Twitter négocie un prêt d'un milliard de dollars en vue de son lancement en bourse

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Twitter négocierait une ligne de crédit pouvant atteindre le milliard de dollars en préparation de son lancement en bourse. L'opération pourrait notamment lui permettre de renforcer ses actifs avant l'introduction.

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Maintenant que Twitter a officialisé son introduction prochaine en bourse, l'heure est aux préparatifs. Et si le site de microblogging a misé sur la confidentialité pour éviter de susciter trop d'attentes, il n'empêche que les premières indiscrétions sortent dans la presse américaine.

Ce lundi, le New York Post fait ainsi savoir que Twitter négocierait un prêt compris entre 500 millions et un milliard de dollars auprès de deux établissements bancaires chargés d'accompagner son lancement en bourse : JP Morgan et Morgan Stanley. Rappelons que les deux banques n'ont pas réussi à obtenir la place de chef de file de l'opération, glanée par Goldman Sachs.

Cette ligne de crédit servirait plusieurs objectifs. Déjà attrayant au vu des attentes suscitées par les rumeurs de cotation, Twitter pourrait puiser dans le magot pour renforcer ses actifs avant le jour J. Ce qui se traduirait par de nouvelles acquisitions, alors que le service s'est déjà lancé ces derniers mois dans de nombreux achats, qu'il s'agisse de MoPub, le spécialiste de la gestion d'annonces publicitaires en temps réel (Real Time Bidding) ou encore de Trendrr et Bluefin Labs, lui permettant de renforcer son positionnement dans les interactions avec les programmes TV.

Mais encore, le crédit lui ferait jouir d'une véritable soupape de sécurité en cas de déboires boursiers, ou de report de l'opération. Le matelas pourrait alors être utilisé pour financer les besoins généraux de l'entreprise. Twitter ne fait pas office de précurseur, puisque Facebook avait de son côté obtenu une ligne de crédit de 8 milliards de dollars avant son introduction record pour une valeur Internet.

Twitter mise sur une entrée en bourse en toute discrétion. Profitant d'une réforme de Barack Obama, le Jobs Act, le service peut se permettre de ne dévoiler la date d'introduction que 21 jours avant la cotation. Il obtiendrait dans l'opération une valorisation proche des 10 milliards de dollars selon les prévisions des analystes. Aucun des principaux intéressés n'a souhaité commenter l'information.
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