Antoine VIVIEN, HP : "L'image numérique est au coeur de notre stratégie"

18 janvier 2007 à 15h35
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Antoine VIVIEN
JB - Antoine Vivien, bonjour. a placé la musique au cœur de sa gamme de produits. Peut-on dire que HP a fait de même avec l'image ?

AV - L'imagerie et l'impression (Imaging and Printing Group) sont en effet l'une des trois grandes divisions de HP. Mais je tiens toutefois à rappeler que nous ne faisons que de la photographie numérique, une technologie historique pour HP dans laquelle nous pouvons apporter une vraie valeur ajoutée grâce à notre maitrise de la technologie.

JB - Que représente IPG dans l'activité de HP. Quelle est votre part de marché ?

AV - IPG représente un chiffre d'affaires global de 27 milliards de dollars, en croissance de 6% par an, pour un effectif de 22 000 salariés. Notre part de marché diffère selon les segments que l'on adresse. Nous sommes par exemple largement leader sur les imprimantes, avec près de 50% de parts de marché, et nous misons sur les appareils multifonctions, permettant également de numériser ou de copier un document, pour bousculer des acteurs historiques du marché du photocopieur. A moyen terme, nous entendons devenir leader de ce segment sur lequel nous avons déjà plus de 15% de parts de marché.

JB - Qui sont vos clients professionnels ? Les grands comptes, les PME, les professionnels de l'impression ?


AV - HP adresse tous ces segments de marché. Nous sommes bien évidemment très présents chez les grands comptes, où les coûts d'impression peuvent représenter parfois jusqu'à 3% de leur chiffre d'affaires. Grâce à notre approche orientée services, nous les aidons à réaliser des gains de productivité ou à réduire leurs dépenses en intégrant nos systèmes d'impression au cœur de leur système d'information.

Suite aux rachats de sociétés comme Indigo ou Scitex, nous sommes également désormais très présents chez les professionnels de l'impression, y compris pour les grands formats. Nous sommes traditionnellement leaders chez les architectes ou les utilisateurs de progiciels comme CATIA mais avec notre nouvelle gamme de machines DesignJet, présentée cette semaine au salon Intergraphic, nous devrions renforcer nos parts de marché dans l'univers des arts graphiques, historiquement dominé par Epson.

Nous visons également les PME qui souhaitent imprimer elles-mêmes des étiquettes, des brochures voire des livres. Nous travaillons par exemple avec sur les concepts d'impression à la demande, qui permettent à une simple librairie de proposer n'importe quel ouvrage, y compris des éditions rares ou épuisées.

JB - Pourriez vous revenir sur le marché des logiciels de CAO/PAO ?

AV - Non. Nous avons cédé il y a quelques années des applicatifs comme ME10, ME20 ou ME30 qui étaient des concurrents des progiciels de Dassault Système et nous n'avons pas l'intention d'y revenir. HP est néanmoins présent dans le progiciel dans des domaines comme la facturation ou les logiciels d'infrastructure avec OpenView par exemple, qui permet de superviser le système d'information de l'entreprise.

JB - On parle de plus en plus de e-paper. Est-ce que HP étudie également ces technologies ?

AV - Nous avons effectivement des prototypes de eBook à écran souple dans nos laboratoires mais je pense que le papier a encore de beaux jours devant lui. Il y a quelques années, certains consultants annonçaient le «zero papier» mais les entreprises n'ont jamais autant imprimé qu'aujourd'hui !
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