L'hydrogène moins cher est là, prêt à être fabriqué à partir d'eau de mer !

18 février 2023 à 16h45
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© Rafael Classen / Pexels
© Rafael Classen / Pexels

Une nouvelle technique pourrait permettre de produire de l'hydrogène de manière plus propre et plus durable.

Des chercheurs ont mis au point une méthode rentable et économe en énergie pour produire de l'hydrogène directement à partir de l'eau de mer, sans avoir à recourir au dessalement.

Des impacts sur l'environnement

L'hydrogène est souvent considéré comme un carburant propre et une réponse aux défis de la transition énergétique, notamment dans les secteurs les plus difficiles à décarboner comme l'industrie manufacturière, l'aviation et le transport maritime. Cependant, la grande majorité de l'hydrogène utilisé dans le monde est actuellement produite à partir de combustibles fossiles, ce qui provoque des émissions de gaz à effet de serre importantes.

Quant à l'hydrogène vert, obtenu par électrolyse de l'eau, il est peu viable commercialement, ne représentant que 1% de la production totale dans le monde. Ses procédés de fabrication sont tout d'abord coûteux, en raison des catalyseurs nécessaires à l'électrolyse et de leur forte consommation d'énergie. Ils reposent également sur l'utilisation d'eau douce, jusqu'à neuf litres pour produire un kilogramme d'hydrogène, un paramètre à considérer dans le contexte climatique actuel.

L'eau de mer : une fausse bonne idée ?

Face à ce dernier problème, l'utilisation d'eau de mer pourrait être une solution intéressante. Cependant, sa désalinisation implique une consommation d'énergie supplémentaire, ainsi qu'un tout autre impact sur l'environnement. Nasir Mahmood, chercheur au MRIT à Melbourne, explique :

Le principal obstacle à l'utilisation de l'eau de mer est le chlore, qui peut être généré comme sous-produit. Si nous devions répondre aux besoins mondiaux en hydrogène sans résoudre ce problème au préalable, nous produirions 240 millions de tonnes de chlore par an, ce qui représente trois à quatre fois les besoins mondiaux. Il ne sert à rien de remplacer l'hydrogène produit par des combustibles fossiles par une production d'hydrogène qui pourrait nuire à notre environnement d'une tout autre manière.

Une découverte pleine de promesses

Lui et son équipe ont cependant mis au point un nouveau type de catalyseur, spécialement conçu pour fonctionner avec l'eau de mer. S'il affiche de bonnes performances, il pourrait surtout être fabriqué à moindre coût. Son fonctionnement nécessite très peu d'énergie et il peut être utilisé à température ambiante, ce qui permettrait assez facilement de déployer une production à grande échelle. Plus encore, ils peuvent repousser les ions chlorure chargés négativement, et ainsi empêcher la formation du chlore gazeux que l'on souhaite éviter.

Selon Nasir Mahmood, cette technologie promet de réduire considérablement le coût de l'électrolyse d'eau de mer. Suffisamment pour atteindre l'objectif du gouvernement australien qui souhaite que la production d'un kilogramme d'hydrogène vert coûte autant que celle de l'hydrogène issu des combustibles fossiles.

Les chercheurs travaillent déjà avec des industriels pour perfectionner certains aspects de cette technologie. La prochaine étape sera le développement d'un prototype qui devra confirmer si le concept est applicable à grande échelle.

Source : ScienceDaily

Maxence Glineur

Geek hyper connecté et féru de podcasts, je suis toujours en train de lire ou écouter des points infos en tout genre. Entre histoire, tech, politique, musique, jeux-video et vulgarisation scientifique...

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Geek hyper connecté et féru de podcasts, je suis toujours en train de lire ou écouter des points infos en tout genre. Entre histoire, tech, politique, musique, jeux-video et vulgarisation scientifique : toute l'actualité (ou presque) attise ma curiosité. Sinon, j'aime le rock et le lofi, les game-nights toujours trop longues, les bons films et les nanards.

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Commentaires (55)

crush56
Bon j’ai une question qui me vient à l’idée mais elle risque d’être terriblement stupide, préparez vous.<br /> Dans un univers parallèle, une planète terre ou 100% des véhicules rouleraient à l’hydrogène (en admettant qu’il y ait autant de véhicule qu’actuellement, incluant voitures, motos, camions, avions etc.)<br /> Le dégagement de vapeurs d’eau par tous ces moteurs à hydrogène ne poserait pas de problèmes ? Notamment sur le plan climatique ?
MF1
Pernel
Rouler (à grande échelle) à l’hydrogène, le doux rêve.
tux.le.vrai
pas d’infos sur le<br /> " Son fonctionnement nécessite très peu d’énergie et il peut être utilisé à température ambiante, ce qui le rendrait relativement facile à produire à grande échelle."<br /> ??
MattS32
crush56:<br /> Le dégagement de vapeurs d’eau par tous ces moteurs à hydrogène ne poserait pas de problèmes ? Notamment sur le plan climatique ?<br /> Non, parce que l’eau a un cycle court dans l’atmosphère : les apports d’eau dans l’atmosphère étant énormes, on atteint le stade où la vapeur d’eau est physiquement « obligée » de se condenser, et donc de retomber au sol sous forme de précipitations.<br /> Donc à la limite, remplacer tous les VT par des VEH pourrait augmenter les précipitations.<br /> Mais en pratique, c’est absolument négligeable : les quantités de vapeur d’eau qui circulent dans l’atmosphère sont tellement monumentales que l’apport des VEH serait de toute façon négligeable.<br /> Calcul pour le vérifier :<br /> consommation annuelle d’énergie fossile : ~500 EJ / 140 PWh<br /> électricité restituée par 1 kg d’H2 dans une PAC : ~14 kWh<br /> =&gt; il faudrait « brûler » 10 Pg (soit 10Gt) d’H2 pour obtenir toute l’énergie nécessaire pour remplacer tous les usages des fossiles (en fait sans doute un peu moins, parce que là je pars sur le rendement d’une PAC… or pour remplacer les usages purement thermiques des fossiles, on peut faire de l’hydrogène thermique, qui dégagera plus de 14 kWh par kg)<br /> brûler 1 kg d’H2 produit 9 kg de vapeur d’eau<br /> =&gt; on rejetterait donc annuellement 90 Gt de vapeur d’eau, et donc, on augmenterait d’autant les précipitations annuelles pour compenser<br /> les précipitations moyennes sur Terre sont de l’ordre de 18 Mt par seconde, soit 570 000 Gt par an<br /> =&gt; l’augmentation des précipitations ne serait donc que de 0.015%. Totalement négligeable.<br />
crush56
Merci pour l’explication
Krypton_80
Rouler (à l’échelle mondiale) uniquement au lithium, le doux rêve.
Pernel
Full petrol powa
toug19
C’est pour cela que d’autre types de batteries seront inventées, au sodium par exemple… Mais pour le moment c’est ce qu’il y a de mieux. Après il faudrait faire pression pour que le lithium soit extrait en Europe on on regardera de près que les normes d’extraction…
philumax
L’hydrogène le mal aimé…
Krypton_80
L’eau de mer n’est pas un hydrocarbure, qui l’eût cru ?!
bennukem
Pas le moindre indice sur le procédé. Est ce encore un mec qui va nous démonter qu’il branche une multiprise sur elle même pour de l’énergie infinie ?<br /> Ou peut-être un mec qui veut barder son idée de brevet coûteux et se faire un max de fric sur « on veut sauver la planète, mais l’argent avant »
Krypton_80
toug19:<br /> C’est pour cela que d’autre types de batteries seront inventées, au sodium par exemple… Mais pour le moment c’est ce qu’il y a de mieux.<br /> Pour le moment sans doute, après peut-être plus, et de toutes façons ça ne règle pas le problème des avions et des bateaux.
Pernel
L’eusses-tu cru ?
Wifi93
L’Europe va bien trouver un truc pour nous dire que l’hydrogène, c’est aussi dangereux que le nucléaire et pourrait avoir un impact sur le climat. C’est surtout qu’il va falloir cogiter, si l’hydrogène est la solution, à comment nous taxer comme des malades sur cette bioénergie de remplacement de la folie éclectique pas si bio qu’on voudrait nous le faire croire…
jeroboam64
Si demain l’itrogene se généralise, le prix sera aussi élevé que le gaz oïl ou l’essence, alors bon il bous reste la réduction de gaz polluant ce qui est tout de même le but ( a priori) sous réserve que son utilisation a l’échelle mondiale ne révèle pas d’émanations toxique…
ChoucrouteGarnie
A court terme, la solution pour sortir du « tout énergies fossiles » sera sûrement un mix de plusieurs solutions (batteries de nouvelle génération, hydrogène vert servant dans des piles à combustibles, mais aussi en tant que combustible lui-même, nouveaux panneaux solaires, éoliennes de plus petite taille mais multipliées sur chaque site, éoliennes verticales–très prometteuses par ailleurs–etc…).<br /> Ensuite, une fois que toutes ces technologies seront viables, maîtrisées et qu’on pourra les mettre en place à grande échelle, on pourra entamer la véritable migration qui nous éloignera des énergies fossiles pour de bon.<br /> Rappelons au passage que toutes ces technologies ont pour but de produire et stocker de l’électricité, dont l’usage ne se prête pas toujours à toutes les activités (transport aérien long courrier, par exemple). Il faut donc réfléchir à la manière de remplacer les carburants fossiles dans les activités où ils sont devenus incontournable.<br /> L’avènement des SAF (Sustainable Aviation Fuel), des carburants de synthèse, et pourquoi pas de l’hydrogène-carburant, pourrait changer la donne, mais ce n’est pas pour tout de suite, c’est clair…
trollkien
En effet faudrait une explication technique, car je ne vois pas comment il peut se « débarrasser » du chlore dans l’éléctrolyse de l’eau salée, à part le rejeter dans la mer…
Comcom1
Tu pourras pas fabriquer l’Hydrogen toi-même tout simplement à partir de là tu seras obliger de faire comme actuellement le plein dans une station et tu payeras tes taxes à mort, bon par contre pour justifier les taxes ils nous diront que c’est à cause du passé et qu’il faut continuer à payer lol
Krypton_80
trollkien:<br /> à part le rejeter dans la mer…<br /> Ou l’injecter à une certaine profondeur dans le sol, comme pour le CO2.
Maspriborintorg
Le sel de l’eau de mer est du chlorure de sodium. L’électrolyse produit d’un côté le chlore et de l’autre l’hydrogène et le sodium qui se converti immédiatement en hydroxyde de sodium. Si l’on met en présence le chlore produit et la solution d’hydroxyde de sodium (soude caustique), cela produit de l’hypochlorite de sodium (eau de Javel).<br /> Dans les électrolyseurs à bain de mercure côté cathode, le sodium s’amalgame avec le mercure. Il y est donc toujours sous forme métallique jusquau lavege du mercure avec de l’eau, ce qui dégage l’hydrogène et le sodium réagit et devient de l’hydroxyde de sodium.<br /> Dans les électrolyseurs à membrane de séparation, les produits sont les mêmes (chlore, Hydrogène, Hydroxyde de sodium).<br /> Si l’on veur utiliser l’eau de mer et ne pas produire du chlore, alors il faut passer par un osmoseur à membrane ce qui produit de l’eau pure et comme sous produit une saumure concentrée en sel.<br /> Mais pour les pays qui ont la chance d’avoir beaucoup de soleil, une distillation (par évaporation naturelle dans des « serres ») permets d’obtenir l’eau douce pour l’électrolyse.<br /> Mais une autre méthode prometteuse pour produire de l’hydrogène est d’introduire de l’eau dans des couches géologiques profondes où elle réagira avec les roches en les oxydant et dont l’hydrogène (de l’eau) pourra être récupéré.
Maspriborintorg
Une autre méthode prometteuse pour produire de l’hydrogène est d’introduire de l’eau dans des couches géologiques profondes où elle réagira avec les roches en les oxydant et dont l’hydrogène (de l’eau) pourra être récupéré.
Nmut
Il y a des raisons techniques qui limitent l’utilisation de l’hydrogène: problème de génération (couts, rendements), de transport, de stockage (difficultés de stockage, pressions et/ou températures délicates à gérer, rendement) et d’utilisation (coût des PAC avec leurs matériaux rares, chers et difficiles à extraire).<br /> Pour le moment, l’utilisation est expérimentale ce n’est ni rentable écologiquement, et encore moins financièrement, mais on sait que cela peut progresser, c’est pourquoi on continue la recherche. Reste à voir si cela rattrapera le stockage de l’énergie par batterie qui luis aussi évolue vite…
ChoucrouteGarnie
En le recombinant avec le sodium récolté lors de l’électrolyse peut-être ? Le tout est de neutraliser le chlore pur sans lui permettre de se propager dans la nature.
Ruoma
Cet article est déroutant…<br /> D’un côté, on nous explique que les procédés actuels nécessitent une forte consommation d’énergie et produisent de grandes quantité de chlore lorsqu’on utilise de l’eau de mer.<br /> Et le nouveau procédé ?<br /> Il ne devrait pas résoudre la question de la consommation d’énergie puisque cette énergie se retrouve sous forme concentrée dans l’hydrogène.<br /> Et le chlore ? Serait-il escamoté par ce procédé ?…
keyplus
pour les transport au sol je pense pas mais pour les avions oui<br /> La vapeur d’eau émise par les avions est un gaz à effet de serre qui tend à réchauffer le climat quand elle est émise en altitude. Mais, surtout, elle est à l’origine de traînées de condensation quand les conditions atmosphériques permettent leur formation – et la transformation occasionnelle de celles-ci en nuages cirrus.
Krypton_80
Nmut:<br /> Il y a des raisons techniques qui limitent l’utilisation de l’hydrogène<br /> Il y a également des raisons techniques qui limitent l’utilisation des batteries, notamment pour les avions de type long-courrier ainsi que pour les navires, faute de bornes de recharge en pleine mer et dans le ciel, sans parler du poids. La mobilité se ne limite pas aux voitures.<br /> Nmut:<br /> Reste à voir si cela rattrapera le stockage de l’énergie par batterie qui luis aussi évolue vite<br /> Les lois de la physique s’appliquent aussi aux batteries, et à vouloir stocker toujours plus dans le moins de masse possible et toujours plus vite, cela aura pour conséquence de faire chauffer les piles en les rendant instables, ou au moins en diminuant leur longévité d’utilisation.
Nmut
Krypton_80:<br /> Il y a également des raisons techniques qui limitent l’utilisation des batteries<br /> Je suis tout à fait d’accord. Mais pour le moment, les batteries sont de loin le moyen le plus simple et le moins couteux financièrement et écologiquement pour les véhicules des particuliers.<br /> Krypton_80:<br /> Les lois de la physique<br /> On est pas encore limité par ses lois, ni dans la filière hydrogène, ni pour les batteries. On sait que l’on a de la marge, d’où les recherches dans les 2 domaines pour réduire les défauts propres aux 2 technologies!
Nmut
Le problème est différent.<br /> Le problème vient de l’ensemencement et pas de la vapeur d’eau directement présente dans l’atmosphère (et pas celle émise par l’avion, la quantité est négligeable, et elle serait toujours négligeable avec une avion à hydrogène en combustion ou a PAC). La chaleur + les particules émises dans certaines conditions provoquent effectivement de la condensation (contrails pour condensation trails ou traînées de condensation en bon français) et cette condensation est le point de départ à la formation de nuages. Un avion à hydrogène ne devrait pas émettre de particules =&gt; pas de contrails.
Juju74
Des pâtes,des pâtes,oui mais des Panzani ( bien qu’il n’y ait pas 2 fêlés chez Lustucru )…
Juju74
Alors là,permettez moi de vous féliciter pour votre commentaire plus que scientifique,qui en tant que retraité d’une entreprise spécialisée ttes énergies,avait mise au point ce procédé dit "d’osmose inverse "pour dessaler l’eau de mer,afin de fournir de l’eau potable à des pays plus riches en pétrole,qu’en eau…bravo pour votre savoir !
toug19
L’avion en lui même est un problème. Du moins l’utilisation massive qui en est faite. Faire voler un objet nécessite une quantité astronomique d’énergie. Pour les bateaux, produire local pourrait éviter d’en utiliser une grande partie. Et le bateau pourrait utiliser des genre de serf-volant/ Kite qui permettraient d’économiser de grande partie de carburant. Ensuite l’homme traversait déjà les océans sans aucun carburant jusqu’au 19e siècle.
Krypton_80
toug19:<br /> L’avion en lui même est un problème. Du moins l’utilisation massive qui en est faite.<br /> L’utilisation massive de tout moyen de transport est un problème, d’une façon ou d’une autre, car la pollution émise ne se limite pas au CO2 par km.<br /> toug19:<br /> Faire voler un objet nécessite une quantité astronomique d’énergie.<br /> En effet, et lancer des satellites est très polluant, donc faut-il s’en passer ?<br /> toug19:<br /> Ensuite l’homme traversait déjà les océans sans aucun carburant jusqu’au 19e siècle.<br /> C’est juste, il traversait aussi les continents avec des vrais chevaux !
keyplus
la vapeur d’eau rejeté à haute altitude n a pas du tout le même comportement que la vapeur d’eau au niveau du sol et c est un puissant aerosol à effet de serre donc si ca poserait pas mal de probleme<br /> D’autant que s’il semble apporter une solution écologiquement intéressante pour la mobilité terrestre, la question se pose un peu différemment dans les airs. Les piles à combustible au cœur des véhicules à hydrogène, les turbines, ne rejettent certes que de la vapeur d’eau. « Mais la vapeur d’eau, c’est un gaz à effet de serre. Et si ces rejets semblent insignifiants en regard des émissions naturelles sur la terre ferme, des avions à hydrogène émettraient, eux, de la vapeur d’eau, à la limite de la troposphère. Or en 2005 déjà, des études avaient montré que les traînées de condensation pouvaient participer à hauteur de 5 % au forcing anthropique. Une contribution bien supérieure à la contribution du secteur de l’aviation aux émissions globales de gaz à effet de serre qui est estimée à moins de 2 %. La question des rejets de vapeur d’eau n’est donc pas anodine. »<br /> Et il faut ajouter à cela que la combustion de l’hydrogène à température élevée conduit à la formation d’oxydes d’azote, les fameux NOx. Ils contribuent peu au réchauffement climatique, mais ils ont un effet certain sur la qualité de l’air que nous respirons. Notamment dans les zones aéroportuaires. Car « ils seront émis en plus grande quantité dans les phases de décollage qui mobilisent 100 % de la puissance de l’appareil. »
toug19
Je pense que l’utilisation massive de vélo comme moyen transport n’est pas un problème.<br /> Pour les satellites, il faudrait calculer la participation au réchauffement climatique, mais je ne pense pas qu’il soit important, on envoie pas de satellites tous jours dans l’espace.
MattS32
toug19:<br /> Pour les satellites, il faudrait calculer la participation au réchauffement climatique, mais je ne pense pas qu’il soit important, on envoie pas de satellites tous jours dans l’espace.<br /> Effectivement, totalement négligeable à ce jour. De l’ordre de 100 000 tonnes de CO2 par an au niveau mondial (sur la base de 500 tonnes de CO2 par lancement et 200 lancés annuels). Soit les émissions de 10000 français moyens.
Krypton_80
toug19:<br /> Je pense que l’utilisation massive de vélo comme moyen transport n’est pas un problème.<br /> Si tu veux parler de vélo électrique, ça pourrait le devenir à cause des millions de batteries à produire et à recycler, dans l’hypothèse où il y aurait quasiment autant de vélos électriques en circulation que d’habitants. D’autant plus que l’intérêt est discutable sachant qu’un vélo classique ne pollue pas, en dehors du CO2 expiré par la personne qui pédale.<br /> Reste à savoir si le recyclage des batteries pour vélos sera aussi encadré que celui pour les VEB, ce dont je doute. Je ne compte même plus les gens que je connais qui laissent dormir leur vélo électrique au garage une fois que l’effet de nouveauté est passé.
gemini7
Nous devrions tous regarder ceci, ce concept de voiture à l’hydrogène est fonctionnel comme vous pourrez le voir sur le lien ici —&gt; Water Firing Hypercar with NASA Technology | Hyperion - YouTube et pour mieux comprendre à quel point nous en sommes, en lisant ceci —&gt; Projets, concepts et prototypes de voitures à hydrogène, sur le développement des voitures à hydrogène.<br /> J’aimerais vous proposer ceci —&gt;Hyperion XP-1 Reveal | 1000mi Range Electric Hypercar - YouTube à nouveau sur l’Hyperion XP1 et tenter de vous faire comprendre à quel point Nikola Tesla était en avance sur son temps, avec cette vidéo ci-contre —&gt;Watch Before They DELETE This. - YouTube, voilà.<br /> Oh oui, j’oubliais, ces liens sont tous en anglais, si vous voulez les voir avec des ST FR, allez sur la version YouTube et cliquer sur « sous-titres », puis paramètres et régler en STFR, good watching and « Good reading »
Palou
Krypton_80:<br /> Reste à savoir si le recyclage des batteries pour vélos sera aussi encadré que celui pour les VEB, ce dont je doute.<br /> J’ai un doute aussi, surtout quand les batteries sont intégrées dans un tube de cadre non démontable
gemini7
En réponse à @MattS32<br /> Bravo pour ce post, je t’ai mis un petit « j’aime » pour te dire à quel point tu expliques bien les choses.<br /> N’oublie pas de lire mon post juste deux posts plus haut.
MattS32
Oui, la voiture à hydrogène, c’est fonctionnel. Depuis des années. C’est commercialisé notamment par Toyota.<br /> Mais par contre, impossible dans l’état actuel de la technologie de faire une voiture à hydrogène qui arrive à être compétitive face à une voiture thermique d’habitabilité équivalente. La densité énergétique/souplesse d’installation qu’on peut atteindre avec l’hydrogène, que ça soit sous forme gazeuse, sous pression, ou sous forme liquide, à très basse température, est juste incapable de rivaliser avec la densité énergétique/souplesse d’installation des batteries.<br /> La Mirai 2, c’est une voiture qui fait quasiment 5m de long (donc vraiment ENORME par rapport aux standards européens…) pour 4.5 places (la place du milieu à l’arrière est vraiment inutilisable pour un adulte) et à peine 300 litres de coffre, sans possibilité de l’étendre en rabattant la banquette (il y a une partie du système entre la banquette et le coffre…). Pour comparer dans la gamme Toyota, ça correspond grosso modo à l’habitabilité d’une Yaris (sans compter la banquette qui peut se rabattre dans la Yaris…) mais dans un véhicule 20% plus long, tandis que le bZ4X offre 50% de coffre en plus pour 30cm de moins en longueur…<br /> Et surtout, les VEH nécessitent 2-3 fois plus d’électricité que les VEB pour faire la même distance : le passage par l’hydrogène dégrade très fortement le rendement…<br /> Quand à l’Hyperion, si elle atteint effectivement les 1600 km d’autonomie (à vérifier, pour l’instant c’est juste des communiqués, personne d’extérieur à la société n’a testé…), c’est dans une voiture à seulement deux places, donc avec sans doute toute la partie arrière dédiée aux réservoirs d’hydrogène (il faut au bas mot 350-400 litres de volume interne des réservoirs, donc sans compter les réservoirs eux même, pour atteindre une telle autonomie en roulant à vitesse normale) et donc un ridicule coffre sous le capot avant (et là y a vraiment pas beaucoup d’espace hein)… Ce qui n’est absolument pas transposable à la voiture de monsieur tout le monde.
gemini7
L’hydrogène est une bonne solution, surtout si on la produit à base d’eau de mer non désalinisée, bien sûr, elle produit un sous-produit (Chlore entre autre) si elle est désalinisée avec les catalyseurs actuels, mais l’article dit ceci : « Une équipe du RMIT (bravo à l’ermite ) a cependant mis au point un nouveau type de catalyseur, spécialement conçu pour fonctionner avec l’eau de mer. S’il affiche de bonnes performances, il pourrait surtout être fabriqué à moindre coût. Son fonctionnement nécessite très peu d’énergie et il peut être utilisé à température ambiante, ce qui le rendrait relativement facile à produire à grande échelle. », si tout cela se concrétise, on tiendra l’énergie du futur, autre chose que cette crasse de batterie au Lithium, qui coûte une blinde et peut mettre le feu à toute une cargaison ou un VE et demande des métaux rares, le futur donnera raison ou pas à ce nouveau procédé.<br /> Ou alors, on reviendra au travail de Nikola Tesla, qui pouvait transmettre de l’électricité sans fils ou câbles, sur d’énormes distances et la produire à partir de ses procédés dont on parle, dans ce lien —&gt;Watch Before They DELETE This. - YouTube et dans cette vidéo (ne faites pas attention au titre, s’il est écrit : « Watch before they Delete this. - YouTube »)
gemini7
C’est sans compter sur le progrès et l’amélioration constante des « objets que nous créons », prend le premier téléphone cellulaire —&gt; https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&amp;q=image+du+premier+téléphone+cellulaire ensuite regarde les stades par lesquels nous sommes passés pour finalement, « atteindre le Smartphone » —&gt; L’histoire du téléphone portable, des années 80 à nos jours | Dossier, je te garanti qu’on fera de même pour la voiture à hydrogène, un autre exemple dans l’aviation, le premier avion motorisé des frères Wright qui n’avait qu’une seule place, et l’avion d’aujourd’hui, —&gt; https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&amp;sxsrf=AJOqlzXroKotA4rUkPab7kVqNUWlKDQEgQ:1676850436218&amp;q=les+derniers+airbus+et+boeing+long+courrier&amp;spell=1&amp;sa=X&amp;ved=2ahUKEwjLjN7U4qL9AhXnK7kGHZloArcQBSgAegQIGxAB&amp;biw=1607&amp;bih=879&amp;dpr=1.07, il en sera de même pour la VEH (Voiture Électrique à Hydrogène) future, ce ne sont que du temps et de l’argent.<br /> Bonne nuit à tous. parti faire DODO,
MattS32
gemini7:<br /> je te garanti qu’on fera de même pour la voiture à hydrogène<br /> Ta garantie ne vaut pas grand chose face au lois de la physique… On a déjà bien vu qu’entre la Mirai 1 et la Mirai 2, Toyota n’a pu augmenter l’autonomie qu’en augmentant le volume des réservoirs…<br /> On a vraiment là des limites physiques. On ne peut plus jouer sur la pression pour améliorer la densité, car 700 bars c’est déjà énorme et pose déjà plein de problèmes (raison pour laquelle dès qu’il y a un peu plus de place, par exemple dans les camions et les bus, on se limite à 350 bars…), et monter encore plus haut en pression fera en plus diminuer le rendement (il faut plus d’énergie pour compresser 1 kg d’H2 à 1000 bars qu’à 700 bars, mais ce même kg d’H2 produira la même quantité d’énergie à la sortie de la PAC quelque soit sa pression)…<br /> Quand au stockage liquide, il se heurte au problème du maintien de la température suffisamment basse, qui nécessite de l’énergie… Les derniers prototypes de voitures utilisant l’hydrogène liquide, leur réservoir arrivait à ébullition en peu de temps, obligeant à évacuer l’hydrogène redevenu gazeux via une soupape… En 2-3 jours à l’arrêt le réservoir se retrouvait vide.<br /> Quand au rendement des PAC elle-mêmes, il ne progresse quasiment plus non plus, et ce depuis de longues années, ce qui laisse supposer que sauf révolution, on est là encore très proche des limites de la physique… Et non, les VEH actuelles ne sont vraiment en aucun cas comparables aux premiers téléphones cellulaires ou au premiers avions : les PAC qu’elles contiennent sont déjà le résultat de décennies de recherche dans le domaine des piles à combustibles, sur lesquelles les scientifiques travaillent depuis largement plus d’un siècle : les premières piles à combustibles sont ANTÉRIEURES de plus de dix ans aux premières batteries…).<br /> Entre le début des années 2000, où de nombreux constructeurs automobiles voyaient en la PAC l’avenir du secteur, et aujourd’hui, il n’y a en fait eu quasiment aucun progrès significatif, sur le rendement des PAC, seule la densité de stockage a progressé grâce au passage à 700 bars… Dans le même temps, et alors qu’en 2000 pas grand monde ne croyait en l’avenir des VEB, la densité des batteries a explosé grâce à l’arrivée des batteries au lithium (très récentes elles, comparées aux PAC : elles n’ont que 30-40 ans) beaucoup plus denses que les batteries NiCd qui étaient la norme des VE commerciales de la fin des années 90 (par exemple, la 106 électrique avait une batterie de 260 kg pour 17 kWh, aujourd’hui une Zoe embarque 52 kWh pour 326 kg, c’est 2.5 fois plus d’énergie par kg de batterie…).
Nmut
Oui, la vapeur d’eau est un gaz a effet de serre extrêmement puissant, mais la proportion reste stable.<br /> Je le répète, le problème des contrails vient de l’ensemencement, rejeter plus ou moins de vapeur d’eau ne change pas le problème.<br /> Peut-être que l’on a avancé dans la recherche depuis la semaine dernière, vendredi, je calculais encore les émissions des avions en haute altitude, justement pour optimiser les trajectoires et entre autre, réduire les contrails… Sans rire, peut-être que je ne connais qu’une partie de l’équation, je vais regarder tes liens!
odyssseus
Sinon, il y a l’idée de récupérer l’air océanique, donc sans sel, pour en faire de l’eau potable (ou en récupérer l’hydrogène, on s’en doute).<br /> NeozOne – 3 Jan 23<br /> Des scientifiques inventent une technologie pour récolter de l’eau potable à...<br /> Ce nouveau système hypothétique proposé par des chercheurs de l’Université de l’Illinois à Urbana-Champaign (UIUC) est capable de capturer la vapeur d’eau qui se trouve au-dessus de l’océan pour la transformer en eau potable. L’eau récoltée sera...<br />
philouze
« On est pas encore limité par ses lois, ni dans la filière hydrogène, ni pour les batteries. On sait que l’on a de la marge, d’où les recherches dans les 2 domaines pour réduire les défauts propres aux 2 technologies! »<br /> Dans le cas de l’hydrogène, il n’y a pas de lois de physique empêchant une séparation H2-O2 a 100% de rendement.<br /> Par contre on a deux écueils physiques (pour l’instant, et sauf découverte d’une rupture qui nous amène sur une nouvelle « physique » de l’usage d’hydrogène, ce qui n’est pas à l’ordre du jour) :<br /> il n’existe pas à l’heure actuelle de théorie permettant de « redensifier » de l’hydrogène avec une dépense énergétique nulle.<br /> ça implique que soit on liquéfie, soit on compresse, soit on absorbe, soit on combine chimiquement.<br /> Les deux premières possibilités consomment énormément d’énergie,<br /> les deux autres ajoutent de la masse, un peu d’énergie, deux manipulations physiques dans la chaîne et parfois pire : un voyage « retour » du médium qui sert de consigne.<br /> Enfin, il n’existe pas de théorie physique permettant de re-générer de l’électricité à partir de l’hydrogène sans perte énergétique importante, du fait que l’équation de reconversion H2+O2 =&gt; H2O (+ électron + joule) contient de base une perte joule irrécupérable (au moins en mobilité).<br /> Pour moi ça condamne le concept, c’est comme si on inventait une batterie qu’on savait condamnée, même dans l’idéal théorique absolu, c’est à dire sans compression et génération sans pertes, à perdre près de 40% de l’énergie qu’on y injectait.<br /> là dessus on découvre que l’amont est aussi un festival de pertes. C’est pour ça que l’annonce fracassante d’une génération d’H2 « pas cher » parce que base eau de mer + « peu d’énergie » (combien ? sûrement pas moins que ce qu’il faut de toute façon pour casser une molécule d’eau…) A en fait peu d’intérêt (pour l’électromobilité en tout cas)
Nmut
Oui, tu as raison, on est assez proche de la limite chimique / physique de l’utilisation de l’hydrogène, mais on a encore de la marge pour une diminution des inconvénients dans certains domaines particuliers. Je pensais aux transports en commun, et principalement à l’avion, ou il reste un espoir car le rendement, les couts de R&amp;D et les coûts de fonctionnement sont des facteurs secondaires. Et éventuellement en stationnaire pour du stockage / relevage d’énergie pourrait avoir du sens si le cout au kw/h s’effondre.<br /> On est d’accord que c’est plié pour le transport individuel. Aucune technologique ne permettrait à l’hydrogène d’être compétitif dans une bagnole (volume, poids, cout initial et à l’utilisation, rendement mauvais).
ld9474
Très sympa l’hydrogène. Mais est il encore utile d’investir dans une techno qui sera fiable dans 20 à 30 ans (et encore) alors que la fusion nucléaire avance à grands pas. Restera à régler le cas du stockage mais je pense que c’est plus porteur d’éspoir.
philouze
Pour moi, un espoir reste dans l’hydrogène énergie dans vraiment, des niches :<br /> le résidentiel dense avec cogénération : l’absence de compression (ou 2 bars…) et la cogen permettent d’annuler deux des défauts majeurs du concept. Reste à financer l’investissement et les couts de maintenance/sécu de la chose.<br /> peut être / à voir / l’aérien. J’ai peur que les couts délirants de la liquéfaction et les surcout certif imposé par la cryo (visiblement l’H2/700bars ne passera pas les certif, on ne parle plus que du liquéfié) repoussent sans fin la réelle commercialisation de la chose<br /> Sur ce dernier point, l’aérien, il y a une énorme épée de Damocles : le li-solid « extrême » comme vient de le présenter la NASA et/ou le Lithium-Air (filière anhydre) .<br /> Si ça ne permet pas de faire traverser un océan à un A380, ça permettrait sans peine de faire quelques milliers de kms avec un équivalent A320 et des centaines de passagers à bord, vu que sa densité pratique frise voir dépasse le kéro.<br /> Ne parlons pas du reste de l’aérien qui serait immédiatement converti à ce système.<br /> ce qui étroitise encore la niche au seul transocéanique, le rendant d’autant plus cher .<br /> Pour le naval : no-way. y’a pas plus tendu sur les couts/km/kg que le naval, impossible de passer à une source qui gâche 70% du rendement en moyenne. j’ai plus d’espoir dans de nouvelles routes maritime imposant des déchargement/chargement de container-batteries, doublé par de l’appoint voile, qu’en des dépenses d’H2
Krypton_80
philouze:<br /> Pour le naval : no-way. y’a pas plus tendu sur les couts/km/kg que le naval, impossible de passer à une source qui gâche 70% du rendement en moyenne.<br /> Peut-être que oui, peut-être que non …<br /> L’hydrogène va révolutionner le transport maritime<br /> Oui, j’ai bien lu l’article en question du début à la fin, pas que le titre.<br /> Petits extraits :<br /> « Malgré le défi de son coût, l’hydrogène est assurément l’option la plus prometteuse pour le transport maritime. Beaucoup d’entreprises leaders dans ce secteur, mais aussi dans celui de l’énergie, l’ont bien compris et ont commencé à investir en R&amp;D pour réduire les coûts de production et explorer les tendances et les évolutions. »<br /> « D’autre part, l’hydrogène peut être stocké en grandes quantités sur de longues périodes. C’est très avantageux pour le secteur du transport en général et celui du transport maritime en particulier. »<br /> Par contre : « Les batteries rechargeables utilisant de l’électricité renouvelable pourraient également être une option intéressante. En revanche, elles ne sont pas assez puissantes pour alimenter en énergie de très gros navires traversant les océans. »<br /> Petit bonus : Genevos lance une nouvelle pile haute puissance pour les navires
ChoucrouteGarnie
Pour info, c’est à ça que je faisais référence quand je parlais d’éoliennes « de plus petite taille mais multipliées sur chaque site » : Voici “la matrice”, la remplaçante de l'éolienne comme on la connaît
philouze
"malgré le défi de son cout" : sauf qu’ils n’adressent aucune solution valable à ce défi. Et c’est le même défi depuis 50 ans qu’on maitrise parfaitement les piles à combustible.<br /> Et sans dépasser ce défi, pas de développement.<br /> R&amp;D, projet, annonce de futur sans cesse repoussé mais toujours plus glorieux… et puis rien.<br /> Ce qui est frappant et je t’en ai déjà parlé, c’est d’échanger avec du jeune thésard passionné qui , comme plein d’industriels, ignore que la PAC, le dernier maillon, gâche définitivement toute évolution sur ce point. Qu’il l’apprend, ne le croit pas finit par vérifier et hallucine.<br /> Chacun bosse dans sa branche, chacun croit que ça va s’améliorer, et ça fait 50 ans que ça évolue pas parce qu’il y a un éléphant dans le couloir, que beaucoup ne veulent pas voir.<br /> " Par contre : « Les batteries rechargeables utilisant de l’électricité renouvelable pourraient également être une option intéressante. En revanche, elles ne sont pas assez puissantes pour alimenter en énergie de très gros navires traversant les océans. »"<br /> confusion puissance / densité énergétique massique et volumique ici.<br /> Les batteries sont très puissantes au contraire, elles manquent juste actuellement de densité énergétique massique pour faire du transocéanique.<br /> Mais on a fait du transocéanique à la voile pendant des siècles, sans disposer des connaissances véliques, matériaux, routages satellites dont on dispose aujourd’hui.<br /> Je pense qu’une grosse niche du marché transocéanique sera pris par des sortes de « néo-voiliers » cargos hybrides, et là très probablement les batteries et leur excellent rendement financier, auront leur place.<br /> On y trouvera dans cette niche là, du swap batterie réalisé sur format de container standard.<br /> C’est simple, pragmatique, pas cher, ça a un rendement inégalé, des coins comme les açores pourraient bien redevenir des plaques tournantes.
Guillaume1972
Bien moins que le pétrole, kérosène, etc. De plus l’hydrogène peut être considéré comme renouvelable et peut nous éviter de dépenser du pétrole (qui lui n’est pas renouvelable) que les générations futures n’auront plus . De plus, ce mécanisme se produit déjà naturellement par évaporation des mers, océans, plans d’eau, rivière, etc.
Guillaume1972
Une nouvelle méthode a été trouvée, celle-ci concerne le matériau constituant des électrodes.<br /> Trust My Science – 21 Mar 19<br /> Une nouvelle méthode permet de transformer l'eau salée en carburant propre...<br /> L’électrolyse est un processus permettant de produire des réactions chimiques via une activation électrique. Elle est notamment utilisée pour séparer l’eau en dihydrogène et oxygène. Des chercheurs ont récemment montré qu’il était possible...<br />
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