Une zone entièrement consacrée à l'activité des drones vient d'être inaugurée dans l'aéroport de Bordeaux-Mérignac.
La technologie des drones devient une composante de plus en plus importante de nos vies, que ce soit dans les cas les plus terribles, comme dans les guerres, ou dans la vie du quotidien. Et c'est pour ne pas rater cette révolution en cours qu'à Bordeaux, les autorités ont aménagé une zone particulière dans l'aéroport local, qui va permettre de développer l'activité dans la région.
Une première en France
Le salon européen du drone professionnel UAV Show a été l'occasion pour l'aéroport de Bordeaux-Mérignac d'inaugurer sa zone d'essais de vol de drones en milieu aéroportuaire. Installée sur un espace de 200 m2, à 500 mètres des pistes de l'aéroport, elle permet à diverses sociétés utilisant les drones pour leurs activités (comme la surveillance ou l'épandage agricole) de vérifier le bon usage de leur matériel.
« Toutes ces entreprises seront peut-être amenées à faire voler leurs drones dans le trafic aérien, ou dans un environnement urbain complexe, nous pourrons certifier qu’elles sont capables de le faire en respectant toutes les règles de sécurité », explique l'un des promoteurs du projet, François Baffou, par ailleurs directeur de l'incubateur Bordeaux Technowest.
Les taxis volants en ligne de mire
Il ne s'agit pourtant ici que de la toute première étape d'un projet de plus long terme, destiné à accueillir à l'horizon 2035 des taxis volants, ou eVTOL, qui feront leur apparition durant les Jeux olympiques de Paris l'an prochain. À Bordeaux, les concepteurs veulent aller encore plus loin et s'imposer d'ici une décennie dans le domaine des vols sans pilotes.
Pour cela, il faut d'abord construire les infrastructures à partir desquelles les solutions pourront être testées. « Il existe une multitude de machines différentes, de projets différents, en attendant que tout cela émerge, nous voulons que l'infrastructure soit prête, et qu'on arrive à les intégrer dans le trafic aérien », indique Simon Dreschel, le directeur de l'aéroport.
Par ailleurs, le projet est encore assez balbutiant pour qu'il soit impossible de connaître les prix qui seront finalement pratiqués pour ce service à l'avenir. « Est-ce que ce sera un produit premium, ou accessible à tout le monde, on ne le sait pas encore », interroge le même Simon Dreschel.
Source : 20 Minutes