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La Commission européenne fait savoir qu'elle a perquisitionné plusieurs entreprises du secteur de l'électronique grand public et de l'électroménager en raisons de soupçons d'entente sur les prix.
Bruxelles poursuit sa chasse à l'entente illégale sur les prix au sein de l'Union européenne. Dans un communiqué publié jeudi, la Commission fait savoir que ses services de la concurrence ont entamé des perquisitions inopinées au sein de plusieurs entreprises dans le secteur de l'électronique grand public et de petit électroménager. L'institution aurait dans son collimateur tant des fabricants que des distributeurs.
Dans sa note, l'exécutif européen indique « craindre que les entreprises concernées pourraient avoir violé les règles antitrust de l'Union européenne qui prohibent tout accord pouvant entraver la libre concurrence ». La Commission poursuit en expliquant « avoir des raisons de soupçonner ces entreprises » d'avoir mis en place des restrictions sur les ventes en ligne de certains produits de façon à faire monter leurs prix.
Ces manipulations sur la disponibilité, si elles sont prouvées, peuvent conduire à une inflation des prix de l'ordre de 20 à 30% ou bien à une indisponibilité pure et simple des produits concernés. La Commission, qui a réalisé ses perquisitions avec les différentes autorités nationales compétentes, rappelle qu'il s'agit d'une étape préliminaire et que cela ne doit pas préjuger de l'issue de l'enquête elle-même.
Comme pour toute procédure de ce genre, si la Commission européenne conclut qu'il existe des preuves suffisantes de l'existence d'une infraction relative à une entente anticoncurrentielle, ces entreprises risquent de se voir infliger une amende pouvant atteindre 10% de leur chiffre annuel mondial.
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