Selon l'AFP, aucune amende n'a été requise à l'encontre de ce camcorder. Par contre, les Majors (Columbia, Disney, Paramount, Fox, Universal, Gaumont et Warner Bros) ont demandé le paiement de la somme d'1,28 million d'euros au titre des dommages et intérêts. En outre, son matériel d'enregistrement a été confisqué.
Pour rappel, le « camcording » est le fait de filmer illégalement un film ou un événement dont les droits de diffusion ont été limités. Cette copie (à la qualité relative et souvent inégale) est donc, en principe, interdite lorsqu'elle est réalisée dans un endroit ouvert au public.
L'avocat de l'accusé a estimé que la qualité des copies diffusées sur le Net pouvait jouer en la faveur du pirate. En effet, selon Me Jean-Benoît Saint-Cricq « la qualité exécrable des films enregistrés au caméscope ne peut pas être confondue avec une copie DVD ». Malgré cet argument, les plaignants ont estimé que l'ensemble des films avaient été téléchargés 516 455 fois.
Le tribunal devrait rendre son jugement définitif le 12 janvier prochain.