Etude : 4% des enfants inscrits sur Facebook auraient 6 ans ou moins

12 avril 2012 à 16h45
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L'organisme Minor Monitor, spécialisé dans la protection des enfants sur Facebook, vient de publier une étude mettant en évidence le manquement de nombreuses têtes blondes - et surtout de leurs parents - au respect des règles du réseau social quant à l'âge minimum requis pour s'y inscrire.

Menée auprès de 1 000 parents américains d'enfants présents sur Facebook, l'étude met en avant que 38% des enfants possédant un compte sur le réseau social auraient un âge inférieur à 13 ans, qui est le minimum demandé par le site, sous peine de voir le compte supprimé. Plus précisément, 4% auraient 6 ans ou moins, 6% auraient auraient entre 7 et 8 ans et 19% auraient entre 11 et 12 ans. Le plus fort pourcentage se trouve être 29% pour la tranche 15-16 ans.

74% des parents interrogés assurent se sentir concerné par la sécurité de leurs enfants sur le réseau social. 56% s'inquiètent de la présence de prédateurs sexuels sur le site, 41% du cyber harcèlement et 29% du vol d'identité en ligne. Par ailleurs, la moitié des parents indiquent surveiller les comptes de leurs enfants en s'y connectant directement, tandis que 24% les surveillent en étant « amis » avec eux, 8% surveillent seulement l'affichage sur l'écran et 17% ne surveillent pas du tout.

Si l'échantillon est limité et l'étude réduite aux Etats-Unis, elle met tout de même en avant que la politique de Facebook en matière d'âge minimum n'empêche pas les enfants d'y posséder un compte en toute impunité, et que les parents sont, bien souvent, au courant de la présence de leurs enfants sur le réseau social. Quant aux méthodes de surveillances, elles sont souvent limitées : « Certains parents pensent qu'avoir leurs enfants en « amis » est suffisant pour assurer leur sécurité » constate Mike Betron, le responsable de Minor Monitor. « Mais cela n'apporte qu'un faux sentiment de sécurité puisque les enfants sont quand même en mesure de s'engager dans des conversations privées et d'afficher des contenus douteux sans que leurs parents ne les voient. » conclut-il.
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