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Dans la course à la préservation du climat, le géant américain Google a décidé de faire sa part du travail. Loin d'être nouveau dans la bataille, le plus connu des moteurs de recherche a révélé les nouvelles mesures prises pour sa politique écologique.
Google l'a bien compris, la moindre perte de ressource est aussi une perte économique. Selon le principe d'« économie circulaire », plus vous réutilisez les matériaux dont vous n'avez plus besoin, plus vous faites d'économies, et plus vous soignez l'écologie. Ainsi, selon ses nouvelles directives, le groupe américain à décider d'appliquer ce système à chaque pôle de la grande machine bien huilée qu'est son entreprise.
Le groupe révèle ses trois axes de politique écologique
Les datacenters sont les premiers touchés, puisque des machines reconditionnées sont déjà mises en service, tandis que les composants non utilisés sont revendus. De même, les salariés de Moutain View auront droit au même traitement dans leur restaurant : ils n'utiliseront plus de plastique à usage unique et les restes seront compostés ou redistribués si cela est possible. Dans la même idée, les bureaux de la marque ne subiront pas de travaux qui ne seraient pas nécessaires et l'objectif sera de réduire les déchets produits par d'éventuels chantiers.Le géant avait révélé à l'occasion du Cloud Next 2019, qui se déroulait à San Francisco du 9 au 11 avril, sa décision de mettre en place une politique verte en fondant sa démarche sur trois principes. Dans un premier temps, construire des objets qui, dès leur conception, sont réfléchis pour être recyclés ou réutilisés et ainsi éviter de jeter ce qui devient inutile. Ensuite, utiliser des produits résistants et prévus pour une longue durée de vie afin qu'ils ne soient pas souvent renouvelés. En effet, utiliser du matériel sur une longue durée est autant une action écologique qu'un avantage économique. Enfin, mettre en avant des produits sains en évitant les traitements chimiques.
Une ambition pas si récente pour le géant américain
La nouvelle ambition de Google fait suite à la logique déjà mise en place en 2017 et 2018, lorsque le groupe avait décidé d'investir dans les énergies renouvelables en achetant exclusivement de l'électricité émanant de productions vertes. Ainsi, chaque kilowatt consommé par Google en 2017 a été racheté en énergie verte dans des parcs éoliens et des fermes solaires spécialement conçus pour ses propres besoins, pour un total de dépenses dépassant les trois milliards de dollars. Cela représente approximativement trois gigawatts, soit plus du double de ses principaux concurrents, Amazon et Microsoft.Malgré un bilan carbone souvent décrié, Google poursuit donc sa politique écologique. Reste à vérifier s'il s'agit d'effets d'annonce (le fameux « greenwashing »), ou si les promesses seront bien tenues.
Source : 9to5Google.