C'est aujourd'hui au tour de Nokia de publier ses résultats financiers du quatrième trimestre, clôturant une année en demi-teinte, entre pertes opérationnelles et ventes de smartphones supérieures aux attentes.
Avec 19,6 millions de smartphones écoulés au quatrième trimestre 2011, les ventes sont certes en baisse, de 31 % par rapport aux 28,6 millions de l'année précédente, mais meilleures que ce qu'attendaient les analystes, d'autant que le trimestre est principalement représenté par les smartphones Symbian d'ancienne génération.
Nokia peut désormais compter sur ses Lumia, sa gamme de Windows Phone qu'il n'a lancée que fin octobre, et dont il annonce solennellement avoir vendu « bien plus d'un million d'unités ».
Le fabricant a d'ailleurs mieux contenu l'érosion du prix de vente moyen sur le segment des smartphones, qui perdent 9 % en passant de 154 euros fin 2010 à 140 euros fin 2011, que sur celui des dumbphones, qui perdent quant à eux 24 % en passant de 42 à 32 euros.
Sur un plan purement financier, pour le quatrième trimestre 2011, Nokia fait état d'un chiffre d'affaires de 10,01 milliards d'euros, en baisse de 21 % par rapport aux 12,65 milliards du quatrième trimestre 2010. Le résultat opérationnel dégringole quant à lui, passant d'un bénéfice de 884 millions d'euros l'année dernière à une perte de 954 millions d'euros cette année. En donnée non-IFRS, le résultat opérationnel chute mais reste positif, passant de 1,09 milliard à 478 millions d'euros.
Pour l'année entière, les revenus sont passés de 42,45 à 38,66 milliards d'euros, le résultat opérationnel d'un bénéfice de 2,07 milliards à une perte de 1,07 milliard d'euros et données IFRS et de 3,20 à 1,83 milliards en non-IFRS.
Le premier trimestre 2012 sera quoi qu'il en soit le premier incarnant pleinement « l'année de transition » de Nokia, et même si le fabricant ne se risque à aucun pronostic, les investisseurs sont confiants puisque l'action a pris plus de 6 % suite à l'annonce des résultats.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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