Huawei a récemment profité d'une conférence de presse à Paris pour annoncer la commercialisation en France de ses premiers smartphones haut de gamme, qui misent sur leur bon rapport prix/prestation.
Maintenant qu'il a investi le marché européen avec des téléphones mobiles commercialisés en marque blanche, le plus souvent aux couleurs des opérateurs, le fabricant chinois Huawei concurrence les grands noms avec sa propre marque. Il suit ainsi les traces de HTC, qui fabriquait par exemple les SPV d'Orange il y a dix ans !
Il lance ainsi en France l'« Ascend D1 Quad XL », un smartphone Android à la fiche technique similaire à celle des derniers ténors du marché, mais au tarif sensiblement inférieur.
Il arbore pour commencer un grand écran IPS d'une diagonale de 4,5 pouces affichant une définition HD (1280 x 720 pixels), mais vraisemblablement sans verre Gorilla Glass. Il abrite en outre un SoC K3V2 maison, combinant quatre cœurs CPU à 1,4 GHz et seize unités GPU. La quantité de mémoire vive et de mémoire de stockage ne sont pas communiqués, mais on sait qu'il dispose d'un logement microSD. Le capteur dorsal est un CMOS rétroexposé à 8 millions de pixels, filmant probablement en Full HD, le frontal à 1,3 millions de pixels. Il dispose enfin d'une confortable batterie à 2600 mAh.
Le « Huawei Ascend D1 Quad XL » sera commercialisé mi-novembre par The Phone House au prix public de 450 euros nu. À titre de comparaison, le Samsung Galaxy S III ou le HTC One X sont vendus 530 et 480 euros. Il existe bien des smartphones aussi performants et moins chers, tels que le Xiaomi Mi-Two, mais ils ne sont pas distribués en France.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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