Clap de fin pour le projet SETI@Home, qui exploitait la puissance de calcul offerte par des volontaires du monde entier dans l'espoir de trouver des signes de vie extraterrestre. Les chercheurs responsables du projet affirment vouloir à présent se concentrer sur l'analyse des résultats obtenus.
SETI (Search for Extra-Terrestrial Intelligence) désigne un ensemble de projets scientifiques dont le but est de détecter l'existence de civilisations extraterrestres dans l'Univers. Parmi eux, le plus célèbre est sans doute SETI@Home.
Un superordinateur mondial
Celui-ci a été lancé en mai 1999, à l'université de Californie à Berkeley (États-Unis). Son objectif : analyser les signaux captés par les radiotélescopes, toujours à la recherche de témoignages de vie extraterrestre. Mais étant donné la quantité de données recueillies, un tel travail nécessite une puissance de calcul colossale. D'où l'idée de faire appel au public.SETI@Home tirait ainsi profit d'une plateforme de calcul distribué, conçue à l'université américaine. Le programme proposait donc à des volontaires du monde entier de mettre à disposition la puissance de leur ordinateur, alors utilisée pour analyser l'énorme volume de données. Il s'agissait donc, en quelque sorte, de recourir à un supercalculateur géant, composé de multiples machines reliées par Internet.
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D'autres projets collaboratifs sur le même principe
SETI@Home a fonctionné ainsi durant près de 21 ans. Mais l'aventure touche à sa fin. Les responsables du projet ont en effet annoncé qu'ils arrêteraient de demander la contribution du public à compter du 31 mars prochain. Sur le forum officiel du programme, ils expliquent premièrement « avoir analysé toutes les données nécessaires pour le moment ». De plus, la gestion du traitement distribué leur prendrait beaucoup de temps, alors qu'ils préfèrent se « concentrer sur l'analyse finale des résultats déjà obtenus ».Thanks to the many volunteers who have helped crunch data for SETI@home in the last two decades. On March 31, the project will stop sending out new work to users, but this is not the end of public engagement in SETI research. pic.twitter.com/P0t0v8w7n4
— UC Berkeley SETI (@BerkeleySETI) March 3, 2020
Cependant, les scientifiques n'écartent pas l'idée de redémarrer SETI@Home. En attendant, ils tiennent à remercier les volontaires et les encouragent à consacrer la puissance de leur ordinateur à d'autres projets reposant sur la plateforme de calcul distribué, recensés sur le site de l'université de Californie à Berkeley.
Source : Engadget