et blockchain dans la même phrase. Tu ne sais pas de quoi tu parles mon ami…
karmenclubic
Non, ce n’est pas une hypothèse.<br /> Non on ne peut pas s’en mêler comme tu le dis. Va trouver le propriétaire d’un portefeuille random, on s’en reparlera.<br /> Non ce n’est pas ridicule. Certaines personnes y voient un intérêt que tu ne vois pas.<br /> Non ce n’est pas un fantasme, regarde le cours du BTC et de l’ETH.<br /> Non on ne peut pas dénoncer des choses illicites facilement comme tu sembles le dire. Va jouer ton inspecteur et revient nous avec des coupables, on t’attend Sherlock.<br /> Non les calculs ne sont pas infinis, c’est d’ailleurs pour ça qu’on récompense les miners dans le BTC par exemple.<br /> Oui il y a une finalité et un intérêt. Comme ne plus avoir une autorité de confiance centralisée qui peut subir des pressions ou du lobby, mais il y en a d’autres.<br /> Non ce n’est pas de la branlette intellectuelle. Tu n’as pas l’air de savoir comment ça marche une blockchain, et tu sembles penser que tout le monde ne sais pas comment ça marche, et tu t’en sers comme une vérité.<br /> Non la blockchain n’est pas une arnaque de type ponzy, parce que ça n’a absolument aucun rapport.<br /> Non ce n’est pas ‹&nbsp;piratable&nbsp;› facilement comme tu laisses entendre, c’est son but justement.<br /> Dire que les crypto monnaies sont fausses parce que tu penses ne pas pouvoir les toucher… je te dirais que tu peux imprimer une valeur, «&nbsp;un hash&nbsp;», sur un bout de papier et le toucher si tu veux. Tu peux même l’écrire sur un bout de bois si t’as envie, ça sera bio comme ça.<br /> Quand tu dis «&nbsp;hyper crypté&nbsp;», de quoi tu parles ? Désolé de te dire que ça ne veut rien dire en informatique, ce terme n’existe pas.<br /> Est ce que tu sais de quoi tu parles quand tu utilises le mot spéculation ? En quoi cela a rapport avec la blockchain ?<br /> On ne parlera pas de tes derniers propos qui sont plus que hors sujets, et qui nuisent au débat en plus d’utiliser des biais cognitifs pour appuyer du vent.
iksarfighter
On dit comprendre «&nbsp;sur&nbsp;» et non pas «&nbsp;à&nbsp;».
karmenclubic
Je sais que y a des règles la dessus mais je les connais pas… t’as un lien pour m’aider ?
DePouLe
Je n’ai absolument rien compris, franchement pour un novice qui n’y connais rien et qui veut apprendre par curiosité c’est encore bien trop complexe même sans les anglicismes. La seule chose que j’ai plus ou moins comprise c’est qu’il s’agit d’un truc qui au départ est pensé comme transparent, sûr et plein de bonnes intentions et qui au final sera perverti pour cause de fric, un peu comme internet, ce que c’était au début et ce que c’est devenu.
Nmut
Pour faire simple, une blockchain est un contrat, partagé par tous les acteurs de la chaine et qui est régit par un algorithme mathématique empêchant des manipulations non autorisées.<br /> Si tu y réfléchi un peu, une monnaie est un peu la même chose: un contrat moral avec le(s) pays émetteur(s) donnant une valeur à cette monnaie par le travail et la richesse de ce(s) pays. Les crypto-monnaies utilisent une blockchain (un contrat donc), y ajoute de la valeur en imposant une grosse puissance de calcul pour la générer et valider les transactions (système Proof Of Work, il existe d’autres systèmes moins gaspilleurs d’énergie comme le POS moins utilisés…).<br /> Après effectivement tout ça est fait dans un but économique et donc de cash, les crypto-monnaies peuvent effectivement être considérées comme des pyramides (mais spécifiquement de ponzi) comme seuls les premiers investisseurs (les créateurs donc) sont sur d’avoir une forte rentabilité, mais ce n’est pas la base du principe.
karmenclubic
Disons que tu veux échanger quelque chose avec quelqu’un. N’importe quoi.<br /> Tu es Bob et elle Alice.<br /> Bob veut donner une fleur à Alice.<br /> Si l’échange se fait directement avec Alice, il n’y aucune preuve que tu as donné une fleur a Alice. Personne le sait. Sauf toi et elle. (c’est romantique btw)<br /> Fait qu’on a inventé un truc. On nomme ca une autorité de confiance. Un notaire, une banque, une assurance, nos grands magasins… quelqu’un qui se porte garant d’un échange entre des parties. Des ‹&nbsp;choses&nbsp;› qu’on trust, ou du moins qu’on est obligé de trust parce qu’on a pas de contrôle dessus.<br /> Le problème c’est qu’on ne sait pas vraiment si ces autorités sont vraiment de confiances. On ne sait pas si elles ont vraiment écrit dans le cahier de compte que tu as donné ta fleur a Alice, pi si elles n’ont pas modifié ou changé votre échange. On en sait rien. Mais on leur fait confiance, parce que ça fonctionne comme ça et que tout le monde fait comme ça.<br /> La blockchain propose de partager ce cahier de compte avec tout le monde. Que tout le monde puisse suivre les échanges et en avoir une copie du cahier de compte.<br /> Le cahier de compte étant partagé. Tout le monde en a une copie. Tout le monde peut vérifier qu’un échange est vrai. Et tout le monde peut télécharger l’ensemble des échanges de fleurs entre tout le monde. (sans forcément savoir qui échange a qui mais il peut savoir qu’un échange est vrai.).<br /> Ca s’applique dans beaucoup de domaine et beaucoup de métier. Un notaire par exemple, il sert d’autorité de confiance entre toi et l’état pour l’achat d’un bien. Si la blockchain est mise en place à ce niveau, nous n’avons plus besoin de notaire pour certifier notre transaction. Elle est certifié par les gens du réseaux, tout le monde sait qu’il y a eu une transaction entre Alice et Bob. Mais pour eux ca ne sera pas Alice et Bob mais «&nbsp;123453423423112312&nbsp;» et «&nbsp;09829384098234&nbsp;» et comme tout le monde possède le cahier de compte, il est TRÈS TRÈS difficile (pour ne pas dire impossible) de falsifier ce cahier de compte, il faudrait falsifier tous les cahiers de compte de tout le monde.<br /> Ce qui garantie que tu as donné ta fleur à Alice.
Biggs
Je ne comprends pas comment ce « cahier » possédé et partagé par tous peut être tenu à jour. Si tout le monde en possède une copie, quand quelqu’un en modifie le contenu, comment tous les exemplaires du « cahier » sont-ils synchronisés et mis à jour ?<br /> Concrètement, les données de la blockchain sont inscrites et stockées où ?
PsykotropyK
Tellement mort la blockchain que le Bitcoin se rapproche des ses plus hauts historiques.
PsykotropyK
En fait c’est très simple a falsifier en théorie. Il suffit de posséder plus de 51% de la puissance de calcul (pour les Proof of Work). Ainsi tu écris des blocs plus vite que les autres, c’est donc ta chaine qui devient la plus longue et donc la chaine valide. CQFD<br /> Bon après être en capacité de dépasser 51% de la puissance de calcul pendant suffisamment longtemps est illusoire sur une chaine comme le Bitcoin.
karmenclubic
C’est la ou ça devient un peu technique et qu’il faut lire ou écouter des vidéos Youtube pour comprendre le fonctionnement. C’est principalement du chiffrement, du hashage et des algorithmes de partage. Tu auras des clefs par ici a 8:30, mais je te conseille d’écouter la vidéo en entier : https://www.youtube.com/watch?v=du34gPopY5Y&amp;ab_channel=ScienceEtonnante
karmenclubic
Dans la réalité, le réseau fait attention à qui y participent, et ne veut pas que 51% soit possédé par une autorité, sinon la confiance est perdue et tout s’écroule. Mais c’est vraie que c’est possible.
karmenclubic
Ça prend du temps à digérer tout ça et c’est normal, c’est pas forcément intuitif. Mais si tu comprends le concept du cahier de compte partagé et donc infalsifiable, tu comprends 90% du concept, même si tu as pas la technique.
DePouLe
Merci pour vos éclairages, en effet je vois en gros le principe de la chose mais son application dans le réel je comprends toujours pas, rien que pour l’exemple du notaire je vois pas comment ça pourrait les remplacer, rien qu’au niveau légal et puis sincèrement même si c’est partagé avec tout le monde qui ira vérifier parmi les milliers (millions) d’échanges ? nan franchement j’ai beau me forcer je comprends pas, je me répète mais je vois bien le principe mais pas ses applications.
trollkien
Du coup ca serait bien en france d’utiliser le blockchain pour l’identité, la sécu, la caf, les permis, les diplomes etc… vu le nombre de faux et usages de faux qui coutent de l’argent (ou la vie) à la France.
EnLighter
Avant toute chose, je tiens à remercier les auteurs pour cet excellent article que je n’hésiterai pas a recommander autour de moi.<br /> Je trouve dommage que l’on n’insiste pas sur les apports de la technologie dans le monde juridique. De mon point de vu, je compare la blockchain au système de publicité foncière de la France.<br /> Tout le monde peut consulter librement les actes notariés à tout moment et demander la filiation d’une parcelle au service de la publicité foncière anciennement dénommé conservation des hypothèques.<br /> Dans ce système, les validateurs sont donc les notaires ET les agents de la publicité foncière. Il y a donc selon moi une belle opportunité à moderniser ce système juridique avec cette technologie et l’étendre à tous les domaines juridiques nécessitant une authentification forte pouvant servir de preuve dans le futur.
fanf1
Super sympa l’article, bien expliquer. J’ai beau m’y intéressé, je ne comprends pas tout. J’ai fait mon petit PowerPoint là-dessus.<br /> Merci la communauté.
Lerian
Merci pour votre article très intéressant !<br /> Je comprend comment comment ça marche, je comprend à quoi ça sert (registre distribué et de ce fait à priori infalsifiable) mais je ne vois pas en quoi c’est utile d’investir dans ce concept : il suffit de demander à une autorité de confiance de conserver le registre et des copies de celui-ci, et de valider les transactions. C’est ce qu’on fait depuis très longtemps avec les banques et ça marche très bien. En termes énergétiques, ça consomme nettement moins qu’une blockchain, et ça me parait presque aussi sûr.<br /> Est-il vraiment raisonnable de déployer une technologie qui n’apporte pas grand chose de nouveau et qui consomme des quantités d’énergie faramineuses à l’époque où les problèmes des émissions de CO2 et du réchauffement climatique se profilent avec autant de gravité ? Est ce que les blockchains pourraient se substituer utilement à d’autres activités, qui émettent encore plus de CO2 qu’elles ne vont inévitablement en produire ?<br /> Je ne suis pas contre les nouvelles technologies (vraiment pas), mais je pense qu’on ne peut plus se permettre de les déployer à échelle mondiale sans avoir la certitude que leur «&nbsp;coût climatique&nbsp;» n’effacera pas complètement les bénéfices qu’elles apporteront à l’humanité.<br /> NB : Si vous parvenez à me convaincre que la blockchain est une aubaine, je changerai d’avis. Si je suis préoccupé par l’impact climatique, je ne fais pas pour autant partie de la horde des anticapitalistes qui voient des complots de la finance partout et qui prônent une décroissance qu’ils ne pourraient pas supporter …
pipobru
Bonjour,<br /> Votre article est intéressant, mais pour moi qui suis complètement novice sur le sujet, il me semble qu’il mélange plusieurs concepts :<br /> Le concept de coffre-fort inaltérable<br /> Le concept monétaire (concept stocké dans le coffre-fort)<br /> Si je peux me permettre, il est peut-être intéressant de rédiger un article plus de base, car pour un simple technicien comme moi, je ne comprends pas comment techniquement, on peut stoker indéfiniment des informations sans cout. La blockchain nécessite forcement des infrastructures d’hébergement, comment cela est il financé &amp; garanti ? La blockchain est intéressante sur son concept de coffre-fort, ce concept permet en effet de stoker des échanges financier, mais pas seulement. On parle me semble t’il de la blockchain pour des transactions immobilieres (remplacer les notaires), assurer la tracabilité de produits …<br /> MErci pour vos articles qui sont souvent intéressants.
Ayetek
C’est le moment de m’expliquer, en deux phrases simples, comment on peut créer de l’argent véritable juste en brûlant de l’énergie en quantité ?<br /> Et pour être plus précis, en ayant aucune matière première à transformer en point de départ.<br /> Au moins croyait-on que Nicolas Flamel, dont la maison est à quelques pas d’ici, partait d’un morceau de plomb pour produire de l’or.<br /> Magie, magie ?<br /> .
pecore
Mais que ce passe t’il si Bob est super timide et qu’il ne veut pas que tout le monde sache qu’il a donné une fleur à Alice, même si c’est juste son numéro qui apparait ?
karmenclubic
Il achète la fleur et va lui donner en main propre ou il demande à Charlie de l’acheter pour lui.<br /> Ce qui est sûr c’est que les fausses fleurs et ceux qui font de l’évasion de fleurs auront du mal à passer inaperçues.
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