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La vice-présidente de la Commission européenne tente de composer avec les susceptibilités de chacun. Réagissant à la grève des taxis touchant plusieurs pays européens, Neelie Kroes demande à ce que le secteur soit accompagné. En échange, les taxis doivent, selon elle, prendre en compte les services en ligne et se développer par ce biais.
Dans une note, la responsable explique que les taxis traditionnels doivent dès à présent être en mesure de rivaliser contre des acteurs comme Uber et à l'avenir « des voitures sans conducteurs ». Il n'est donc pas envisageable d'ignorer l'apport du numérique (via notamment l'utilisation d'applications mobiles) dans ce secteur ou même « de se mettre en grève ou de tenter des bannir ces innovations », précise-t-elle.
Neelie Kroes insiste en rappelant que les opposants aux VTC ne doivent « pas se cacher dans une grotte ». Elle ajoute : « Si nous n'utilisons pas les technologies du numérique, des millions d'emplois seront déportés vers d'autres acteurs [...] A ce jour, beaucoup de personnes qui développent ces innovations viennent des Etats-Unis et le risque est que ce mouvement se perpétue ».
En France, les taxis s'opposent à une proposition visant à interdire les applications qui permettent de voir et géolocaliser les VTC se trouvant à proximité d'un client. En échange, cette fonction pouvait être appliquée aux taxis traditionnels. Pourtant, les taxis n'y sont pas favorables et considèrent au contraire qu'il s'agit d'une nouvelle obligation contraignante qui leur est imposée.
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La responsable de la Commission européenne livre sa position sur la grève qui anime ce mercredi les taxis dans plusieurs pays d'Europe. Neelie Kroes aborde le besoin d'innovation comme le moyen d'encourager la concurrence dans le secteur. Elle comprend donc d'un côté les difficultés du secteur mais considère que le numérique doit servir de relais de croissance.
Dans une note, la responsable explique que les taxis traditionnels doivent dès à présent être en mesure de rivaliser contre des acteurs comme Uber et à l'avenir « des voitures sans conducteurs ». Il n'est donc pas envisageable d'ignorer l'apport du numérique (via notamment l'utilisation d'applications mobiles) dans ce secteur ou même « de se mettre en grève ou de tenter des bannir ces innovations », précise-t-elle.
Neelie Kroes insiste en rappelant que les opposants aux VTC ne doivent « pas se cacher dans une grotte ». Elle ajoute : « Si nous n'utilisons pas les technologies du numérique, des millions d'emplois seront déportés vers d'autres acteurs [...] A ce jour, beaucoup de personnes qui développent ces innovations viennent des Etats-Unis et le risque est que ce mouvement se perpétue ».
En France, les taxis s'opposent à une proposition visant à interdire les applications qui permettent de voir et géolocaliser les VTC se trouvant à proximité d'un client. En échange, cette fonction pouvait être appliquée aux taxis traditionnels. Pourtant, les taxis n'y sont pas favorables et considèrent au contraire qu'il s'agit d'une nouvelle obligation contraignante qui leur est imposée.
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