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Consultant et journaliste spécialisé dans l'informatique de gestion, Philippe NIEUBOURG partage sa vision de l'entreprise à l'heure du Web 2.0
JB - Philippe NIEUWBOURG, bonjour. Vous organisez aujourd'hui la conférence Stratégie Web 2.0. Quelle est votre ambition ?
PN - Mon ambition est simplement de donner les premiers éléments d'informations aux professionnels sur l'apport du Web 2.0 aux entreprises. On parle souvent de blogs, de start-up 2.0 mais je voulais montrer qu'il existait également des applications très concrètes pour l'entreprise.
Je peux par exemple mentionner des outils comme Webzine maker, qui peuvent permettre à une entreprise de reprendre le contrôle de leur site internet ou intranet et de créer des blogs. J'ai également en tête une application AJAX du Ministère des affaires étrangères, simplifiant l'accès à ses applications, en particulier depuis des pays disposant d'une connexion en bas débit. Enfin je pense à des utilisateurs créant des mashup combinant des flux RSS ou des applications CRM.
JB - L'univers des progiciels passe déjà au Web 2.0 ?
PN - Non mais pour reprendre cet exemple dans le CRM, certains utilisateurs commencent par exemple à créer des flux RSS des mauvais payeurs et à les intégrer dans une application de CRM. c'est tout simple, on ne modifie pas l'application existante mais on crée une vraie valeur ajoutée pour l'utilisateur.
JB - Dans votre conférence, on pouvait noter une divergence entre les partisans des web services et le point de vue d'un sponsor comme Microsoft, encore très attaché au logiciel, rebaptisé "smart client".
PN - C'est un vieux débat relancé par le web 2.0 mais je pense qu'il faudra toujours quelque chose sur le poste client même si la technologie Ajax est très convaincante. Malgré les projets de la 3G ou du Wifi, cela reste difficile de se connecter dans les transports ou au sous-sol d'un bâtiment et pour poursuivre sur l'exemple du CRM, on ne va pas demander à un commercial de descendre d'un train ou de monter sur un toit pour se connecter.
JB - Les éditeurs de plates-formes de blogs ou wiki imaginent que les salariés pourront devenir producteurs d'information au sein d'une entreprise. Mais est-ce bien réaliste ?
PN - En France l'information est encore très liée au pouvoir et ce frein culturel risque de refroidir beaucoup de salariés. Par contre, aux Etats-Unis, on voit effectivement se multiplier les "corporate bloggers", par exemple chez Microsoft. Bien sur, il existe des chartes avec des règles de bonne conduite, mais dans l'ensemble, cela peut créer beaucoup de valeur pour une organisation.
JB - Philippe NIEUWBOURG, je vous remercie.
JB - Philippe NIEUWBOURG, bonjour. Vous organisez aujourd'hui la conférence Stratégie Web 2.0. Quelle est votre ambition ?
PN - Mon ambition est simplement de donner les premiers éléments d'informations aux professionnels sur l'apport du Web 2.0 aux entreprises. On parle souvent de blogs, de start-up 2.0 mais je voulais montrer qu'il existait également des applications très concrètes pour l'entreprise.
Je peux par exemple mentionner des outils comme Webzine maker, qui peuvent permettre à une entreprise de reprendre le contrôle de leur site internet ou intranet et de créer des blogs. J'ai également en tête une application AJAX du Ministère des affaires étrangères, simplifiant l'accès à ses applications, en particulier depuis des pays disposant d'une connexion en bas débit. Enfin je pense à des utilisateurs créant des mashup combinant des flux RSS ou des applications CRM.
JB - L'univers des progiciels passe déjà au Web 2.0 ?
PN - Non mais pour reprendre cet exemple dans le CRM, certains utilisateurs commencent par exemple à créer des flux RSS des mauvais payeurs et à les intégrer dans une application de CRM. c'est tout simple, on ne modifie pas l'application existante mais on crée une vraie valeur ajoutée pour l'utilisateur.
JB - Dans votre conférence, on pouvait noter une divergence entre les partisans des web services et le point de vue d'un sponsor comme Microsoft, encore très attaché au logiciel, rebaptisé "smart client".
PN - C'est un vieux débat relancé par le web 2.0 mais je pense qu'il faudra toujours quelque chose sur le poste client même si la technologie Ajax est très convaincante. Malgré les projets de la 3G ou du Wifi, cela reste difficile de se connecter dans les transports ou au sous-sol d'un bâtiment et pour poursuivre sur l'exemple du CRM, on ne va pas demander à un commercial de descendre d'un train ou de monter sur un toit pour se connecter.
JB - Les éditeurs de plates-formes de blogs ou wiki imaginent que les salariés pourront devenir producteurs d'information au sein d'une entreprise. Mais est-ce bien réaliste ?
PN - En France l'information est encore très liée au pouvoir et ce frein culturel risque de refroidir beaucoup de salariés. Par contre, aux Etats-Unis, on voit effectivement se multiplier les "corporate bloggers", par exemple chez Microsoft. Bien sur, il existe des chartes avec des règles de bonne conduite, mais dans l'ensemble, cela peut créer beaucoup de valeur pour une organisation.
JB - Philippe NIEUWBOURG, je vous remercie.
