Amazon signe un nouveau partenariat avec l'U.S. Postal Service. L'accord vise à étendre les liens entre le groupe et la Poste américaine en matière de livraison de produits frais. Amazon cherche donc à dupliquer son modèle et à l'appliquer au secteur de l'alimentaire.
Il ne s'agit pour l'instant que d'un test localisé à San Francisco, mais si celui-ci est une réussite, il pourrait être étendu à l'ensemble des Etats-Unis, voire dans d'autres pays. Pour ce faire, le groupe va opérer depuis son unité baptisée Amazon Fresh, laquelle livre déjà des provisions à Seattle et Los Angeles. Les livraisons ont lieu entre 3h00 et 7h00 du matin.
Pour le moment, Amazon reste prudent et précise qu'il cherche simplement de nouveaux moyens de livrer ses produits à ses clients. De son côté, la Poste américaine tente de savoir si ce mode « peut être réalisable sur le plan opérationnel mais aussi si cela peut nous être profitable ». Un test pas non plus anodin puisque la concurrence commence déjà à montrer ses dents.
Uber a par exemple récemment annoncé le lancement d'un test similaire à l'échelle d'un quartier de Washington. Le service de VTC a ajouté un service à son application mobile fonctionnant comme une épicerie de quartier accompagnée d'un service de livraison à domicile. Un utilisateur peut donc commander des produits d'utilisation courante contenus et les recevoir rapidement à son domicile.