Où l'on reparle de la pollution électromagnétique

05 septembre 2007 à 18h18
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A l'heure où les ondes électromagnétiques envahissent de plus en plus notre environnement de travail comme nos maisons, un nombre croissant de recherches sont consacrées sur leurs influences sur le cerveau humain notamment. Le Wifi, le GSM et même le DECT sont ainsi la cible de certains groupes de travail qui voient dans ces moyens de communication de graves dangers pour la santé des enfants notamment.

Un rapport du groupe Bio Initiative (que vous pouvez lire ici en anglais) publié le 31 août dernier présente en effet plusieurs études tendant à montrer l'impact nocif des champs électromagnétiques sur l'homme. Ce dossier met l'accent sur diverses observations, comme l'accroissement des leucémies chez les enfants et des cancers chez les adultes soumis quotidiennement à des champs 20 à 30 fois supérieurs aux doses préconisées par la Commission Fédérale sur les Communications aux Etats-Unis (US FCC) et la Commission Internationale de Protection contre les Radiations Non Ionisante en Europe (ICNIRP). Or ces doses ne sont, d'après ce groupe de chercheurs, pas éloignées de ce qui existe actuellement au sein de nos habitats.

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A l'opposé de ce discours inquiétant, l'Organisation Mondiale de la Santé préconise elle des valeurs de radiations maximales près de 12 fois supérieures à ce que préconise ce type d'étude, qui conclue sur des valeurs acceptables de l'ordre de 1 Volt par mètre pour le GSM à 900MHz par exemple, loin des 41 Volts par mètre actuellement pratiqués en France. Certaines villes, comme la municipalité de Paris, et surtout de nombreux pays en Europe ont instaurés des seuils nettement plus bas, preuve de l'intérêt grandissant pour ce problème de santé publique.

Il convient toutefois de rappeler que si les mesures effectives des valeurs des champs électromagnétiques ne sont pas discutables, l'influence à court terme des ondes incriminés sur les hommes n'est pas quantitativement établie, et l'impact à long terme ne sera appréciable que dans quelques années. Le principe de précaution semble cependant s'appliquer dans de nombreuses villes et pays, et la publication de ce dossier va probablement conforter les autorités ayant pris cette décision, voire inciter d'autres responsables à prendre des mesures similaires.
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