0
PDG d'alapage S.A., Christophe Lasserre revient sur le positionnement et le développement d'alapage.com, le marchand électronique du groupe France Telecom
JB - alapage.com vient de fêter ses 10 ans sur le Net. Quelle part de marché revendiquez vous désormais sur le marché français ?
CL - En France, alapage.com est l'un des trois leaders du marché des biens culturels en ligne aux côtés d'Amazon et de Fnac.com. Nous revendiquons en outre une audience de près de 3 millions de visiteurs uniques par mois .
JB - Après la fusion avec Marcopoly, alapage.com vient de racheter Top Achat et Clust. Comptez vous poursuivre votre croissance externe et si oui, dans quels secteurs ?
CL - Le rachat de Top Achat permet à alapage.com de compléter son catalogue de produits grand public avec un catalogue de produits plus spécialisés mais également d'élargir sa clientèle au-delà de l'audience naturelle de Wanadoo, notre principal partenaire. Les deux marques coexisteront et garderont leur identité en veillant bien à accompagner le consommateur sur les marchés de l'électronique ou des loisirs . Pour le moment, nous n'envisageons pas d'autre opération de croissance externe.
JB - alapage.com appartient au groupe France Telecom mais quelles sont les synergies avec un opérateur télécom ? Sur un plan industriel, pourriez vous rejoindre un autre groupe, spécialisé par exemple dans la distribution ?
CL - Sur le plan industriel il existe une vraie synergie puisque nous avons développé toute la plate-forme de vente à distance du groupe France Telecom et que nous prenons en charge la logistique pour des produits Orange, Wanadoo ou MaLigne TV. Grâce à alapage.com, le groupe peut également proposer à ses abonnés de s'équiper en nouveaux produits numériques.
JB - Compte tenu de votre légitimité dans les produits culturels, pourquoi n'avez-vous pas développé une plate-forme de téléchargement de musique, jeux ou vidéo ?
CL - Nous nous sommes intéressés très tôt à ce marché et nous avons décidé de nous tourner vers un partenaire comme OD2 pour lancer la plate-forme de téléchargement d'alapage.com..
JB - Amazon, Google ou désormais Microsoft planchent sur la dématérialisation du livre. En tant que spécialiste de ce marché, proposerez vous également des eBooks ?
CL - A titre personnel, je suis très attentif à tout ce qui touche à la numérisation des œuvres et j'ai suivi avec attention un projet de livre numérique collaboratif comme "le nouveau pouvoir des internautes" de François Xavier Hussher ; cependant je ne suis pas sûr que les français soient encore massivement prêts à lire sur un écran. Alapage proposera prochainement la possibilité de consulter les 15 premières lignes d'un livre, de voir la première de couverture ou encore de consulter des critiques littéraires. Nous veillons bien entendu dans nos démarches à toujours associer les éditeurs.
JB - Le commerce électronique intéresse de plus en plus les grands portails internet qui investissent dans les guide d'achat ou des services de petites annonces. A moyen terme, voyez vous ces acteurs comme des concurrents ou des partenaires ?
CL - Je vois les portails internet comme des partenaires, des fournisseurs d'audience. En général, nous leur achetons cette audience mais nous pouvons également établir des relations win / win en leur fournissant du contenu pour enrichir une chaîne culturelle par exemple. Nous travaillons en priorité avec Wanadoo mais nous ne nous interdisons pas des collaborations avec d'autres portails si cela a du sens.
JB - Est-ce que Alapage va céder à la mode "web 2.0" ?
CL - Je ne sais pas quel sens vous donnez précisément à cette expression mais alapage.com entend en tout cas exploiter tout le potentiel du web 2.0 pour proposer plus de contenu multimédia autour des jeux, de la musique et de la vidéo, plus d'esprit communautaire avec des avis de consommateurs, d'auteurs ou de critiques et plus d'ouverture avec la possibilité de reprendre notre catalogue sous forme de web service.
JB - Christophe Lasserre, je vous remercie.
JB - alapage.com vient de fêter ses 10 ans sur le Net. Quelle part de marché revendiquez vous désormais sur le marché français ?
CL - En France, alapage.com est l'un des trois leaders du marché des biens culturels en ligne aux côtés d'Amazon et de Fnac.com. Nous revendiquons en outre une audience de près de 3 millions de visiteurs uniques par mois .
JB - Après la fusion avec Marcopoly, alapage.com vient de racheter Top Achat et Clust. Comptez vous poursuivre votre croissance externe et si oui, dans quels secteurs ?
CL - Le rachat de Top Achat permet à alapage.com de compléter son catalogue de produits grand public avec un catalogue de produits plus spécialisés mais également d'élargir sa clientèle au-delà de l'audience naturelle de Wanadoo, notre principal partenaire. Les deux marques coexisteront et garderont leur identité en veillant bien à accompagner le consommateur sur les marchés de l'électronique ou des loisirs . Pour le moment, nous n'envisageons pas d'autre opération de croissance externe.
JB - alapage.com appartient au groupe France Telecom mais quelles sont les synergies avec un opérateur télécom ? Sur un plan industriel, pourriez vous rejoindre un autre groupe, spécialisé par exemple dans la distribution ?
CL - Sur le plan industriel il existe une vraie synergie puisque nous avons développé toute la plate-forme de vente à distance du groupe France Telecom et que nous prenons en charge la logistique pour des produits Orange, Wanadoo ou MaLigne TV. Grâce à alapage.com, le groupe peut également proposer à ses abonnés de s'équiper en nouveaux produits numériques.
JB - Compte tenu de votre légitimité dans les produits culturels, pourquoi n'avez-vous pas développé une plate-forme de téléchargement de musique, jeux ou vidéo ?
CL - Nous nous sommes intéressés très tôt à ce marché et nous avons décidé de nous tourner vers un partenaire comme OD2 pour lancer la plate-forme de téléchargement d'alapage.com..
JB - Amazon, Google ou désormais Microsoft planchent sur la dématérialisation du livre. En tant que spécialiste de ce marché, proposerez vous également des eBooks ?
CL - A titre personnel, je suis très attentif à tout ce qui touche à la numérisation des œuvres et j'ai suivi avec attention un projet de livre numérique collaboratif comme "le nouveau pouvoir des internautes" de François Xavier Hussher ; cependant je ne suis pas sûr que les français soient encore massivement prêts à lire sur un écran. Alapage proposera prochainement la possibilité de consulter les 15 premières lignes d'un livre, de voir la première de couverture ou encore de consulter des critiques littéraires. Nous veillons bien entendu dans nos démarches à toujours associer les éditeurs.
JB - Le commerce électronique intéresse de plus en plus les grands portails internet qui investissent dans les guide d'achat ou des services de petites annonces. A moyen terme, voyez vous ces acteurs comme des concurrents ou des partenaires ?
CL - Je vois les portails internet comme des partenaires, des fournisseurs d'audience. En général, nous leur achetons cette audience mais nous pouvons également établir des relations win / win en leur fournissant du contenu pour enrichir une chaîne culturelle par exemple. Nous travaillons en priorité avec Wanadoo mais nous ne nous interdisons pas des collaborations avec d'autres portails si cela a du sens.
JB - Est-ce que Alapage va céder à la mode "web 2.0" ?
CL - Je ne sais pas quel sens vous donnez précisément à cette expression mais alapage.com entend en tout cas exploiter tout le potentiel du web 2.0 pour proposer plus de contenu multimédia autour des jeux, de la musique et de la vidéo, plus d'esprit communautaire avec des avis de consommateurs, d'auteurs ou de critiques et plus d'ouverture avec la possibilité de reprendre notre catalogue sous forme de web service.
JB - Christophe Lasserre, je vous remercie.