Laurence SONZOGNI, e-TF1 : " Premiers pas encourageants pour les chaînes haut débit diffusées sur in

30 juin 2003 à 00h00
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JB - Laurence SONZOGNI, bonjour. En quelques mots, pourriez vous présenter votre parcours et votre poste chez e-tf1 ?

LS - Bonjour. Diplômée de l'ENSAE et après une première expérience professionnelle aux AGF, j'ai rejoins le marketing de l'antenne de TF1. J'ai ensuite travaillé sur différents projets du groupe comme le lancement de la chaîne TF6 avant de rejoindre en 2000 e-TF1 pour développer le business de cette filiale.

e-TF1 gère aujourd'hui tout ce qui concerne l'interactivité du groupe TF1 : minitel, audiotel, télévision interactive, web, services mobiles. Nous éditons ces services et nous les distribuons sur les sites du groupe TF1 ou de nos partenaires. Par contre, la dimension publicitaire reste gérée par la régie de TF1.

Mon travail consiste à initier et développer de nouvelles sources de revenus pour e-TF1, comme par exemple la mise en place de LCI live et multiplier les accords avec des partenaires comme Wanadoo ou Tiscali, afin d'assurer la distribution la plus large possible de nos produits premium.

JB - TF1 est un média gratuit, tout comme TF1.fr. Toutefois, vous avez de plus en plus de produits payants : audiotel, i-mode, LCi, etc... Quelle est votre stratégie en la matière ?

LS - TF1 existe depuis 50 ans et a su construire un formidable modèle économique essentiellement basé sur la publicité. Des produits comme les chaînes thématiques du satellite ou les sites web doivent trouver leur propres modèles, ce qui explique en particulier le développement de nos produits premium.

JB - Peut-on tirer un premier bilan de l'accès payant à LCI sur le web ? Quel est le volume d'activité ? qui sont vos principaux fournisseurs d'audience ?

LS - Cette offre a été lancée il y a près de 10 mois, avec un mode de diffusion IP unicast, à destination des internautes dont la vitesse de connexion dépasse 512 kb/s. Nous allons atteindre le cap des 10 000 actes d'achats (audiotel 1 journée, 1 mois, 3 mois ou 1 an) et nous sommes très satisfaits de ces chiffres. Le rythme d'achat est très lié bien sûr aux évènements liés à l'information comme la guerre en Irak ou plus récemment la retransmission du salon du bourget.

J'en profite pour souligner que cette offre s'appuie sur une plate-forme technique très performante, développée en interne, nous permettant en particulier de gérer une multitude de moyens de paiements (CB, audiotel, SMS+, w-ha, etc...) que nous avons également sollicité pour Star academy, Nice People ou encore Infosport. Nous travaillons avec la société Webhelp pour le support client et dans l'ensemble, nous avons de très bons retours sur ces produits.

JB - A l'instar du LivePass de Club Internet, pourriez vous lancer votre propre bouquet de chaînes thématiques ?

LS - Il faut rester modeste et se donner le temps de bien comprendre la demande des internautes
pour ce type de produits avant d'en lancer de nouveaux. Nous allons à court terme renforcer le produit LCI en introduisant le dernier journal à la demande et travailler à la baisse de nos coûts techniques....et donc optimiser le business modèle !

JB - Quelle est l'origine de l'audience de l'offre premium de LCI ?

LS - 50 à 60% des actes d'achats de LCI live sont effectués depuis LCI.fr et tf1.fr et nous veillons à multiplier les partenariats avec des portails comme Club-Internet, , Wanadoo, Tiscali ou encore dans un souci de construction de ce marché.

JB - A l'instar des réflexions de Yahoo ou MSN, Envisagez vous des abonnement "premium" pour vos futurs contenus et services ?

LS - e-TF1 est avant tout éditeur de contenus. Facturer de tels services est un vrai métier que nous préférons laisser à des entreprises dont c'est le métier comme les fournisseurs d'accès ou les opérateurs.

JB - La télévision sur ligne DSL ouvre de nouvelles perspectives en matière d'interactivité. Travaillez vous avec TF1 sur de nouveaux concepts d'émissions ?

LS - DreamTV, le projet de télévision DSL de TF1 est géré par une autre strucure du groupe. Il existe déjà des expériences de télévision interactive, en particulier sur le bouquet satellite TPS.

JB - Selon vous, quelle technologie permettra de recevoir la télévision sur les mobiles ? l'UMTS, le WiFi, un tuner numérique type TNT ?

LS - La vidéo va se développer sur les terminaux mobiles au même titre que la photo se développe aujourd'hui. Nous avons déjà pu constater que ça fonctionnait, même sur les réseaux GPRS et nous sommes très attentifs à ce marché.

Pour le moment, nous menons une première expérimentation avec VirginMega pour la diffusion de LCI sur les réseaux WiFi des aéroports d'Orly et Roissy.

JB - Laurence sonzogni, je vous remercie.
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