Pour Microsoft il s'agit donc de se placer en principal concurrent à Google sur son propre système et au sein d'un pays particulièrement sensible sur la question du filtrage de la Toile. Yusuf Mehdi, vice-président de la division Online Services chez Microsoft déclare dans un communiqué : « les appareils mobiles continuent de trouver une place critique auprès des consommateurs souhaitant accéder à des services géo-localisés tels que les résultats du moteur de cherche ou la cartographie ». De son côté Motorola ne souhaite pas être pénalisé par l'éventuel retrait de Google en Chine. A la fin du mois de janvier le fabricant a annoncé des accords similaires avec la firme Baidu, leader local sur le marché de la recherche en ligne. Tavis McCour, analyste au cabinet Morgan Keegan, expliquait alors : « Cela enlève le risque que le succès de Motorola en Chine soit 100% rattaché à Google ».
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