Est-ce que je m’attendais à prendre une telle claque visuelle en allumant ce téléviseur ? Pas vraiment non, et ce, malgré ma première découverte il y a quelques semaines dans le showroom d'Hisense ! Je dois avouer que l’Hisense U8Q, nouvelle vitrine MiniLED de la marque pour 2025, ne fait pas dans la demi-mesure : il s’impose dès les premières secondes comme l’un des téléviseurs les plus lumineux qu’il m’ait été donné d’observer jusqu’à présent…mais ce n'est pas tout.

Certes, je n’ai pas encore eu l’occasion de tester le très attendu TCL C89K, qui devrait jouer dans la même cour, mais à ce stade, l’U8Q place déjà la barre très haut, avec une ambition clairement affichée : rivaliser avec les ténors du marché sur tous les plans.
Edit du 25/06/2025 : notre test complet de l'Hisense U8Q est désormais disponible via le lien ci-dessous.
Hisense U8Q : une image impressionnante
C’est évidemment à l'activation de l'HDR que ce téléviseur dévoile vraiment tout son potentiel. L’image est explosive sans être excessive, avec un rendu qui attire immédiatement le regard, même dans une pièce très lumineuse. Et malgré sa luminosité époustouflante, l’U8Q parvient à préserver une excellente tenue dans les hautes lumières tout en conservant des noirs profonds. Un équilibre rendu possible grâce à un rétroéclairage MiniLED très dense, avec 2 048 zones sur le modèle 65 pouces que nous avons testés. Cela se ressent immédiatement dans la finesse des transitions lumineuses, la maîtrise du blooming, et surtout la sensation de relief dans l’image.
La compatibilité avec les formats HDR dynamiques comme Dolby Vision et HDR10+ permet également à l’U8Q de tirer parti de ses capacités, quelle que soit la source. Dans les films comme Dune: Part Two, 1917 ou The Batman, le contraste est somptueux, renforcé par l'utilisation d'une dalle VA qui pousse la profondeur des noirs sans sacrifier la lisibilité dans les scènes sombres. Le volume de couleurs perçu est également très satisfaisant, avec une saturation bien dosée, sans dérive chromatique visible à ce stade.
À titre de comparaison, l'U7Q se contente d’une dalle VA 120 Hz couplée à un rétroéclairage MiniLED de moindre densité — environ 1 000 zones sur le 65 pouces, moins encore sur le 55 pouces que j’ai pu tester simultanément. Le rendu reste tout à fait convaincant en usage mixte ou en SDR, mais le dynamisme, la précision des pics lumineux et la richesse des noirs en HDR sont clairement en retrait lorsqu'on met les deux téléviseurs côte à côte. L'U7Q est un bon téléviseur, il ne faut pas s'y méprendre, mais il ne joue pas dans la même cour que l'U8Q dès lors qu’on exige un rendu HDR haut de gamme.
- Contraste natif élevé grâce à la dalle VA
- Calibrage SDR et HDR très propre en mode Filmmaker
- Compatibilité HDMI 2.1 (VRR 144 Hz, ALLM, eARC)
- Mode jeu performant avec input lag très faible
- Interface Vidaa fluide et complète
- Upscaling efficace
- Bon rapport qualité/prix
- Rétroéclairage Mini-LED peu dense
- Luminosité HDR limitée pour les contenus exigeants
- Palette de couleurs un peu faible pour du QLED
- Revêtement semi-brillant sujet aux reflets
- Télécommande basique, non rétroéclairée
Hisense nous livre une proposition équilibrée avec un téléviseur qui se présente un ticket d'entrée réussi dans le monde du MiniLED. Le téléviseur réussit à conjuguer un prix accessible avec des prestations solides : dalle VA bien contrastée, image bien calibrée en sortie de carton, traitements vidéo efficaces, et un bon niveau de réactivité pour le jeu. Il ne rivalise pas avec les modèles premium sur la gestion HDR ou la richesse colorimétrique, mais il parvient à offrir une expérience visuelle homogène, sans réel défaut majeur pour cette tranche de prix.
Certes, le rétroéclairage Mini-LED à 160 zones montre rapidement ses limites dans les scènes complexes, le pic lumineux reste modeste, et la dalle semi-brillante n’est pas idéale pour les environnements lumineux. Mais le U7Q compense par un bon niveau de détails dans les ombres, une image nette, un upscaling maîtrisé, et un mode jeu performant avec prise en charge du 144 Hz, du VRR et d’un input lag très bas.
Au final, le Hisense U7Q se positionne comme un choix pertinent pour qui cherche un téléviseur polyvalent, bien équipé et prêt pour le gaming, sans dépenser une fortune. Un téléviseur à recommander à condition de ne pas attendre un rendu HDR spectaculaire ou un audio performant, mais plutôt une image stable, naturelle et bien maîtrisée dans la plupart des situations.
En attendant le test complet...
Bien entendu, il reste encore de nombreux points à évaluer en détail. Le mode Filmmaker semble prometteur, avec un rendu plus neutre et naturel que par le passé, mais il faudra vérifier la fidélité colorimétrique et la calibration d’usine. Le revêtement antireflet, quant à lui, mérite un examen attentif, un point que nous approfondirons dans le test complet.
Enfin, l’U8Q se montre également ambitieux sur le terrain du gaming, avec un taux de rafraîchissement de 165 Hz en 4K, 288 Hz en Full HD, et une prise en charge complète du VRR, ALLM, FreeSync Premium Pro et G-Sync Compatible. La navigation dans l’interface est fluide, et l’input lag semble bas à première vue, ce qui augure une expérience convaincante pour les joueurs exigeants.
Il ne reste plus qu’à valider toutes ces premières impressions avec nos mesures. Mais à ce stade, une chose est sûre : l’Hisense U8Q semble bien décidé à bousculer l’ordre établi, en offrant une image lumineuse, percutante et techniquement aboutie, sans exploser les prix. Un sérieux prétendant au titre de meilleur rapport qualité/performance de l’année ? Réponse très bientôt dans notre test complet — suivi de celui du Hisense U7Q, qui ne manque pas non plus d’atouts pour séduire un public plus large, mais aussi du très attendu TCL C89K !