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Co-Fondateur de , Igor SCHLUMBERGER évoque l'introduction en bourse de sa société, éditrice de guides de shopping sur internet
JB - Igor SCHLUMBERGER, bonjour. LeGuide.com entre en bourse et promet de faire passer son chiffre d'affaires de 4 à 20 millions d'euros en trois ans. Comment allez vous y parvenir ?
IS - Bonjour. LeGuide.com affiche d'une part une croissance organique de 90% par an ces deux dernières années et entend continuer de croître en France et en Europe, en profitant du fort développement du e-commerce. Nous allons également investir en communication pour faire connaître nos sites et nous n'excluons pas des opérations de croissance externe si des opportunités se présentent.
JB - Combien de "clics" avez-vous renvoyé vers des marchands en 2005 ? Quelles sont les tendances sur le prix de ce clic ?
IS - Nous avons redirigé 40 millions de clics en 2005, 89% sur le marché français, ce qui a généré plus de 94% de notre chiffre d'affaires de 3.9 millions d'euros. Le prix du clic varie de 14 à 20 centimes mais compte tenu des remises fidélité, le prix moyen du clic se situe plutôt aux alentours de 14 centimes d'euros.
JB - Quelle proportion de votre audience est "achetée" sur les portails ?
IS - Nous consacrons environ 10% de notre chiffre d'affaires au référencement et à l'achat de mot clef.
JB - Travaillez vous sur de nouveaux formats comme le clic to call ?
IS - Oui car nous avons remarqué qu'aux Etats-Unis, ce format pouvait offrir des prix au clic atteignant 2 dollars. Nous travaillons par exemple à l'intégration des appels sponsorisés sur notre site i-mode mais avant de s'imposer, ce format aura encore besoin d'attendre que les marchands s'équipent de centres d'appel.
JB - WebMarchand.com, Leguide.net, LeGuide.com, Gooster.fr, Antag, etc... vous disposez d'un portefeuille de marques important en France et en Europe. Comptez vous le rationaliser ?
IS - Nous souhaitons continuer de différencier l'annuaire marchand webmarchand.com et le moteur de shopping LeGuide.net. Cela dit, nous avons rationalisé nos marques européennes avec Antag, qui est par exemple notre seule marque moteur de shopping en Europe.
JB - a Kelkoo, Google a Froogle, eBay a Shopping.com, Lycos a Pangora, MSN travaille sur son shopbot. Est-ce que votre activité, qui se rapproche de l'univers des liens sponsorisés, n'a pas vocation à se rapprocher de celle d'un portail internet ?
IS - Nous pensons qu'il y a une place pour un acteur spécialisé dans ce domaine. Les portails ne peuvent pas être bons dans tous leurs métiers. Le fait d'être indépendant nous permet en outre de travailler plus facilement avec d'autres portails. Nous sommes par exemple le partenaire du portail Orange.fr et nous travaillons également en Espagne avec iEspana.
JB - BuyCentral, Kelkoo, Shopping.com, etc.. Beaucoup de guides d'achat ont été rachetés ces dernières années. Serez vous une proie ou un prédateur ?
IS - Nous ne sommes pas à l'abri d'une offre publique d'achat mais si nous avons décidé d'entrer en bourse, c'est bien pour rester indépendant. Nous sommes déjà présents dans plus de 10 pays européens et nous chercherons à nous renforcer sur les marchés les plus ouverts. La Bourse va clairement nous offrir de nouvelles opportunités de croissance.
JB - Igor SCHLUMBERGER, je vous remercie.
JB - Igor SCHLUMBERGER, bonjour. LeGuide.com entre en bourse et promet de faire passer son chiffre d'affaires de 4 à 20 millions d'euros en trois ans. Comment allez vous y parvenir ?
IS - Bonjour. LeGuide.com affiche d'une part une croissance organique de 90% par an ces deux dernières années et entend continuer de croître en France et en Europe, en profitant du fort développement du e-commerce. Nous allons également investir en communication pour faire connaître nos sites et nous n'excluons pas des opérations de croissance externe si des opportunités se présentent.
JB - Combien de "clics" avez-vous renvoyé vers des marchands en 2005 ? Quelles sont les tendances sur le prix de ce clic ?
IS - Nous avons redirigé 40 millions de clics en 2005, 89% sur le marché français, ce qui a généré plus de 94% de notre chiffre d'affaires de 3.9 millions d'euros. Le prix du clic varie de 14 à 20 centimes mais compte tenu des remises fidélité, le prix moyen du clic se situe plutôt aux alentours de 14 centimes d'euros.
JB - Quelle proportion de votre audience est "achetée" sur les portails ?
IS - Nous consacrons environ 10% de notre chiffre d'affaires au référencement et à l'achat de mot clef.
JB - Travaillez vous sur de nouveaux formats comme le clic to call ?
IS - Oui car nous avons remarqué qu'aux Etats-Unis, ce format pouvait offrir des prix au clic atteignant 2 dollars. Nous travaillons par exemple à l'intégration des appels sponsorisés sur notre site i-mode mais avant de s'imposer, ce format aura encore besoin d'attendre que les marchands s'équipent de centres d'appel.
JB - WebMarchand.com, Leguide.net, LeGuide.com, Gooster.fr, Antag, etc... vous disposez d'un portefeuille de marques important en France et en Europe. Comptez vous le rationaliser ?
IS - Nous souhaitons continuer de différencier l'annuaire marchand webmarchand.com et le moteur de shopping LeGuide.net. Cela dit, nous avons rationalisé nos marques européennes avec Antag, qui est par exemple notre seule marque moteur de shopping en Europe.
JB - a Kelkoo, Google a Froogle, eBay a Shopping.com, Lycos a Pangora, MSN travaille sur son shopbot. Est-ce que votre activité, qui se rapproche de l'univers des liens sponsorisés, n'a pas vocation à se rapprocher de celle d'un portail internet ?
IS - Nous pensons qu'il y a une place pour un acteur spécialisé dans ce domaine. Les portails ne peuvent pas être bons dans tous leurs métiers. Le fait d'être indépendant nous permet en outre de travailler plus facilement avec d'autres portails. Nous sommes par exemple le partenaire du portail Orange.fr et nous travaillons également en Espagne avec iEspana.
JB - BuyCentral, Kelkoo, Shopping.com, etc.. Beaucoup de guides d'achat ont été rachetés ces dernières années. Serez vous une proie ou un prédateur ?
IS - Nous ne sommes pas à l'abri d'une offre publique d'achat mais si nous avons décidé d'entrer en bourse, c'est bien pour rester indépendant. Nous sommes déjà présents dans plus de 10 pays européens et nous chercherons à nous renforcer sur les marchés les plus ouverts. La Bourse va clairement nous offrir de nouvelles opportunités de croissance.
JB - Igor SCHLUMBERGER, je vous remercie.
