En ligne de mire : le Portugal, où l'IFPI estime que les ventes de CD ont chuté de 40% en quatre ans en raison de l'usage généralisé des logiciels de type Peer_To_Peer. L'organisation indique focaliser ses attaques sur les internautes qui mettent à disposition des autres usagers des morceaux protégés par le droit d'auteur. Afin de montrer que nul n'échappe à la loi, et que le piratage est un mal qui touche toutes les couches sociales, comme tous les pays, elle énumère quelques exemples de pirates : un juge allemand, ainsi qu'un couple de retraités, un facteur anglais, un charpentier finlandais ou un chef d'entreprise tchèque.
La plupart des cas recensés impliqueraient des hommes âgés de 20 à 35 ans ou des parents qui n'auraient pas suffisamment mis en garde leurs enfants contre les risques inhérents au piratage, précise l'IFPI dans un communiqué.
En parallèle, la Fédération se félicite de l'efficacité de ses mesures contre le piratage, associant répression et prévention. Elle indique ainsi que 35 % des personnes qui partageaient illégalement des fichiers copyrightés en France, en Allemagne, en Espagne, en Grande Bretagne ou en Suède, ont cessé de le faire. Toutefois, ceux qui persistent ont augmenté leur activité de 14%.
En France, les amateurs de P2P repentis auraient mis fin à leurs agissements par crainte d'une quelconque sanction pour 35%, alors que 15% ont déclaré l'avoir fait par peur de télécharger un virus ou un fichier dangereux.