0
PDG de Shopping.com, Dan CIPORIN présente sa société devenue numéro 3 du e-commerce américain grâce à un nouveau concept de guide d'achat
JB- Dan CIPORIN, bonjour. En quelques mots, pourriez vous présenter votre parcours ?
DC - Bonjour. Après avoir été senior vice-president chez MasterCard aux Etats-Unis, j'ai profité de la crise de la quarantaine et du boom des start-up pour prendre la direction de DealTime.com, l'un des premiers outils de comparaison de prix sur le web. Quand je suis arrivé en 1999, nous n'étions que huit, sans technologie, sans client, sans chiffre d'affaires. Même si nous n'étions pas autant capitalisés que certains de nos concurrents, j'ai estimé que ce projet était le plus pertinent.
JB - Pouvez vous nous présenter la formule de shopping.com ? Est-ce la fusion d'un site de comparaison de prix et d'un site d'avis de consommateurs ?
DC - Oui, depuis 2003, DealTime.com a fusionné avec Epinion.com pour former Shopping.com. Nous sommes le troisième site de commerce électronique américain derrière Amazon et eBay avec un chiffre d'affaires de 100 millions de dollars, 22 millions d'EBITDA, 300 millions de leads, 20 millions de visiteurs par mois ou encore 15 millions de produits à notre catalogue.
Notre vision est simple. Shopping.com ne dit pas simplement "où acheter" mais également "quoi acheter", grâce aux avis de consommateurs. Nous voulons devenir le "smartest global comparaison shopping marketplace" sur le web, en proposant toutes les informations possibles sur un produit pour accompagner le consommateur, quel que soit son pays.
JB - Quelles sont vos ambitions pour la France ?
DC - La transformation du e-commerce n'en est qu'à ses débuts et nous pensons que les opportunités de croissance sont encore phénoménales sur ce marché. En France, nous allons en outre profiter de l'euro pour expérimenter la comparaison de prix transfrontalière. Nous allons challenger Kelkoo et nous visons le leadership sur ce marché.
JB - Google a Froogle, a Kelkoo, Lycos a Pangora. Les shopbots n'ont-ils pas vocation à se rapprocher des grands portails du web ?
DC - Non, je pense qu'il y a de la place pour un système indépendant. Nous sommes concentrés sur notre métier avec 300 personnes qui ne font rien d'autre que du comparaison shopping. Cela nous permet d'être leader aux Usa, devant Yahoo ou Google, car notre site propose le catalogue le plus complet et performant que l'on puisse trouver sur Internet de nos jours.
En outre, quand un consommateur tape "appareil photo numérique" sur Google, il peut avoir 33 millions de résultats sur un moteur de recherche et il n'est pas beaucoup plus avancé. Sur Shopping.com, l'internaute dispose immédiatement d'un index structuré avec les prix, les produits, les descriptions, les avis de consommateurs. C'est simple.
JB - Avec iTunes, a démontré qu'on pouvait vendre des centaines de millions de fichiers musicaux sur le web. Souhaitez vous être présent sur ce marché ?
DC - Ce que fait Apple est très intéressant mais pour le moment, nous préférons nous concentrer sur les supports physiques comme le livre, le disque ou le DVD. Ces produits restent très demandés par les consommateurs et nous offrent une marge suffisante. Sur un fichier à 0.99$, la marge est très faible et ne nous permet pas d'appliquer notre modèle actuel, basé sur une commission d'un minimum de 0.05 $ par clic.
JB - Que pensez vous des programmes tels que AdSense de Google ? Le shopbot de demain sera t'il décentralisé sur des millions de blogs ?
DC - Nous proposons également des programmes d'affiliation aux webmasters avec la possibilité de reprendre du contenu ou une boite de recherche. Pour le moment, ce canal représente moins de 10% de notre chiffre d'affaires mais nous allons certainement l'encourager.
JB - L'internet mobile progresse très vite. Comptez vous être présent sur des téléphones ou proposer la comparaison de prix online / offline ?
DC - Il y a quelques années, nous avions un service wap accessible sur les portails des opérateurs américains AT&T, Sprint ou encore Nextel. Mais nous avons été déçus. L'écran était médiocre et l'ergonomie générale insuffisante. L'apparition de nouveaux combinés multimédia, du haut débit mobile ou encore du GPS pourraient toutefois nous pousser à reconsidérer le lancement d'un site mobile pour Shopping.Com.
JB - Dan CIPORIN, je vous remercie.
JB- Dan CIPORIN, bonjour. En quelques mots, pourriez vous présenter votre parcours ?
DC - Bonjour. Après avoir été senior vice-president chez MasterCard aux Etats-Unis, j'ai profité de la crise de la quarantaine et du boom des start-up pour prendre la direction de DealTime.com, l'un des premiers outils de comparaison de prix sur le web. Quand je suis arrivé en 1999, nous n'étions que huit, sans technologie, sans client, sans chiffre d'affaires. Même si nous n'étions pas autant capitalisés que certains de nos concurrents, j'ai estimé que ce projet était le plus pertinent.
JB - Pouvez vous nous présenter la formule de shopping.com ? Est-ce la fusion d'un site de comparaison de prix et d'un site d'avis de consommateurs ?
DC - Oui, depuis 2003, DealTime.com a fusionné avec Epinion.com pour former Shopping.com. Nous sommes le troisième site de commerce électronique américain derrière Amazon et eBay avec un chiffre d'affaires de 100 millions de dollars, 22 millions d'EBITDA, 300 millions de leads, 20 millions de visiteurs par mois ou encore 15 millions de produits à notre catalogue.
Notre vision est simple. Shopping.com ne dit pas simplement "où acheter" mais également "quoi acheter", grâce aux avis de consommateurs. Nous voulons devenir le "smartest global comparaison shopping marketplace" sur le web, en proposant toutes les informations possibles sur un produit pour accompagner le consommateur, quel que soit son pays.
JB - Quelles sont vos ambitions pour la France ?
DC - La transformation du e-commerce n'en est qu'à ses débuts et nous pensons que les opportunités de croissance sont encore phénoménales sur ce marché. En France, nous allons en outre profiter de l'euro pour expérimenter la comparaison de prix transfrontalière. Nous allons challenger Kelkoo et nous visons le leadership sur ce marché.
JB - Google a Froogle, a Kelkoo, Lycos a Pangora. Les shopbots n'ont-ils pas vocation à se rapprocher des grands portails du web ?
DC - Non, je pense qu'il y a de la place pour un système indépendant. Nous sommes concentrés sur notre métier avec 300 personnes qui ne font rien d'autre que du comparaison shopping. Cela nous permet d'être leader aux Usa, devant Yahoo ou Google, car notre site propose le catalogue le plus complet et performant que l'on puisse trouver sur Internet de nos jours.
En outre, quand un consommateur tape "appareil photo numérique" sur Google, il peut avoir 33 millions de résultats sur un moteur de recherche et il n'est pas beaucoup plus avancé. Sur Shopping.com, l'internaute dispose immédiatement d'un index structuré avec les prix, les produits, les descriptions, les avis de consommateurs. C'est simple.
JB - Avec iTunes, a démontré qu'on pouvait vendre des centaines de millions de fichiers musicaux sur le web. Souhaitez vous être présent sur ce marché ?
DC - Ce que fait Apple est très intéressant mais pour le moment, nous préférons nous concentrer sur les supports physiques comme le livre, le disque ou le DVD. Ces produits restent très demandés par les consommateurs et nous offrent une marge suffisante. Sur un fichier à 0.99$, la marge est très faible et ne nous permet pas d'appliquer notre modèle actuel, basé sur une commission d'un minimum de 0.05 $ par clic.
JB - Que pensez vous des programmes tels que AdSense de Google ? Le shopbot de demain sera t'il décentralisé sur des millions de blogs ?
DC - Nous proposons également des programmes d'affiliation aux webmasters avec la possibilité de reprendre du contenu ou une boite de recherche. Pour le moment, ce canal représente moins de 10% de notre chiffre d'affaires mais nous allons certainement l'encourager.
JB - L'internet mobile progresse très vite. Comptez vous être présent sur des téléphones ou proposer la comparaison de prix online / offline ?
DC - Il y a quelques années, nous avions un service wap accessible sur les portails des opérateurs américains AT&T, Sprint ou encore Nextel. Mais nous avons été déçus. L'écran était médiocre et l'ergonomie générale insuffisante. L'apparition de nouveaux combinés multimédia, du haut débit mobile ou encore du GPS pourraient toutefois nous pousser à reconsidérer le lancement d'un site mobile pour Shopping.Com.
JB - Dan CIPORIN, je vous remercie.
