L'Union européenne mise sur le développement d'un hydrogène propre

10 juillet 2020 à 14h30
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Hydrogene

L'Union européenne a annoncé mercredi 8 juillet un nouveau plan visant au développement de la filière de l'hydrogène.

Celui-ci s'attachera à concevoir et à démocratiser l'hydrogène "vert", celui-ci devant atteindre 14% de la production européenne en 2050 et participer à décarboner des secteurs polluants.

L'hydrogène industriel, à 94% d'origine fossile actuellement

L'hydrogène est une énergie totalement propre au moment de sa consommation, puisque sa combustion, en dehors de l'énergie, ne produit que de la vapeur d'eau.

Néanmoins, sa production est difficile, car le procédé envisagé actuellement, l'électrolyse de l'eau, est un procédé nécessitant beaucoup d'énergie. Ce point est régulièrement mis en avant par les détracteurs du secteur, qui estiment que cette énergie pourrait être utilisée ailleurs. Mais surtout, l'énergie nécessaire ne provient pas toujours d'une source d'électricité verte. En fait, selon le plan de déploiement de l'hydrogène annoncé par le gouvernement, la production française d’hydrogène industriel est actuellement réalisée à 94% à partir d'énergies fossiles. Cette production est responsable de l’émission de 11,5 Mt de CO2 en France, soit environ 3 % de nos émissions.

L'objectif de l'Union Européenne est donc de développer un hydrogène produit à partir d'énergies renouvelables et, à terme, de décarboner des secteurs polluants comme les transports ou l'industrie. Pour le vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans, « c'est la clé d'une économie européenne forte, compétitive et sans carbone ».

Jusqu'à 14% d'hydrogène vert en 2050

Il est ainsi question de remplacer les sources d'énergie fossiles dans des domaines comme la production de l'acier, le transport aérien et maritime ou la production de batteries.

La Commission européenne prévoit d'abord l'installation de 6 GW d'électrolyseurs fonctionnant aux énergies renouvelables. Ceux-ci donneront jusqu'à un million de tonnes d'hydrogène renouvelable. Un chiffre modeste par rapport aux 9,8 millions de tonnes que produit déjà l'Union européenne.

Une fois cette installation initiale achevée, l'Union européenne envisage ensuite un développement à une plus grande échelle entre 2030 et 2050. Parallèlement au secteur dans son ensemble, qui devrait lui aussi se développer, l'objectif donné est d'atteindre 14% d'hydrogène propre dans le secteur en 2050. L'initiative rejoint ainsi d'autres projets nationaux. L'Allemagne, par exemple, a annoncé en juin sa volonté de devenir le premier fournisseur mondial d'hydrogène, avec un investissement de 9 milliards d'euros.

L'impact de la filière devrait toutefois rester marginal encore quelques temps. Toujours selon le plan de déploiement, la compétitivité de l'hydrogène décarboné pourrait être atteinte en 2035. En attendant, le secteur de l'énergie, lui, est responsable de 75% des émissions de gaz à effet de serre de l'UE.

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Commentaires (38)

Louiss
Une succession d’hypothèses stupides<br /> Il est fatiguant d’avoir des dirigeants à la Macron qui ne comprennent rien aux éléments scientifiques. Ou il faut s’entourer de conseillers ayant un minimum de compréhension des éléments scientifiques. Ce n’est pas Le cas de Macron et Philippe qui ont accumulé toutes les erreurs dans la gestion du covid. Pas de tests, se moquer de la gestion allemande (Édouard Philippe répétant les conneries de son conseiller un ignorant absolu)<br /> On a l’impression d’avoir à faire à des debiles qui se moquent de nous constamment<br /> L’Europe a démontré sa nullité dans la crise du covid. Arrêtons d’avoir de super bureaucrates à la Timmerman qui racontent n’importe quoi en se faisant grassement payer.
orionb1
On peut et on doit. Il y a d’autres pistes aussi comme les panneaux solaires qui génèrent l’hydrogène depuis l’humidité de l’air sans électrolyse ou la cogénération avec le nucléaire.
jmbcg
Des faits? Je ne vois que du on-dit.
jjBEA_smb
avec 70% d’eau de mer exploitable pour de la production d’hydrogène, en effet c’est un non sens (oserais-je dire un lobby) que la technologie de production d’hydrogène avance si doucement en ce sens…<br /> Après, faut voir leur but, si c’est pour nourir de la pile a combustible de vehicules electriques, ca va amener a pas grand chose niveau écologie.<br /> L’hydrogène comme combustible direct, avec une bonne R&amp;D sur des moteurs nouvelle génération, me pârait plus intelligent (mais bon c’est un jugement avec mon propre intellect, donc forcément faussé ^^)
simdia
Ce n’est pas l’UE qui décide mais les compagnies, entre autres les pétrolières.<br /> Tant qu’elles feront de la thune facilement avec le pétrole, rien d’autres ne sera important.<br /> Et pourtant tout existe pour s’en passer. Mais depuis quand la logique prédomine chez l’humain ?
ecologie_realiste
En réponse à simdia<br /> «&nbsp;Ce n’est pas l’UE qui décide mais les compagnies&nbsp;»<br /> Ce n’est ni l’une ni les autres.<br /> Ce qui décide, c’est la physique : l’électrolyse, comme son nom l’indique, nécessite de l’électricité, et les rendements sont faibles.<br /> En 2017, les nouvelles énergies renouvelables, éolien, photovoltaïque, produisaient environ 6 % de l’électricité mondiale, seulement. Pour produire de l’hydrogène on a donc surtout le choix entre nucléaire et fossile.
Goodbye
Tu as raisons les autres continents sont des exemples de professionnalisme…ou pas , pour pas rester hors sujet , c’est plutôt une bonne nouvelle que l UE regarde plusieurs alternative.
jjBEA_smb
Donc globalement, rien ne remplace le nucléaire en terme de «&nbsp;rendement au m2&nbsp;».<br /> Il faudrait alors surtout trouver un moyen fiable de détruire les déchets nucléaires.<br /> Ca me rappelle je ne sais plus quel vieux film ou les voitures étaient electriques et fonctionnaient avec un mini reacteur nucleaire
orionb1
Pourquoi les détruire ? Certains pourront avantageusement être recyclés dans de la quatrième génération
jjBEA_smb
Ah bah ca je ne savais pas !<br /> Du coup… Enfin voila quoi… pourquoi on tape sans vergogne sur le nucléaire et que l’on cherche une alternative énergétique ? (spa un troll, je suis pro énergie nucléaire même si je vis de facon écolo)
Nmut
Tu veux utiliser l’hydrogène dans un moteur à combustion interne, c’est ça?<br /> La pile à combustible a tellement plus d’avantages (fiabilité, durabilité, entretien, simplicité, rendement) que je ne vois pas l’intérêt. Tu aurais des arguments? Si c’est la problème des métaux rares de la pile, il y a quelques avancées qui sont prometteuses (certes insuffisantes pour ne serait que commencer à concurrencer l’utilisation des batteries). Si le problème de la production de l’hydrogène est réglé (rendement et source) et pour certains cas ou les batteries sont inenvisageables encore pour pas mal de temps (l’aéronautique longue distance ou les camions par exemple), moi je trouve ça pas mal.
jjBEA_smb
Oui ma réflextion était par rapport aux cellules, en partant des tendances des niouzes actuelles qui y vont pas de main morte sur la production et le recyclage des batteries.<br /> N’y aura t’il pas le meme problème avec les moteurs à pile à combustible ?<br /> On est sur de la production directe d’energie ou passer par une batterie «&nbsp;tampon&nbsp;» ?
Nmut
Effectivement, ça passe forcément pas une batterie tampon. Mais le cout environnemental de cette batterie est faible par rapport à la perte de rendement d’un moteur à combustion (même une turbine à haut rendement est loin d’être équivalente, alors un moteur à pistons!). Il faudrait calculer ça précisément mais on doit être proche de 2 fois plus d’énergie consommée donc de panneaux solaires ou d’éoliennes qui doivent être plus «&nbsp;couteux&nbsp;» au total que le petite batterie tampon, c’est vite vu!
Bombing_Basta
Le rendement d’un réacteur nucléaire est dégueulasse, de l’ordre de 30%, le reste part en chaleur.<br /> Pire que des turbines à gaz récentes (65%) ou même que les derniers moteurs thermiques (~ entre 35 et 45%, essence/diesel, à leur couple nominal), voir 50% pour les moteurs énormes de générateurs industriels ou des paquebots.<br /> Tu ne peux pas «&nbsp;détruire&nbsp;» les déchets nucléaires, tu peux les transmuter en d’autres déchets nucléaires, ou les vitrifier.
icejedi
Le problème, c’est qu’il n’y a pas vraiment eu de recherche poussée pour les moteurs hydrogène à combustion interne. Quelques tests pour adapter des moteurs existants, des pistes sur les moteurs rotatif, des idées sur les quasiturbines, mais aucun effort comparables aux développement des moteurs électriques ou thermiques classiques.<br /> Bref une pile à combustible, c’est ce qu’il y a de plus efficace pour le moment, mais en théorie, il pourrait être envisageable d’améliorer largement les moteurs hydrogène à combustion interne.
icejedi
Et sinon, l’énergie géothermique comme l’Islande ? Ils ont tellement de production d’électricité qu’ils convertissent le reste en hydrogène, et niveau possibilités géothermiques, on pourrait très bien les imiter en Auvergne
Martin_Penwald
Pas très convaincant comme argument. Comme dit plus haut, le rendement au mètre carré occupé est excellent. Et les pertes sont dues en partie au fait que les températures atteintes dans l’enceinte sont beaucoup plus élevées que dans un moteur thermique.<br /> C’est comme comparer des torchons et des oranges.
Martin_Penwald
Ben justement, il me semble que BMW avait développé un moteur relativement standard qui brûlait du dihydrogène. Un des problèmes, me semble-t-il, était dû au fait que l’hydrogène étant difficile à contenir, il y avait des fuites de dihydrogène au niveau des pistons, ce qui contribuait à diminuer fortement le rendement.<br /> Toutes les solutions mentionnées ont le même problème d’étanchéité de la chambre de combustion. Avec un carburant liquide ou un gaz plus gros, on sait faire, mais avec une molécule aussi petite que le dihydrogène, ça devient beaucoup plus difficile.<br /> D’ailleurs, rien que le conserver est difficile, mais on a des solutions fonctionnelles désormais.<br /> Alors que dans le cas de la pile à combustible, le rendement est, me semble-t-il, déjà meilleur que de brûler le truc bêtement, et on a juste à assurer l’étanchéité du circuit de distribution, ce qui est plus simple. Par contre, les catalyseurs demandent un gaz extrêmement pur pour éviter l’empoisonnement, ce qui n’est pas aussi important pour un moteur thermique.
Bombing_Basta
Martin_Penwald:<br /> Pas très convaincant comme argument.<br /> C’est pas un argument c’est un fait.<br /> Martin_Penwald:<br /> Comme dit plus haut, le rendement au mètre carré occupé est excellent.<br /> Celui d’une turbine à gaz est deux fois meilleur du coup.<br /> Et pas sûr que le stockage des déchets nucléaires soit inclus dans le rendement au mètre carré «&nbsp;occupé&nbsp;»…<br /> Martin_Penwald:<br /> Et les pertes sont dues en partie au fait que les températures atteintes dans l’enceinte sont beaucoup plus élevées que dans un moteur thermique.<br /> Oui donc c’est du gâchis.<br /> Martin_Penwald:<br /> C’est comme comparer des torchons et des oranges.<br /> Non c’est comme comparer des centrales électriques entre elles.
Krimog
Si on évitait de partir de principe que le nucléaire c’est mal, aussi… Faut-il rappeler que le nucléaire est la source d’énergie la plus propre (bien plus que les énergies renouvelables) ?
YannickMAHE
L’essence et le diesel sont produits dans une tour de «&nbsp;cracking&nbsp;» avec des sous produits dont l’hydrogène qui est souvent brulé dans la torche de sécurité de la raffinerie<br /> Question à nos pétroliers et scientifiques du pétrole : peut on récupérer cet hydrogène comme on récupère le bitume sous produit du pétrole pour en faire le béton bitumineux des routes?
Martin_Penwald
C’est un fait que vous choisissez comme critère important pour évaluer la pertinence d’une solution par rapport à une autre.<br /> Il y a d’autres critères qui peuvent être pris en compte et qui ne vont pas dans votre sens, et que donc vous ignorez.<br /> Exemple : si on se base sur la quantité de CO2 émise pour la durée d’exploitation, la turbine à gaz fait largement moins bien que la centrale nucléaire à puissance fournie égale.<br /> Pourquoi ce critère ne serait-il pas pertinent quand on sait que l’augmentation de la concentration en CO2 dûe à la combustion d’hydrocarbures fossiles provoque d’importants changements climatiques ?
Martin_Penwald
Sauf qu’il n’y a pas que les voitures dans la réalité.<br /> Je pense en effet qu’une voiture à l’hydrogène est un non-sens, mais pour d’autres applications, comme le transport routier longue distance, maritime, aérien et même ferroviaire (j’y reviens), l’électrique sur batteries n’est pas près d’être utilisable.<br /> L’hydrogène offre une densité énergétique plus importante qu’une batterie ce qui permettrait de répondre à des besoins différents.<br /> Concernant les coûts, tant que les coûts liés à l’émission de CO2 d’origine fossile ne sont pas comptés dès la production, évidemment, ça cache les coûts réels. C’est comme chier dans la piscine municipale et prétendre que ça ne coûte rien sans se rendre compte que des employées vont être payées pour nettoyer et qu’il y aura un manque à gagner dans les caisses parce que la piscine devra être fermée pour le temps du nettoyage.<br /> Ah oui, le transport ferroviaire : en Amérique du Nord, le réseau ferroviaire n’est pas électrifié, il n’y a que des locomotives Diesel. 'faudrait faire les calculs, mais il n’est clairement pas évident qu’électrifier complètement le réseau très étendu soit moins cher que de passer à des motrices fonctionnant au dihydrogène.
Nmut
Le problème du moteur à piston (cycle de Carnot ou Atkinson), c’est que le rendement théorique maximal est mauvais. On ne peut rien y faire. En plus s’ajoutent les problèmes liés à l’hydrogène (problème d’étanchéité à plusieurs niveau: carburation et pistons) et l’oxydation avec les fortes températures, ce qui demande à avoir une partie du moteur en céramique =&gt; cout exorbitant et fragilité du moteur.<br /> Une mauvaise pile à combustible a déjà un rendement équivalent à celui théorique du moteur à piston à l’hydrogène. La voiture est bien plus simple dans sa conception et sa fiabilité sans commune mesure. Déjà que le carburant H est très loin pour le moment d’être rentable face à un véhicule sur batterie, alors pas sur qu’il va y avoir des recherches sur le moteur a explosion à l’hydrogène!
icejedi
Oui, c’est justement le problème, BMW a utilisé un moteur normal, à peine modifié. Mazda aussi avec des RX8, et à ma connaissance il n’y a pas vraiment eu d’investissement poussé d’un constructeur pour partir d’une idée complètement nouvelle et adaptée au dihydrogène.
nordic16
D’autant qu’à ce qu’on sache bien peu de pays Européens sont producteurs de pétrole. On comprend qu’ils ont tout avantage a produire localement l’énergie nécessaire remplaçant du pétrole importé c’est tout bénef si en plus on s’assure que ces entreprises soient nationalisées tous les profits restant sur place plutôt que de fuir à l’étranger. C’est comme cela qu’on crée de la richesse locale.
Blackalf
Martin_Penwald:<br /> mais pour d’autres applications, comme le transport routier longue distance, maritime, aérien et même ferroviaire (j’y reviens), l’électrique sur batteries n’est pas près d’être utilisable.<br /> Et c’est bien pourquoi des trains à hydrogène sont en cours de développement : déjà en service en Allemagne, en phase de test aux Pays-bas et bientôt en France et en Belgique ^^
Bombing_Basta
Une turbine à gaz peut être alimentée en biogaz issu des déchets organiques ménagers ou animaux (humains inclus), donc un cycle fermé en CO2, comme pour le bois de chauffage.<br /> Le CO2 est un problème quand on extrait et rejette dans l’atmosphère toute l’accumulation que la Terre en à fait notamment pendant le carbonifère.<br /> Actuellement cette masse monstrueuse de déchets organiques part en majorité en poubelle ordinaire, et finis donc en décharge (et donc le méthane et/ou CO2 qui s’en échappe vient alourdir la facture du réchauffement pour rien).<br /> Il y a tant à recycler, tant à améliorer sur nos gestions des ressources, et si peu est fait…
Krimog
Je parle de propreté, tu parles de risques. Certes, ils ne sont pas négligeables, mais ils n’invalident nullement le fait que le nucléaire est (si l’on compte tout le cycle - construction, exploitation/maintenance, démantèlement) la source d’énergie la plus propre (par quantité d’énergie produite, évidemment). C’est grâce à ça que, en CO2 rejeté annuellement par habitant, la France est derrière la plupart des pays industrialisés, alors que l’Allemagne, qui a décidé d’abandonner le nucléaire, est l’un des pire.<br /> Ce qu’il ne faut surtout pas oublier, c’est qu’une grosse partie de la pollution d’une centrale photovoltaïque ou d’une éolienne (principalement à sa construction) est faite en Chine. Donc ça pollue, mais vu que c’est pas chez nous, ça ne compte pas dans les chiffres.
Martin_Penwald
Oui, mais même avec la biomasse, on est au mieux carbo-neutre, or la concentration en CO2 dans l’atmosphère est tellement élevée qu’il faut penser carbo-négatif dès maintenant.<br /> Utiliser le gaz issu de déchets ne sera qu’une solution temporaire pour limiter l’augmentation de la concentration en gaz à effet de serre, à long terme, il va falloir penser à autre chose.
Bombing_Basta
Que tu laisses le CO2 retourner dans l’atmosphère par la décomposition des déchets organiques sans l’utiliser avant sous forme de biogaz ou que tu l’utilises avant dans une turbine à gaz ne change pas le fait que le CO2/méthane se retrouvera au final dans l’atmosphère, alors autant l’utiliser, car de toute façon, les déchets organiques ne vont pas disparaitre.
Martin_Penwald
Oui, en effet. Le compostage de déchets organiques devrait par exemple être généralisé. Mais c’est un poil gonflant de lire qu’il n’y a qu’UNE SEULE ET UNIQUE solution au problème de réchauffement climatique.<br /> Une meilleure gestion des déchets, un changement dans nos habitudes de consommation, une transition vers d’autres sources d’énergie (incluant biomasse et nucléaire) sont tout un ensemble de solutions qui permettront, peut-être, d’éviter un emballement climatique.
Bombing_Basta
Martin_Penwald:<br /> Mais c’est un poil gonflant de lire qu’il n’y a qu’UNE SEULE ET UNIQUE solution au problème de réchauffement climatique.<br /> Pour ma part je n’ai pas ce discours.<br /> Martin_Penwald:<br /> éviter un emballement climatique<br /> Si il n’y avait que ce problème… L’extinction de masse en cours, et dont l’homme est 100% responsable, la pollution de la biosphère dans son ensemble (on ne parle que de l’atmosphère…), le gaspillage des ressources de plus en plus rapide alors qu’elles se font de plus en plus rares…<br /> Bref, c’est un changement global de notre fonctionnement qu’il est nécessaire de mettre en place.<br /> C’est con à dire mais nous agissons comme des parasites, et non comme des symbiotes, alors que c’est la seule voie possible…
dvaid
C est le point le plus débile de notre civilisation : gacher le pétrole non renouvelable en combustible alors qu on peut et pourra faire tant de chose avec…<br /> On va vraiment passer pour des cons dans 200 ans.
Delandre
Bonjour moi même avec de l’eau de mer et deux électrodes et deux éprouvettes j’ai fais de l’hydrogène une fois dans l’éprouvette vous prenez une flamme exemple briquet il y a une petite explosion
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