À l’instar du clavier ergonomique Microsoft Surface, qui aurait pu apparaitre au sein de ce comparatif, l’Ergo K860 ne rompt pas avec l'arrangement séculaire de caractères et son décalage de touches. Nous avons affaire à un clavier somme toute classique et consensuel, qui tente néanmoins de se démarquer grâce à des éléments ergonomiques dont le rôle est prépondérant pour réduire la fatigue et les tensions musculaires.
Scindé en deux parties distinctes qui ont pour objectif de diminuer au mieux les mouvements les moins naturels, ce clavier arbore une disposition de touches en arc de cercle censée permettre une frappe plus rapide et confortable. La position des mains et des avant-bras qui en découle est en effet plus relaxante, mais il faut clairement plusieurs jours, voire semaines, pour s’habituer à un tel clavier et constituer une mémoire musculaire adaptée. Néanmoins, rien ne change vraiment mis à part la position, le temps d’adaptation est par conséquent plus court qu’avec d’autres claviers ergonomiques.
Son second point fort n’est autre que son repose-poignet. Lisse et confortable, celui-ci se surélève sur des angles négatifs de - 4 ou - 7°. Il en découle un soutien bien plus important des poignets, et une sensation de confort qu’on ne retrouve pas ailleurs. À côté de cela, Logitech joint l’utile à l’agréable puisque l’on retrouve les fonctionnalités habituelles, avec des touches fonctions permutables en touches multimédia, la présence de l’Easy-Switch qui permet de connecter le clavier à trois appareils, un fonctionnement sans fil via le dongle comme en Bluetooth, ou encore une autonomie portée jusqu’à 2 ans à l’aide de deux piles AAA fournies. Seul vrai bémol au tableau selon nous : l’absence de rétroéclairage sur un clavier dont le tarif est supérieur à la moyenne.