Après avoir passé au crible les modèles OLED S90F et S95F, c’est au tour du Samsung QN90F, téléviseur MiniLED haut de gamme de 2025, d’avoir le droit à un test en bonne et due forme, test dans lequel une excellente note de 8/10 lui a été attribuée.

© Matthieu Legouge
© Matthieu Legouge

Avec son nouveau processeur, son filtre antireflet hérité des modèles OLED, et un niveau de luminosité impressionnant, ce modèle Neo QLED coche la plupart des cases pour rejoindre notre sélection des meilleurs TV.

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Une luminosité à toute épreuve , idéale en HDR

C’est l’un de ses plus gros atouts : le QN90F affiche une luminosité maximale de 2 672 cd/m² sur une mire HDR de 10 %, un excellent score qui positionne ce téléviseur MiniLED comme un challenger de taille face au TCL C8K et C9K ou à l'Hisense U8Q. Cela lui permet de briller (littéralement) dans les environnements très lumineux, d’autant plus qu’il bénéficie du traitement Glare Free, déjà salué sur le S95F. L’effet des reflets est ainsi largement atténué, sans que l’image ne perde en lisibilité.

Le téléviseur affiche un contraste natif élevé (4762:1) et un rétroéclairage MiniLED réparti en 720 zones de gradation, ce qui offre une bonne maîtrise de la lumière et une image dynamique en HDR. Néanmoins, la gestion du signal n’est pas exempte de reproches : un surplus de luminance dans les basses et moyennes lumières a pour effet d’éclaircir les ombres, au détriment de la profondeur des noirs. Enfin, on regrette, encore et toujours, l'absence de Dolby Vision (ni de DTS) chez Samsung.

Enfin, concernant l'image, le mode Filmmaker permet de tirer le meilleur de la dalle WHVA signée TCL CSOT, avec un Delta E moyen inférieur à 2, tant en SDR qu’en HDR. Le téléviseur offre ainsi une colorimétrie précise et naturelle. En revanche, la couverture de l’espace BT.2020 plafonne à 72,3 %, bien en deçà de ce que proposent les modèles QD-OLED de la marque comme le S90F.

Des atouts solides pour le gaming

Samsung continue d’appuyer là où ça fonctionne : le QN90F propose quatre ports HDMI 2.1, la compatibilité VRR, ALLM, 4K à 120 Hz, et même une fréquence de 165 Hz pour les joueurs sur PC. L’input lag très faible (9,6 ms) et l’intégration du Samsung Gaming Hub assurent une expérience fluide et réactive. L'optimiseur de jeu, reconduit sur cette génération, permet d’adapter facilement l’affichage selon le genre. Notez néanmoins que les modèles de 43 et 50 pouces présentent quelques limites, notamment une dalle 60 Hz et un local dimming limité sur le 43", et l’absence de 165 Hz sur le 50".

Un téléviseur taillé pour le quotidien

Au-delà des performances d’image, le processeur NQ4 AI Gen3 assure un excellent travail de mise à l’échelle. Les contenus en Full HD et les flux compressés sont bien restitués, même si un léger lissage peut apparaître. L’interface Tizen 2025 gagne en clarté, avec des fonctions bien pensées comme Live Translate, Click to Search, et un mode AI qui ajuste automatiquement l’image selon le contenu. Côté audio, le système 4.2.2 de 60 W fait le travail, même si les amateurs de spatialisation opteront plutôt pour une barre de son compatible Q-Symphony.

En résumé, le Samsung QN90F n’est pas exempt de défauts — son absence de Dolby Vision ou sa gestion HDR parfois perfectible pourront faire tiquer les plus exigeants. Mais dans les faits, ce MiniLED affiche une luminosité éclatante, une image percutante, une interface fluide et une connectique à jour, le tout avec un filtre antireflet extrêmement efficace. Autant d’arguments qui justifient pleinement son entrée dans notre sélection des meilleurs téléviseurs 4K du moment.

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