Le plan de restructuration devrait coûter 1,16 milliards d'euros au groupe. En plus des licenciements, Fujifilm va réduire ses capacités de production de film, et délocaliser du Japon vers la Chine pour diminuer ses coûts fixes. Comme Konica Minolta qui a récemment fait part de son retrait de la photo (voir cette brève), Fujifilm est assez faiblement implanté sur le marché porteur du reflex numérique. Le S3 Pro qu'il propose n'en est pas moins un appareil digne d'intérêt, de par son capteur Super CCD SR II qui dispose d'un mode dynamique étendu capable de bien gérer les écarts entre zones claires et les zones sombres. De plus, dans la mesure où il est basé sur le châssis du Nikon F80 et qu'il accepte les optiques Nikon, cet appareil est une alternative pour les Nikonistes qui ne trouvent pas leur bonheur dans la marque. Fujifilm propose également des appareils aux caractéristiques vraiment intéressantes dans le domaine des compacts, avec les FinePix F10 et F11 dotés d'un capteur Super CCD HR 5e génération, gérant très bien le bruit numérique et capables de monter jusqu'à 1 600 Iso.
- Participez aux discussions
- Recevez des notifications