La fin d'Hadopi serait "une catastrophe" selon l'Alpa

0
Fidèle à sa position, Nicolas Seydoux, président de l'Alpa et du Conseil de surveillance de Gaumont vient de défendre l'Hadopi. Le responsable conteste vivement la position de certains ténors du parti socialiste qui souhaitent remplacer la haute autorité par des taxes ou d'autres mesures de régulation des réseaux.

00FA000001528516-photo-alpa.jpg
Le président de l'Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle a confié à l'AFP sa position au sujet de l'Hadopi. Le responsable estime que la haute autorité est regardée en exemple à travers le monde et qu'il serait donc dommageable de lui retirer tout pouvoir en matière de contrôle des téléchargements illégaux sur les réseaux peer-to-peer.

Nicolas Seydoux précise : « Si la loi Hadopi devait disparaître, ce serait une catastrophe. La lutte contre le piratage est un sujet capital pour notre profession. [..] Notre estimation est que le téléchargement illégal est resté sensiblement comparable aujourd'hui à ce qu'il était en 2007 alors que le haut débit s'est accéléré et que le nombre d'internautes a été multiplié par 2,5 ».

Des chiffres à vérifier qui entrent en contradiction avec les propos récemment tenus par certains responsables du parti socialiste. Actuellement en campagne pour les Primaires, des candidats ont en effet proposé de supprimer la haute autorité s'ils étaient élus.

Toujours est-il que Nicolas Seydoux a également avancé des informations chiffrées portant sur la riposte graduée. A en croire le président de l'Alpa : « près de 10 millions de procès-verbaux ont été dressés qui, vérifiés par Hadopi, ont donné lieu à un million de mails ». De son côté, l'Hadopi avait déjà avancé des chiffres plus faibles en juillet dernier expliquant avoir contacté environ 470 878 personnes dans le cadre du 1er e-mail d'avertissement...
Vous êtes un utilisateur de Google Actualités ou de WhatsApp ? Suivez-nous pour ne rien rater de l'actu tech !
google-news

A découvrir en vidéo

Haut de page