Smartphones : peut-être souffrez-vous de nomophobie, comme 9 Français sur 10 ?

Alexandre Boero
Par Alexandre Boero, Journaliste-reporter, responsable de l'actu.
Publié le 02 juin 2023 à 08h00
© nuruddean / Shutterstock
© nuruddean / Shutterstock

Les Français sont une immense majorité à redouter la panne de batterie sur smartphone. Un symptôme de ce que l'on appelle la « nomophobie ». On vous explique.

Un peu par la force des choses, il devient de plus en plus difficile de rester longtemps éloigné de son smartphone, qui nous sert aujourd'hui à téléphoner, à prendre des photos, à communiquer avec nos proches, à jouer, à se repérer, à gérer nos rendez-vous et autres. 9 Français sur 10 souffrent d'une peur bien particulière : celle de voir son téléphone portable tomber en panne. Et si la nomophobie était devenue le nouveau mal du siècle ?

Ne vous cachez plus : vous n'êtes pas seul(e) à être nomophobe

Nomophobe : « se dit de quelqu'un qui ne peut pas se passer de son téléphone portable et éprouve une peur excessive à l'idée d'en être séparé ou de ne pouvoir s'en servir ». Si vous vous reconnaissez dans cette définition, issue du Larousse, alors vous êtes peut-être nomophobe. Et rassurez-vous, vous n'êtes pas le(la) seul(e).

Une étude d'OpinionWay, dont on retrouve trace en 2020, nous montre que 87 % des Français, soit près de 9 sur 10 comme nous le disions, souffrent de ce qui constitue une vraie phobie technologique, qui pourrait bien voler la vedette au véritable mal du siècle, le mal de dos.

Dans le dernier rapport State of Mobile 2023, dont Clubic évoquait les grandes lignes au début de l'année, nous avions appris qu'en moyenne, un mobinaute passe en moyenne 5 heures par jour sur son smartphone. C'est deux fois plus qu'en 2019 (2 h 19, selon une étude de Rakuten). Autant dire que même si elles sont avec le temps devenues plus performantes, les batteries des téléphones portables sont ultra sollicitées, et les utilisateurs paniquent parfois à l'idée de ne pas pouvoir recharger la leur.

Batterie externe

Batteries externes et bornes de recharge : merci d'exister

La panne de batterie peut en effet être source de stress et d'anxiété, des sensations qui peuvent être facilement apaisées à la maison ou au travail, mais qui sont plus pesantes dès lors que l'on sort de son confort, alors que 41 % des utilisateurs avouent (dans une étude du cabinet Deloitte) consulter leur téléphone toutes les 5 minutes, parfois pour l'action la plus basique (savoir l'heure qu'il est, par exemple).

Fort heureusement, des solutions existent pour pallier cette angoisse. Il existe évidemment les batteries externes, dont certaines sont si puissantes qu'elles peuvent aussi bien recharger téléphones, drones et ordinateurs. De plus en plus de centres commerciaux, supermarchés, gares et aéroports se dotent, eux, de bornes de recharge pour smartphones.

Une station de recharge, au Centre commercial Beaulieu de Nantes © Plug'Heur

Plusieurs entreprises françaises, comme Plug'Heur, Welock ou encore ChargeBox, ont flairé l'opportunité et sont aujourd'hui présentes un peu partout dans l'hexagone, que ce soit dans les aéroports, centres commerciaux, magasins ou centres commerciaux, cinémas, salles de sport, salons événementiels et même parc d'attractions.

Par Alexandre Boero
Journaliste-reporter, responsable de l'actu

Journaliste, responsable de l'actualité de Clubic. En soutien direct du rédacteur en chef, je suis aussi le reporter et le vidéaste de la bande. Journaliste de formation, j'ai fait mes gammes à l'EJCAM, école reconnue par la profession, où j'ai bouclé mon Master avec une mention « Bien » et un mémoire sur les médias en poche.

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Commentaires (10)
fredolabecane

On vit dans une période grave décidemment.

Aatlass57

Bientôt les gens aurons peur de leur ombre, les réseaux sociaux sont la causes principales de ça… scroll… scroll… scroll… et encore plus de scroll !

Yannk

Pauvre petite créature toujours dans la crainte d’avoir peur de quelque chose… Soutenu par une société qui aime inventer, créer de nouveaux syndromes pour justifier le besoin d’adhésion de l’homme à leur nouveau monde…

Valmont69

Expression à utiliser en articulant et avec une élocution parfaite car le « Je suis nomophobe » pourrait être mal compris.
Certains rappeurs auraient pu l’utiliser pour leur défense.

EdwinF

Je dois en être car à la lecture du titre je me suis souvenu qu’il fallait que je recharge le mien qui me sert à payer 90% de mes achats.

ayaredone

Mal de dos et smartphone sont copains en plus.

alsaco67

9/10 ? sérieux ? l’échantillon porte sur une centaine de personne à la sortie d’un collègue ou lycée ?

Personnellement, je peux très bien m’en passer comme je m’en passais très bien avant que l’appareil soit démocratisé jusqu’à être distribué à des enfants qui, forcément, sont ou deviennent dépendant …

Jona-85

Je pensais à la nuque

Jona-85

Pire que du sucre le smartphone pour un enfant.

eagle6

Effectivement cela doit toucher ceux nés avec le smartphone et les réseaux sociaux… Pour ceux nés avant, si ils ne sont pas tombés dans les réseaux sociaux, ils s’en foutent :rofl: Je doit charger mon tel 2 à 3 fois par semaine :crazy_face: