A Hambourg, le siège de Facebook vandalisé

14 décembre 2015 à 15h20
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Un groupe d'activistes allemand a vandalisé le siège social de Facebook à Hambourg. L'acte a très vite pris une teinte politique, revendiqué par des internautes anonymes.

A Hambourg (Allemagne du nord) dans la soirée de samedi, les locaux de Facebook ont été dégradés en surface par un groupe d'activistes mécontents. Selon la police, une vingtaine de personnes masquées et habillées en noir ont roué le bâtiment de pierres, récipients de peinture et fumigènes. Le groupe a pris la fuite avant l'arrivée des forces de l'ordre.

Les vandales ont aussi tagué sur un mur l'inscription « Facebook Dislike », précisant dès lors le caractère contestataire de l'opération. Le lendemain, sur le média d'extrême gauche Indymedia, on pouvait lire le détail de cette condamnation morale, revendiquée par des internautes anonymes allemands. Le respect de la vie privée mais aussi la manipulation du fil d'actualité sont dénoncés, ainsi que la politique du réseau social concernant ses employés de sexe féminin.

Le Washington Post avait mis en évidence que 71% des publications sur Facebook demeureraient étrangement invisibles pour les autres internautes. Sous prétexte de mettre en avant un « contenu de grande qualité », la firme californienne exercerait un contrôle du contenu publié dont on ne connait évidemment ni les termes exacts ni les finalités.




La liberté des uns...

Concernant les femmes, NBC News avait rapporté cette année que les deux géants Facebook et Apple avaient décidé d'investir dans la cryoconservation des ovocytes, afin de donner la possibilité aux femmes de remettre à plus tard leurs projets familiaux.

Pointant la limitation des libertés, le groupe de contestation dénonce aussi la collaboration avec Europol (suppression automatique du contenu de propagande terroriste sur les réseaux sociaux) ainsi que les expériences de manipulation mentale réalisées et même revendiquées par Facebook dans une revue scientifique.

Le groupe anarchiste « contre toutes les règles », entend ainsi « sortir de l'étroitesse paralysante de l'hétéronomie ». Dans un Post-scriptum empreint d'ironie, les activistes concluront que même si nous étions favorables à de tels propos, il serait préférable de ne point les partager sur Facebook...

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