Panasonic a lui aussi formalisé cette semaine le renouvellement de sa gamme de téléviseurs, après en avoir présenté les grandes lignes en début d'année au CES 2014.
Alors que les distributeurs écoulent les derniers téléviseurs plasma de son histoire, Panasonic a finalement présenté lundi à Amsterdam sa nouvelle gamme, comportant exclusivement des téléviseurs LCD à rétroéclairage à LED.
Un téléviseur Ultra HD digne du meilleur plasma ?
Les téléviseurs les plus haut de gamme de Panasonic sont bel et bien des LCD à rétroéclairage à LED, comme prévu. Le fabricant japonais, connu pour miser sur les fondamentaux, s'en tient donc à un seul téléviseur Ultra HD : l'AX800.
Ce téléviseur dispose d'un rétroéclairage latéral à LED avec Local Dimming Pro (luminosité variable par zones). Sa dalle fonctionnant à 100 ou 120 Hz prend en charge la 3D active. Elle est associée à une technologie de fluidification Back Light Scanning à 2000 ou 2400 Hz. Panasonic revendique des prestations du niveau d'un plasma : la fonction Supreme Contrast promet des noirs profonds, et la fonction Studio Master Colour des couleurs conformes au standard cinématographique DCI, ce qui lui vaut la certification THX 4K ainsi qu'une compatibilité ISFcc pour la calibration.
Bien que Panasonic ait attendu le HDMI 2.0 pour lancer son 1er téléviseur Ultra HD, une seule des quatre entrées HDMI exploite cette norme. Alors qu'entre temps les concurrents ont généralisé le HDMI 2.0 sur leurs téléviseurs Ultra HD. Cette année le fabricant a toutefois ajouté une entrée DisplayPort 1.2, permettant de diffuser de l'Ultra HD à 50 ou 60 Hz depuis de nombreux ordinateurs qui s'en tiennent par ailleurs au HDMI 1.4, ainsi que la prise en charge du HEVC, pour décoder de futurs contenus directement sur le téléviseur.
Le Panasonic AX800 sera mis en vente en France au mois d'avril. Il sera proposé en 50, 58 ou 65 pouces pour respectivement 2300, 3300 et 4500 euros.
Attention Panasonic devrait lancer à l'IFA 2014, c'est-à-dire au mois de septembre, un AX900 à rétroéclairage direct à LED, offrant une meilleure uniformité et un contraste dynamique encore meilleur.
Des téléviseurs Full HD à rétroéclairage Direct LED ou Full LED
Panasonic lance par ailleurs plusieurs téléviseurs Full HD. S'il ne met en avant qu'un modèle milieu de gamme (l'AS650) pour ne pas faire d'ombre à l'AX800, il proposera également un modèle haut de gamme particulièrement intéressant. Dans les grandes lignes le Panasonic AS800 est effectivement une variante Full HD de l'AX800, c'est-à-dire une excellente alternative en attendant que l'Ultra HD ne se démocratise.
À partir du milieu de gamme, la gamme évolue ainsi :
AS650 : rétroéclairage latéral avec Local Dimming, BLS à 1000 ou 1200 Hz et 3D passive. Disponible en 39, 42, 47, 55 et 60 pouces pour respectivement 750, 800, 1000, 1500 et 2000 euros.
AS750 : idem sauf rétroéclairage direct sans Local Dimming et double tuner, permettant notamment d'enregistrer sur un disque dur externe un autre programme que celui qu'on regarde. 42, 47 ou 55 pouces pour 1000, 1300 ou 1700 euros.
AS800 : rétroéclairage direct avec Local Dimming Pro, BLS à 1500 ou 1800 Hz, fonctions Supreme Contrast, Studio Master Color et certification THX (en phase avec l'AX800, donc). 47, 55 ou 60 pouces pour 1600, 2000 et 2800 euros.
D'une manière générale tous ces téléviseurs bénéficient de connectivités Wi-Fi et Ethernet ainsi que de la toute nouvelle plateforme Smart TV, que nous avons déjà présentée dans la vidéo ci-dessous. Ils disposent de quatre entrées HDMI, dont au moins une avec ARC (renvoi du son vers un amplificateur home cinema), et de trois ports USB dont un en USB 3.0, pour le contrôle du direct, l'enregistrement de la télévision et la lecture de fichiers multimédias (NTFS et MKV notamment sont pris en charge).
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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