Necronomicon

06 décembre 2000 à 17h30
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Une histoire dont on sait peu de choses...

L'aventure débute par la venue chez vous d'un ami, Edgar, qui vous confie un objet prismatique mystérieux en vous demandant de n'en parler et de ne le donner à personne, même pas à lui. Quelques minutes plus tard, un ami du père d'Edgar, vous confie que celui-ci à des attitudes bizarres depuis un certain temps. Il vous demande en tant que son ami d'en savoir un peu plus!

L'énigme commence par la recherche de la maison d'Edgar dans un village où les habitants rechignent à répondre à vos questions (la peur certainement). La maison trouvée, vous vous heurtez au majordome qui refuse obstinément de vous laisser entrer vous poussant à trouver plus d'éléments pour rentrer en contact avec votre mystérieux ami.

La quête se poursuivra dans un laboratoire souterrain, dans un asile et se terminera dans la « cité des anciens ».

Un gameplay vraiment très grand public

Necronomicon possède une approche du gameplay similaire à Myst, Riven ou plus récemment Dracula du même éditeur: Toutes les actions se font à la souris, celle-ci changeant de forme lorsqu'une interaction est possible (une loupe lorsqu'il y a quelque chose à voir, une flèche lorsqu'on peut se déplacer dans une direction, une main lorsqu'il est possible de prendre un objet, un engrenage et une main lorsqu'une action est possible, un engrenage seul lorsqu'un action nécessite un objet et c'est à peu prêt tout).

   

Des personnages vraiment bien finis


Dans chaque pièce ou endroit visité, la souris permet de faire tourner le décor sur 360° en vision subjective. C'est bien évidemment le même moteur que dans Dracula qui est utilisé dans Necronomicon.

La progression dans le jeu est des plus linéaire: On ne passe à l'étape suivante que lorsque ce qu'on attend de vous a été fait. Quand on est bloqué, la solution consiste à déplacer la souris dans chaque écran de jeu et sur tout l'écran à la recherche d'un objet oublié ou bien à utiliser tour à tour chacun des objets de l'inventaire. Même si le dossier de presse annonce un dizaine de « game over » possibles, il faut vraiment en vouloir pour mourir, ou bien ce sera d'énervement après avoir passé 1 heure à visiter et revisiter toutes les pièces du jeu.

Une réalisation grand public

Les graphismes en 640x480 sont d'un niveau variable: Les décors sont plutôt basiques (animation précalculée sur 360° oblige) mais les séquences de dialogues avec les personnages rencontrés sont bien rendues avec pas mal d'effort sur les mimiques (froncement des sourcils, gonflement des joues...).

Le doublage des voix est assez bon et colle bien avec l'animation et les faciès des personnages.

   

Les lieux sont accessibles directement depuis la carte.


On prend les mêmes et on recommence

Necronomicon est ni plus ni moins qu'un Dracula à la mode H.P. Lovercraft. L'interface et le gameplay sont quasi similaires, les énigmes sont du même accabi et les modélisations des personnages aussi belles. Même le responsable de conception est identique (Frédéric LOCCA), c'est pour dire.

Bref, on donnera le même avis pour Necronomicon que pour Dracula: Les hardcore gamers passeront leur chemin tellement ils s'ennuieront rapidement, les joueurs débutants qui commencent tout juste dans le monde du jeu d'aventure prendront plaisir à découvrir des nouveaux décors et personnages en étant guidés pas à pas dans leur quête. Vous l'aurez compris, on est à des millions de kilomètres d'un Baldur's gate ou d'un Sacrifice !

Graphisme : 15/20
Ambiance Sonore : 12/20
Intérêt : 12/20
Durée de vie : Hardcore gamer : 1 semaine / Débutant : 1 mois
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