G.Bertholet : "Au Blend Web Mix, on veut faire parler les Français qui ont réussi"

Guillaume Belfiore
Lead Software Chronicler
15 octobre 2015 à 14h51
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Cette année, la ville de Lyon accueillera pour la troisième année consécutive le salon Blend Web Mix dédié aux technologies et à l'économie du Web. L'événement est coorganisé par l'association La Cuisine du Web, l'université de Lyon et le Clust'R Numérique, en partenariat avec La Métropole de Lyon.

Chaque année, les professionnels du Web se retrouvent dans la capitale des Gaules durant deux jours, pour assister à des débats, conférences, ateliers, mais aussi pour se rencontrer entre PME, entrepreneurs, recruteurs, investisseurs, développeurs, designers, agences, chercheurs, étudiants, formateurs et blogueurs.

Pour cette édition 2015, une douzaine de startups ont été présélectionnées pour participer à un concours : 360Medical, Catalision, CityMeo, Clubble, Defab, Idi, Jestocke.com, Klaxoon, Limber, Mill, Pharmanity et MyPersonalCloset. Ces jeunes pousses n'auront que quelques minutes pour faire leur pitch et espérer lever des fonds afin de développer leurs activités.

Cette année encore, Clubic sera partenaire du Blend Web Mix. A cette occasion, nous vous proposons un code de réduction de 15% sur les places au tarif normal ou Late bird. Celles-ci donnent accès aux deux jours de conférence, à un espace networking permettant d'échanger avec les conférenciers, et au buffet du déjeuner. Pour profiter de cette réduction, saisissez le code Clubic@Blend sur cette page.

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L'événement se tiendra les 28 et 29 octobre. Guilhem Bertholet, cofondateur de la Cuisine du Web revient sur les enjeux de cet événement.

Pourriez-vous revenir sur l'historique du Blend Web Mix ? Comment reçoit-on le soutien de collectivités pour un tel événement ?

Guilhem Bertholet : L'association La Cuisine du Web a été fondée en 2012 et nous avions déjà organisé quelques événements. Il y a par exemple eu le WWW2012. Les instances ont commencé à s'intéresser à cette activité et se sont rendues compte qu'elles ne tenaient aucun discours numérique. C'est vite devenu l'une de leurs priorités.

Nous avons été aussi influencés par la Ferme du Web qui était partenaire de la Cuisine du Web. Nous souhaitions rassembler tous les acteurs du Web avec pour objectif d'étendre ce qu'il se passe déjà aujourd'hui dans les soirées informelles de l'association, c'est-à-dire un bon melting pot.

Il nous fallait de l'argent et le Grand Lyon n'a pas souhaité financer un événement WWW2013. Ils voulaient davantage quelque chose qui s'inscrive dans la durée. L'université de Lyon s'est également montrée intéressée.

Vous attendez 1800 participants cette année au Blend Web Mix, soit une croissance annuelle de 70%. Quels sont les ingrédients qui en font un événement de plus en plus populaire ?

G.B : Tout d'abord, il y a la qualité des interventions. Elles ne sont pas empreintes d'un discours marketing et ce n'est pas celui qui a le plus d'argent qui deviendra speaker. On choisit les meilleurs dans leurs domaines de compétences, même s'ils ne sont pas connus ou ne sont pas des têtes d'affiche.

Et puis il y a ce côté informel qui caractérise la culture Web, nous n'avons pas de zone VIP et tout le monde participe au même déjeuner. Cela renforce la proximité.

Au regard du programme, j'ai quand même l'impression que vous commencez à rechercher quelques intervenants de prestance chez Microsoft, Adobe, Facebook ou Orange Labs. Le Blend Web Mix deviendra-t-il le nouveau Le Web dont l'édition 2015 a été annulée ?

G.B : Non, nous ne recherchons pas des gens connus mais nous nous intéressons à ce qu'ils racontent. Il n'y a pas de chasse à la star. On veut faire parler les Français qui ont réussi et cela inclut tous les pays francophones, au Maghreb ou l'Afrique Noire ; ils ont de belles histoires. Et puis il y a ces Français qui sont partis à l'étranger et qui peuvent également partager leurs expériences.

Vous organiserez à nouveau un concours de start-up. Douze finalistes ont été sélectionnés. Quand le processus a-t-il débuté ?

G.B : Ça a commencé cet été. Maintenant on a un processus rodé. On demande aux candidats un dossier relativement léger. Nous sommes 6 ou 8 dans les phases de présélection, mais nous ne sommes pas juges. On élimine très vite la moitié des candidatures. Cette année, nous avons reçu une centaine de dossiers.

Parfois, on prend un peu de risques parce qu'on n'a pas de pression de la part d'investisseurs ou autres. Bien sûr, chacun a ses projets qu'il défend mais le processus est collégial.

Et vous, avez-vous personnellement quelques préférences pour une jeune pousse en particulier ?

G.B : Je ne suis pas jury mais je ne veux pas influencer les décisions. Par contre, ce que j'observe, c'est que le niveau de maturité est toujours plus élevé même auprès des toutes petites start-up. Personnellement, je suivrai de plus près les dossiers lyonnais.

Sur la scène des technologies Web en général, quelles autres villes se démarquent en France, Paris mis à part ? Travaillez-vous avec elles ?

G.B : Oui nous avons de bonnes relations avec toutes les grandes zones et notamment avec Nantes. Plusieurs ponts sont lancés avec Atlantic 2.0.

Je vous remercie

Guillaume Belfiore

Lead Software Chronicler

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Je suis rédacteur en chef adjoint de Clubic, et plus précisément, je suis responsable du développement éditorial sur la partie Logiciels et Services Web.

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