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Des opérateurs critiquent la réglementation anti-radiations en Italie, celle-ci pourrait freiner le développement de la téléphonie mobile 3G.
La réglementation des émissions de radiations électromagnétiques pourrait empêcher le déploiement des réseaux de téléphonie mobile de 3ème génération en Italie, d'après l'Autorité nationale de tutelle des télécommunications (Autorità per le garanzie nelle comunicazioni).
«Après avoir assumé le coût des licences UMTS, les opérateurs risquent de ne pas être en mesure de développer leurs projets industriels. Si ces conditions persistent, certains pourraient être contraints à demander au gouvernement le remboursement des licences», remarque Alessandro LUCIANO, l'un des commissaires de l'Autorité italienne de régulation des télécoms.
En Europe, l'Italie dispose de la réglementation la plus stricte concernant les limites imposées en matière de radiations électromagnétiques. Alessandro LUCIANO estime que celles-ci pourraient compliquer le déploiement des réseaux de troisième génération dans le pays.
Le commissaire signale par exemple que la présence de deux antennes sur un même site «suffit» à ne pas respecter la réglementation.
En octobre dernier, cinq licences UMTS (universal mobile telecommunication system) ont été attribuées en Italie à : Omnitel, appartenant au britannique Vodafone, Telecom Italia Mobile (TIM), le franco-italien Wind, la filiale du britannique Hutchison : H3G, et le consortium IPSE 2000 soutenu par l'opérateur espagnol .
Après avoir investi 26 750 milliards de lires (11,79 milliards de dollars) pour l'acquisition des licences UMTS italiennes, les 5 opérateurs concernés maintiennent leur ambitions. Il n'est pas dans l'intérêt du gouvernement italien, moins encore dans celui du pays et de son économie, de faire machine arrière...
La réglementation des émissions de radiations électromagnétiques pourrait empêcher le déploiement des réseaux de téléphonie mobile de 3ème génération en Italie, d'après l'Autorité nationale de tutelle des télécommunications (Autorità per le garanzie nelle comunicazioni).
«Après avoir assumé le coût des licences UMTS, les opérateurs risquent de ne pas être en mesure de développer leurs projets industriels. Si ces conditions persistent, certains pourraient être contraints à demander au gouvernement le remboursement des licences», remarque Alessandro LUCIANO, l'un des commissaires de l'Autorité italienne de régulation des télécoms.
En Europe, l'Italie dispose de la réglementation la plus stricte concernant les limites imposées en matière de radiations électromagnétiques. Alessandro LUCIANO estime que celles-ci pourraient compliquer le déploiement des réseaux de troisième génération dans le pays.
Le commissaire signale par exemple que la présence de deux antennes sur un même site «suffit» à ne pas respecter la réglementation.
En octobre dernier, cinq licences UMTS (universal mobile telecommunication system) ont été attribuées en Italie à : Omnitel, appartenant au britannique Vodafone, Telecom Italia Mobile (TIM), le franco-italien Wind, la filiale du britannique Hutchison : H3G, et le consortium IPSE 2000 soutenu par l'opérateur espagnol .
Après avoir investi 26 750 milliards de lires (11,79 milliards de dollars) pour l'acquisition des licences UMTS italiennes, les 5 opérateurs concernés maintiennent leur ambitions. Il n'est pas dans l'intérêt du gouvernement italien, moins encore dans celui du pays et de son économie, de faire machine arrière...