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Uber a vu le jour il y a cinq ans seulement, lorsque son fondateur cherchait un taxi à Paris. Depuis, c'est la course folle. Le service de voitures avec chauffeurs avait levé 1,2 milliard de dollars en juin 2014, atteignant la valorisation de 17 milliards de dollars. D'après le Wall Street Journal, l'application de VTC serait en lice pour lever entre 1 et 2 milliards de dollars, ce qui hisserait sa valeur d'entreprise à 30 milliards de dollars.
Pour rappel, Uber n'est pas cotée en bourse et n'est donc pas contrainte de publier ses résultats financiers chaque trimestre. On ne connait donc pas le niveau de chiffre d'affaires de la société ni celui de sa rentabilité - ou pas. D'après Travis Kalanick pourtant, le fondateur et PDG de l'entreprise, celle-ci afficherait un taux de croissance semestriel de ses recettes de 100%. De plus, Uber serait rentable sur ses principaux marchés.
Si le californien attire des investisseurs prestigieux comme Google ou la banque Goldman Sachs, on peut se demander à quoi peut bien servir un tel volume d'argent. Derrière cette application - et ses controverses, notamment avec les taxis français - se cache, selon certains analystes, un vrai changement de paradigme.
Le modèle du VTC se répand
Dans une note publiée ce week-end, Adam Jonas, le directeur de la recherche mondiale pour le secteur de l'automobile chez Morgan Stanley va jusqu'à prophétiser la fin de l'automobile personnelle. Sur la base du constat qu'un véhicule particulier est, en moyenne, inutilisé 23 heures par jour, il conclut que l'avenir sera aux services d'auto-partage tels que BlaBlaCar, aux voitures automatiques de Google ou Tesla, et aux VTC d'Uber.Sur ce vaste marché en devenir, la société de Travis Kalanick n'est pas seule. Dans l'Hexagone, elle affronte Chauffeur-Privé et SnapCar. Mais sa plus sérieuse menace se nomme Lyft. Créée il y a seulement deux ans, cette société, également californienne, a déjà levé 300 millions de dollars pour s'étendre à de nouveaux pays.
Si Uber mise aussi sur une large expansion de ses services, il compte se différencier en se diversifiant. Le leader des services de VTC mène plusieurs expériences sur le terrain de la livraison rapide - une grande tendance dans le e-commerce -, il a aussi investi le segment de l'auto-partage avec sa propre interprétation de ce modèle, baptisée UberPOP, et cible depuis octobre les professionnels avec l'offre Uber for Business.
Mise à jour : Uber lève 1,2 milliard de dollars
Le service de VTC avait obtenu 1,2 milliard de dollars de financements en juin. Moins d'un semestre plus tard, Uber reçoit un nouveau chèque, d'un montant équivalent. D'après TehCrunch, l'américain a plus que doublé sa valorisation d'entreprise, passant de 17 milliards de dollars cet été, à 40 milliards désormais !
Travis Kalanick, le fondateur et PDG, affirme que ces capitaux permettront au service de réaliser des investissements substantiels, principalement dans la région Asie-Pacifique où il a un fort potentiel de développement. Pour parvenir à ses fins, il laisse aussi entendre qu'il pourrait lever de nouveaux fonds...
Article initialement publié le 10/11/2014
Le service de VTC avait obtenu 1,2 milliard de dollars de financements en juin. Moins d'un semestre plus tard, Uber reçoit un nouveau chèque, d'un montant équivalent. D'après TehCrunch, l'américain a plus que doublé sa valorisation d'entreprise, passant de 17 milliards de dollars cet été, à 40 milliards désormais !
Travis Kalanick, le fondateur et PDG, affirme que ces capitaux permettront au service de réaliser des investissements substantiels, principalement dans la région Asie-Pacifique où il a un fort potentiel de développement. Pour parvenir à ses fins, il laisse aussi entendre qu'il pourrait lever de nouveaux fonds...
Article initialement publié le 10/11/2014
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